Les notes de Hornets – Heat : Charlotte se réveille après la pause, Terry Rozier se la joue Scary Terry

Le 30 janv. 2023 à 00:24 par Clément Hénot

Terry Rozier
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Une saison NBA ce sont des matchs, des mecs qui les regardent et qui en parlent, mais aussi des mecs qui les regardent et qui les notent. Vengeance probable après une jeunesse passée à collectionner les zéros, et occasion rêvée en tout cas de lâcher de la punchline au kilo. Cette saison encore la Team Notes vous ravira donc de son imagination sans faille, en essayant tout de même de parler un tout petit peu de basket. Chiche ?

Un match à 19 heures entre Hornets et Heat, pile à l’heure du repas. On était à deux doigts de faire la grève de la faim, mais on n’aurait pas vu les signes de gang de Terry Rozier ni la remontada instiguée par P.J. Washington qui a dû donner des sueurs froides aux fans du PSG.

# Charlotte Hornets

Mason Plumlee (6) : on l’a vu partir au drive pour déborder Bam Adebayo et finir au lay-up en fin de match. Normalement demain, si tout se passe bien, vous devriez croiser une poule avec des chicots.

P.J. Washington (7,5) : il a été capital lors de la remontée des Hornets pendant le troisième quart-temps. Logique en voyant son nom de famille. S’il était tout naze, il se serait appelé PJ Saint-Etienne, tout simplement.

Gordon Hayward (8) : un match sponsorisé par Swiffer et Sanytol tant Gordon Hayward a été nickel ce soir. 7/7 aux tirs et aucune perte de balle pour le Monsieur Propre du soir, qui a visiblement subi une greffe de cheveux.

Terry Rozier (8,5) : le Rozier a été à l’image de son équipe et de son blaze, il a plié mais n’a pas rompu. Deux buzzer-beaters, des paniers ultra compliqués et quelques célébrations bien juicy. Scary Terry a sorti son plus beau masque d’Halloween, un 29 janvier donc. Le décalage horaire sans doute…

LaMelo Ball (6,5) : avec des flammes sur le bras droit, des ailes d’ange sur le torse, une Ferrari dorée et LaVar dans son arbre généalogique, LaMelo Ball n’est pas passé loin de faire de la télé-réalité au Pays de l’Oncle Sam, heureusement qu’il est assez doué au panier-ballon. On peut donc dire qu’il a eu du… Ball.

Jalen McDaniels (4) : 0/5 à 3 points, 1/6 en tout. Si vous cherchez un appartement à acheter, sachez que Jalen McDaniels vient de sortir de terre un programme neuf.

Dennis Smith Jr. (5) : un différentiel de +19 mais des stats pas non plus exceptionnel. Des initiales et un rendement de voiture Citroën.

Mark Williams (6) : de la combattivité et un don de soi pour ce grand dadais. Et non, on n’a pas de vanne cette fois-ci.

JT Thor (5) : peu de temps de jeu pour lui, insuffisant même pour dégainer son célèbre marteau. Le chemin est encore long pour devenir Iron Man, le meilleur personnage de Marvel.

# Miami Heat

Bam Adebayo (6,5) : son petit tir à mi-distance après un dribble fait de réels dégâts dans les raquettes adverses, et sa polyvalence est toujours aussi appréciable. Par contre, se faire déborder par Mason Plumlee après avoir crié sur tous les toits que tu dois être All-Star et DPOY, c’est de la prison ferme normalement.

Caleb Martin (5) : sous les yeux de son jumeau qui était en tenue de ville pour l’occasion, Caleb a été égal à lui-même, combattif, valeureux, mais parfois limité offensivement. Erik Spoelstra est quand même un magicien.

Jimmy Butler (7) : il est toujours celui par qui passe la révolte en Floride. Le voir finir le match avec seulement 14 tirs tentés est assez invraisemblable, d’autant qu’il en inscrit 11. Il pourra se réconforter en se disant qu’il est l’un des seuls Jimmy à avoir percé, d’habitude ils ont des TN et des survêtements du PSG sur un quad.

Tyler Herro (7) : il a tenté de maintenir l’attaque du Heat à flot, mais forcément, avoir un Kyle Lowry dans son embarcation, ça augmente le risque de couler. Herro n’a pas bien passé son slip par dessus son pantalon, mais difficile de lui reprocher la défaite du soir.

Kyle Lowry (3) : sa ligne de stats est un trompe-l’œil, car Calorie n’a scoré que lorsque plus personne n’en avait rien à foutre. Dépassé comme les Tamagotchis, les casquettes plates ou les Puma Mostro, il a tenté de mitrailler derrière l’arc, mais ça ressemblait plutôt à un lance-roquettes.

Victor Oladipo (4,5) : quelques runs intéressants mais un pourcentage globalement trop faible pour avoir un réel impact. Vivement l’arrivée de Wembanyama, que la NBA ait enfin un Victor à la hauteur.

Orlando Robinson (3,5) : un type qui s’appelle Orlando et qui joue à Miami, ça aurait dû tout de suite nous mettre la puce à l’oreille. Il peut au moins se vanter d’être le meilleur Robinson de son équipe.

Gabe Vincent (5) : il ne refusera jamais un tir, par contre il refuse souvent de rentrer ses tirs à 3-points également. 1/4 ce soir et un différentiel de -16. Gabe Vincent Cassé(l).

Max Strus (4,5) : peu en réussite de loin, ce n’est pas non plus son meilleur match de la saison, loin de là. On ne va pas sortir la même vanne sur H, on va aller demander à ChatGPT.

Score final : 122 à 117 pour des Hornets qui perdent des chances d’obtenir Victor Wembanyama l’été prochain. Le Heat, quant à lui, perd une précieuse victoire dans la course aux Playoffs et à l’avantage du terrain. Un résultat perdant-perdant en somme.