Markelle Fultz est en forme depuis son retour : le talent est toujours là, merci à son corps de le laisser tranquille
Le 20 déc. 2022 à 10:51 par Avana Rakotoson
Malgré la courte défaite du Magic face aux Hawks cette nuit (125-126), qui a d’ailleurs mis fin à la série de six wins consécutives des Floridiens, Markelle Fultz s’est mis en évidence, poursuivant ainsi sur la lancée d’un mois de décembre plutôt réussi jusqu’à présent. De quoi être optimiste pour la suite ?
Alors que les copains de Mickey ont été défaits par un Trae Young en feu que pas même Adil Rami et son légendaire extincteur n’auraient su éteindre, c’est bien Markelle Fultz qui a fini meilleur scoreur de son équipe avec 24 points inscrits (à 11/19 au tir dont 2/3 depuis Disneyland). Pour l’ancien Sixer, cela représente une belle performance, qui le place à seulement deux unités de son career-high au scoring, atteint en décembre 2020. C’est également la confirmation d’un solide mois de décembre au cours duquel, après avoir raté le premier mois et demi de compétition (orteil), il s’est immédiatement réinstallé comme meneur titulaire dès son retour, profitant il est vrai de la blessure de Jalen Suggs ainsi que de la volonté de Jamahl Mosley d’utiliser les qualités offensives de Cole Anthony en sortie de banc. Toujours est-il que, à défaut d’être toujours régulier (on pense à ses 20 points marqués face aux Bucks suivi d’un match à… 1 pion face aux Clippers), Fultz est un acteur important de la bonne dynamique du Magic, qui a mine de rien un bilan positif (6-5) depuis le retour sur les parquets de l’ancien de l’Université de Washington. Mais si l’on parle de retour, c’est qu’il y a malheureusement eu absence.
Et c’est bien là le drame de la carrière du meneur jusqu’à présent : les blessures, encore et toujours. Après des soucis récurrents à l’épaule qui ont pourri ses débuts en Pennsylvanie, Kelle semblait sur le chemin de la relance lors de sa première saison (2019-20) à Orlando – qui demeure à ce jour la seule lors de laquelle le first pick de la Draft 2017 a joué plus de 20 rencontres – avant d’être trahi par son genou au début de l’exercice suivant. Deux ans et demi après la seule saison pleine de sa carrière, cinq ans déjà après sa draft devant Jayson Tatum, De’Aaron Fox, Lauri Markkanen, Donovan Mitchell ou encore Bam Adebayo, l’ancien prodige va-t-il enfin pouvoir enchaîner et montrer ses qualités avec régularité ? Il faudra bien ça pour ne pas laisser définitivement une impression d’immense gâchis.
Si le talent est toujours là et que Markelle Fultz parvient à le montrer par intermittence, c’est toutefois la constance qui fera la différence à l’avenir. Mais avec ses perfs de ces dernières semaines, on peut dire qu’il y a de l’espoir quand même non ?