Le conseil de classe des New Orleans Pelicans pour la saison 2022-23 : un joueur, une évaluation !
Le 02 juin 2023 à 09:35 par Gaspard Devisme
En cette fin de saison, la majorité des joueurs NBA sont en vacances et les évaluations peuvent donc commencer. Chez TrashTalk on a décidé de faire un conseil de classe pour chaque franchise, avec une évaluation pour chaque joueur : 30 équipes, 450 joueurs diagnostiqués ! Du côté de nos amis les Pelicans, les résultats sont assez mitigés. Personne n’a vraiment été mauvais mais les absences répétées des cadres ont clairement fait vaciller la dynamique de groupe.
Zion Williamson : Thanos est trop fort… quand il joue. Dans le top cinq de l’Ouest avant de perdre Zion, les Pelicans ont clairement besoin de lui mais il n’est clairement pas capable de tenir sur ses jambes plus d’une demi-saison pour l’instant. La faute à pas de chance ? Un peu de sa faute (voire beaucoup selon son GM) ? Sûrement les deux, mais ce qui est sûr c’est que quand Williamson est sur le terrain il fait partie des tous meilleurs de la ligue. Une production offensive de grand timbré, à laquelle il a même ajouté quelques passes décisives en plus cette saison, Z est une bête, une vraie, mais une bête blessée.
Brandon Ingram : pas épargné non plus par les blessures, BI a cependant continué sur la lancée de ses dernières saisons. C’est à dire ? C’est à dire qu’on est passé du petit gars talentueux nonchalant aux Lakers à la vraie star des Pelicans. Une saison en 25/6/5, et surtout un énorme run à partir de fin février pour tenter de faire battre des ailes des Pelicans chancelants. Après le All-Star Break, Brandon n’a manqué que deux matchs et a tapé la barre des 30 points à neuf reprises. Indispensable, mais trop souvent dispensé.
C.J. McCollum : C.J. McCollum a C.J. McCollumé toute la saison. 21 points, 6 passes, mais des pourcentages pas toujours au top – allez voir le match de play-in si vous ne me croyez pas -, on sait ce qu’il sait faire (attaquer) et ce qu’il ne sait pas faire (défendre). Le All-Star qui n’en sera jamais un a montré sur une saison complète que ce n’était pas une mauvaise idée de lui faire confiance en tant que poste 1. Option 3 sur le papier mais option 2 dans les faits, la dernière perf de l’année de Christian James contre OKC donne raison au papier.
Trey Murphy III : +17 minutes sur le parquet, +9 points de moyenne par match, et même une place de starter grattée suite à l’absence de Zion, s’il y avait un Most Improved Pelican, pas trop de doute sur son identité. Trey saute haut, Trey défend, Trey shoot bien, Trey a le smile, c’est une Trey bonne saison. À voir le rôle du bonhomme en cas de présence de Zion et Brandon sur le long terme, mais NOLA tient un diamant brut entre ses doigts, en bonne santé pour une fois.
Jonas Valančiūnas : s’il y a un poste où Willie Green n’a pas à s’en faire, c’est peut-être celui de pivot. 14 points, 10 rebonds et un peu moins d’1 block de moyenne en 79 matchs, Jonas nous a offert du Valančiūnas dans sa forme la plus pure. Quelques 3-points pour faire avancer le schmilblick et ça nous donne un pivot moderne qui prend de la place… sans trop en prendre. De la défense, de la régularité, une barbe toujours bien taillée, JV a bien mérité un été de pêche tranquillou.
Herbert Jones : c’était le Gérard d’Or de Bastien, mais il n’y a pas eu la progression espérée. Niveau défense, c’est toujours aussi sérieux, cependant la production n’a pas bougé d’un iota, comme son utilisation toujours autour des 30 minutes par match. Herb souffre de la comparaison avec Trey Murphy cette saison, mais vu le profil du gamin on reste dans le train pour encore quelques temps. Surtout, on n’a aucun doute sur son utilité dans une équipe élite quand les Pels seront au complet.
Naji Marshall : une autre jolie progression dans le roster de Willie Green. Le swingman a profité des différentes absences pour gratter des minutes, quelques titularisations, et même aller chercher quelques soirées autour des 20 points. Les pourcentages ne sont pas les meilleurs (40% au tir et 30% à 3-points), mais Naji sait défendre et prend les miettes qu’on lui donne.
Jose Alvarado : on n’avait pas autant aimé un voleur depuis Robin des Bois. Jose s’est spécialisé dans la subtilisation de ballons après une remise en jeu et ça nous éclate. On croirait pas, mais GTA est aussi un vrai joueur de basket qui sait foutre le ballon dans le panier (33% de loin). Le genre de gars à qui on ne file pas 8 000 ballons par soir, mais c’est pas grave il préfère les piquer.
Josh Richardson : récupéré aux Spurs en cours de saison, Josh est venu faire ce qu’on lui a demandé : défendre sur les postes extérieurs, leur voler des ballons et marquer quelques paniers. Un apport intéressant en sortie de banc au vu de son rôle.
Willy Hernangomez : non, c’est “l’autre” qui joue dans Hustle (Le Haut du panier, en français). Willy Hernangomez joue peu, et jouerait sûrement encore moins si Jaxson Hayes n’était pas Jaxson Hayes. Un trophée de MVP de l’EuroBasket 2022 pas récompensé en Louisiane malgré une productivité toujours intéressante. 7 points, 5 rebonds en 12 minutes, voyons voir si les Pelicans activent leur team option.
Larry Nance Jr : difficile de trouver une meilleure définition du mot soldat. Larry défend, prend les ballons qu’on lui donne en attaque, le tout avec efficacité et sans se plaindre. Des minutes en tant que pivot ou poste 4, voilà un role player qui role play. Bonus, l’ancien Laker a posé sa meilleure saison en terme d’adresse au tir (61%). Une ombre au tableau, les absences régulières au cours de la saison qu’il finit à 65 matchs.
Devonte Graham : une adresse toujours aussi cata, un trade en milieu de saison, je vous laisse faire le lien entre ces deux informations.
Jaxson Hayes : un pétage de plombs en Playoffs la saison dernière, plus beaucoup de minutes cette saison, ça sent le roussi pour Jaxson. Dommage, parce que son profil pourrait clairement apporter dans le Bayou, ou dans beaucoup d’autres équipes NBA. Quand tes antécédents sur et en dehors des parquets ressortent avant tes perfs ballon en main, c’est souvent mauvais signe.
Kira Lewis Jr. : “chette année ch’était vraiment pas cha Kira.” Celle-là elle est pour la commu colombienne. Deux pointes au-dessus des dix points en janvier, wouhou !
Dyson Daniels : une saison rookie discrète pour Aspirateur Daniels, notamment du à sa fragilité physique. DD a eu ses minutes, mais DD ne s’est pas beaucoup montré. Drafté pour ses qualités de couteau suisse, Daniels a joué à peu près régulièrement tout au long de la saison. Un peu plus de viande, un peu plus de ballons, et Dyson aspire tout la saison prochaine ?
Garrett Temple : Garrett s’accroche toujours et encore à son spot NBA. Nos vets ont du talent, mais nos vets ne jouent plus beaucoup surtout. 37 ans, une année de contrat, ça sent le Farewell Tour pour l’ami Temple.
Dereon Seabron : cinq premiers matchs en carrière, on attendra un peu avant de savoir si on à affaire à la version aquatique de LeBron James ou si c’est vraiment Seabron tout court.