NBA Trade Deadline 2023 : le joueur qui va se faire transférer à 100%, selon la rédaction

Le 12 janv. 2023 à 17:02 par Nicolas Meichel

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La NBA Trade Deadline 2023, c’est dans moins d’un mois. Quel joueur va forcément se faire transférer d’ici au 9 février ? La rédaction de TrashTalk s’est penché sur la question. Voici sans plus attendre les réponses.

Nico M

Eric Gordon.

#FreeGordon. L’arrière vétéran n’en peux plus de jouer à Houston avec des gamins qui ne font pas de passes et dans une équipe où il n’y a aucune progression d’une saison à l’autre. On grossit le trait mais c’est Gordon lui-même qui le dit, preuve ultime que le temps est venu de mettre fin à cette relation qui ne va nulle part. À 34 ans, Gordon n’a plus le temps pour ce genre de conneries, par contre il a le temps pour aider une équipe ambitieuse qui cherche de l’expérience, du tir à 3-points et un coup de boost offensif (probablement en sortie de banc). Gordon possédant un salaire non garanti pour la saison prochaine et futur agent libre en 2024, son transfert arrivera peut-être enfin lors des quatre semaines à venir. En tout cas on l’espère pour lui.

Nico V

Eric Gordon.

Depuis le temps que M’sieur Gordon doit partir, il serait temps d’agir désormais. Ses propos récents sur les Rockets ont une drôle d’odeur d’adieu, comme s’il fallait qu’il dénigre son groupe – à raison attention, car Houston c’est vraiment naze – pour enfin trouver un ticket de sortie. Heureusement, les Fusées ont avec ce cher Rico une belle opportunité pour récupérer quelques sympathiques contreparties. Le bonhomme irait sans doute très bien dans une pluie d’effectifs pour renforcer le banc avant les Playoffs. Ses chiffres sont peut-être les pires de sa carrière, mais bon n’oublions pas que le garçon est à deux doigts de balancer aux journalistes qu’il joue avec des pipes. Son âge commence à le presser s’il veut finir sa carrière avec une bague, alors soyez bons en affaires messieurs de Houston et mettez fin à l’aventure commune d’un accord qui conviendra à tout le monde.

Arthur

Eric Gordon.

Le quarantenaire qui ne veut pas d’enfants. A connu les grandes heures du Club Med. Le jacuzzi à bulles dans les chambres. Les dessous de verre en marbre. Les chaînes adultes en accès libre. Se retrouve aujourd’hui envahi par les gosses malpolis. Et que ça boit à la bouteille, et que ça met la capuche en intérieur… Partisan du « c’était mieux avant ». Ses vieilles fréquentations ont migré au Club Robinson des Maldives. Eric Gordon n’a pas la force de s’intéresser à la nouvelle génération. Trop bruyante. Focalisée sur le paraître. On leur parle de tourner à 50% au tir, ils te parlent de tourner une pub Paco Rabanne. Le décalage est trop important. Quel autre choix que de partir ?

Alex T

Jae Crowder.

Puisqu’on doit choisir un partant certain, autant viser juste avec quelqu’un qui attend son départ depuis le début de saison. Au placard à Phoenix, Jae Crowder fera ses valises à la deadline et il ne manquera pas de courtisans. Il fera ses valises car les Suns ont besoin de renforts et de manière pressante. Peut-être qu’il y a un scénario improbable dans lequel il reste et il retrouve la rotation de Monty Williams mais j’en doute fort. Cela voudrait dire assumer que la mise à l’écart a été inutile et que les Cactus se sont privés d’un joueur utile pendant plusieurs mois de saison régulière pour rien. Sans oublier que le joueur est en fin de contrat cet été. Bref, l’heure du départ a sonné et c’est prévu pour février. Les enchères peuvent commencer.

Clément

Eric Gordon.

En ce qui me concerne, ça part “évidemment” sur Eric Gordon. L’arrière traîne son spleen cette saison à Houston et livre sa pire production statistique en carrière avec 11,7 points de moyenne à 42,3% aux tirs dont 36,2% depuis la baraque de Travis Scott. Le canardeur à la tête écrasée ne cache plus son mal-être et a déjà multiplié les déclarations remplies de seum, sur Twitter ou en conférence de presse, notamment à propos du manque de progression ou de collectif chez les Rockets. Il faut dire qu’au milieu de ces jeunes impertinents tatoués et férus d’Instagram, les victoires ne sont pas vraiment à l’ordre du jour et passent après les stats, les spotlights, la dernière pub de parfum Paco Rabanne ou encore le dernier outfit Amiri. Malheureusement, à 34 ans, le sixième homme de l’année et vainqueur du concours à 3 points en 2017 n’a plus le temps et veut une chance de jouer le titre. Autant dire que c’est mal barré pour les Rockets, qui feraient mieux de trader ce joueur qui fait la moue depuis des mois, qui conserve une belle valeur marchande et qui entre dans la dernière année garantie de son contrat.

Avana

Bojan Bogdanovic.

Sans grande originalité, mon client numéro 1 pour un déménagement avant le 9 février est Bojan Bogdanovic. Vous en conviendrez, la place d’un vétéran qui réalise, à bientôt 34 ans, sa meilleure saison au scoring en NBA (21 puntos à 48,4% d’adresse dont 41,6% du parking), ce n’est pas vraiment le local à poubelles de la Conférence Est. Plusieurs boards ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, puisque le Luka Modric de la balle orange est dans le viseur de plusieurs franchises avec des objectifs en postseason. On rappelle qu’il n’y a pas encore deux ans, le natif de Mostar (actuelle Bosnie-Herzégovine) était titulaire dans un Jazz numéro 1 de l’Ouest. Celui qui est également passé par les Pacers, les Wizards et les Nets est encore sous contrat jusqu’en 2025, de quoi envisager de compter encore sur ses services à moyen terme. Appel à toutes les teams ambitieuses donc, vous recherchez du scoring, du shoot, de l’expérience dans les ailes ? Formulez votre offre et libérez Bojan.

Louis-Emmanuel

Cam Reddish.

Pour moi, Cam Reddish. J’aurais pu choisir un autre nom, tant les candidats à un départ sont nombreux, mais la situation de l’ailier m’a tapé dans l’œil. L’ancien Dukie a été totalement mis au placard – à l’instar d’Evan Fournier – par Tom Thibodeau, quand ce dernier a décidé de réduire sa rotation. Les blessures consécutives d’Obi Toppin et R.J Barrett n’ont rien changé, si Vavane a eu droit à un retour sur les parquets, Reddish, lui, n’a plus jamais tâté le ballon en match depuis le 18 novembre. Le joueur de 23 ans possède tout de même plusieurs pistes dans la Ligue, notamment chez les Bucks et les Lakers. Drafté en 8ème position de la Draft 2019, celui dont on attend toujours l’explosion est un profil intéressant pour des franchises cherchant à apporter de l’énergie en sortie de banc. Capable de dégainer de loin, d’attaquer le cercle, sa polyvalence et son côté two-way attire quelques courtisans. Le board new-yorkais ne demande que 2 seconds tours de draft. C’est cadeau.