Les 10 bonnes raisons de suivre les New Orleans Pelicans sur la saison NBA 2022-23 : des supers mascottes qui font peur (et Zion Williamson)

Le 05 oct. 2022 à 14:40 par Gauthier Cognard

king cake baby
Source image : Youtube/TNT

Qui dit reprise de la saison NBA dit besoin de motivation. Et qui dit besoin de motivation dit…? Trouver des bonnes raisons ! Pour chaque équipe de la saison 2022-23, on a voulu se montrer utiles, serviables, et un peu drôles si le sujet le permet. Voici donc les 10 bonnes raisons de suivre les New Orleans Pelicans sur les prochains mois, entre interceptions masquées et oiseau pas très beau.

#1 : Herb Jones qui verrouille ton attaquant préféré

Ton attaquant préféré c’est qui ? Paul George ? Dans la poche de Herbert. Donovan Mitchell ? Pris dans la toile Jones. Devin Booker, tu dis ? Choix bizarre mais soit, de toute façon pour Herb Jones ça ne fait aucune différence : il verrouille tout ça et rien ne peut passer. Sa défense off-ball n’est pas mal non plus tiens, il est capable de venir aider ses coéquipiers un peu moins bons que lui dans le domaine, bref il sait tout faire pour protéger son équipe et ça fait peur à la Ligue. Surtout qu’il a déjà fait tout ça en étant rookie. Bruh.

#2 : Brandon Ingram en isolation

La NBA est une Ligue de un contre un et Brandon Ingram l’a bien compris. En revanche, la NBA est devenue une Ligue de tireurs à 3-points, et ça Brandon Ingram n’en a rien à faire. Lui c’est un puriste, un mec un peu à l’ancienne malgré son jeune âge, qui veut et sait tout faire en mode midrange game. Et tout ça bien souvent à la sauce isolation, laissez-moi faire les mecs après tout c’est ma franchise, de toute façon Zion n’est pas encore là. Et même avec Zion qui sera là, on sait bien que Brandon Ingram continuera ses exploits en isolation. Tout ça pour le régal de nos yeux. Allez, café compilation.

#3 : La venue d’Anthony Davis en ville

Comme son compère LeBron James, Anthony Davis retrouve sa nouvelle franchise quelques fois par saison. Bon, quand LeBron va à Cleveland, ça se passe en général très très bien pour lui. Quand AD joue à la Nouvelle Orleans ? On aurait pu penser que ça allait bien se passer après leur première réunion : 41 points à 50% au tir et 9 rebonds, victoire étriquée 114-110 pour les Lakers, Anthony Davis avait parfaitement réussi son retour. Mais depuis, rien ne va plus pour AD quand il débarque dans son ancienne salle. En fait, il ne fait ça que rarement puisqu’il a manqué trois des quatre dernières confrontations des deux équipes dans le bayou. Et quand il était présent, on ne l’a presque pas vu : 14 petits points et seulement 5 rebonds, on se cache quand même pas mal derrière LeBron James pour gagner. Tout ça sans public d’ailleurs, et le pauvre homme n’a même pas pu recevoir l’amour (ou non) de ses anciens fans. Cette saison, Anthony Davis devrait être en pleine forme (ou non) et pouvoir montrer, c’est prévu pour février, qu’il n’a pas peur de ce public qui l’a jadis adoré.

#4 : Antonio Daniels en col roulé

Certains commentateurs sont connus pour leur gimmick, ce qu’ils répètent souvent parce que ça marche. D’autres pour leur excitation, leurs envolées au micro quand leur équipe gagne. Antonio Daniels, lui, l’est pour son… style vestimentaire. Pas de pull rose à la Kyle Kuzma ou de folie à la Russell Westbrook, non, Antonio n’a besoin que d’un accessoire : le col roulé. Qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, on s’en fout puisqu’on parle de NBA et que ça se joue en intérieur, mais lui… a froid. Il se protège donc le cou et par la même occasion les cordes vocales, puisque après ses muscles lors de sa carrière de joueur, elles sont son nouvel outil de travail. Une décision intelligente qu’on a décidé de saluer.

#5 : C.J. McCollum qui drive les petits jeunes

C.J. McCollum ailleurs qu’à Portland, on n’était pas sûr de voir ça un jour. Mais ça y est et ça fait même plusieurs mois que ça dure, Ceejay a un nouveau rôle, celui de vétéran entouré de jeunes à polir, à développer, à encadrer et à mener. Et ça, ça peut donner un C.J. McCollum nouveau, moins scoreur peut-être quoi que ce n’est pas garanti, mais plus efficace et plus altruiste et donc peut-être un peu moins carotteur en TTFL, en tout cas on l’espère tous. Il a déjà d’ailleurs enregistré sa meilleure moyenne en carrière avec 5,8 assists sur sa demi-saison avec les Pelicans même s’il va falloir plus de matchs pour se faire une vraie idée.

#6 : le comeback de Zion Williamson

Zion Williamson est aussi une bonne raison de regarder les Pels depuis son arrivée en Louisiane. Du coup, on a regardé les Pels à peu près dix fois puisqu’on on a l’impression que c’est le nombre de matchs qu’il a joué. On est évidemment dans l’exagération sévère, mais on l’a genre vraiment très peu vu : 24 matchs sur sa première saison, 67 sur la deuxième… et un bon zéro pointé lors de la troisième. Et cette deuxième saison à 67 matchs, c’est comme par hasard celle où il est devenu All-Star, avec 27 points de moyenne, une stat parmi les toutes meilleures de la Ligue. Cette année ? Zion annonce la couleur : il n’a jamais été aussi en forme, il a perdu du poids et gagné et détente (c’est vraiment possible, ça ?) et il est là pour rappeler à tout le monde qu’on l’avait désigné comme le successeur de LeBron James quelques années même avant sa draft. Et si c’était enfin l’année de la consécration pour Zion ?

Zion Williamson’s 1 year bosh transformation 😨💪 pic.twitter.com/iN4OuYNYbA

— Ingram Alerts (@IngramAlerts) September 30, 2022

#7 : Jose Alvarado en presse tout-terrain

La presse tout-terrain en NBA, ça n’existe pas ou presque. Mais certains aiment se faire une spécialité de ce qui est original. C’est le cas de Jose Alvarado, qui a montré tout son talent et son hustle tout au long de la saison dernière et jusqu’aux Playoffs. Et ça paye, puisqu’il a réalisé quelques interceptions bien senties, sans même avoir à se cacher derrière les coachs adverses à la façon Marcelo Huertas. Les adversaires vont-ils se laisser avoir cette saison ? Il y a fort à parier que oui puisqu’ils ont quand même d’autres choses à travailler. Et on risque donc d’avoir ce petit highlight de temps en temps au réveil, si on part du principe qu’on dort la nuit, évidemment, tu connais.

#8 : Larry Nance Jr. et Jaxson Hayes au alley-oop

Larry Nance Jr. vient de prolonger chez les Pelicans. Jaxson Hayes a pour sa part évité le pire lors de son procès pour plusieurs chefs d’accusation. En évitant tout jugement de valeur quant à cette décision, on peut dire qu’on est content de voir ces deux-là “sur le terrain”. Et surtout pour une raison qui les unit : leur hops, leur détente comme on dit en Français, leur capacité a être trouvés sur alley-oop et à nous en mettre plein les mirettes. Allez, voici un petit best-of de l’un, on vous laisse aller chercher les highlights de l’autre.

#9 : les mascottes

Les Pelicans et les mascottes… c’est franchement pas ça. Pierre le Pélican a un joli nom français, ça respecte les racines de la Nouvelle Orléans et ça fait plaisir, mais son design a dû être revu parce qu’il terrifiait trop d’enfants. Aujourd’hui, Pierre est un pélican tout ce qu’il y a de plus normal mais la franchise aime vraiment faire peur. Entre 2014 et 2017 elle a présenté au monde sa nouvelle mascotte, le King Cake Baby, le King Cake Baby étant la version nouvelle-orléanaise de la fève dans la galette des Rois. C’est la même tradition que chez nous si vous voulez, si ce n’est que la fève est un… bébé en plastique. Et les Pels ont crû bon de le reproduire à taille humaine. Une abomination qu’on a décidé de vous mettre en image de couverture de cet article pour vous faire flipper ou marrer, c’est selon.

#10 : les discours de Willie Green

À chacun sa méthode de coaching. Certains restent calme en toutes circonstances, certains sont toujours énervés, d’autres soufflent le chaud et le froid. Ce qui est sûr, c’est qu’un grand coach sait donner de grands discours, et Willie Green l’a déjà montré pour sa première saison en tant que head coach. Un discours en particulier est resté dans les annales : en avril, les Pelicans jouent leur qualification en Playoffs face aux Clippers et sont menés de 10 points avant le dernier quart. Moment que choisit Willie Green pour sortir son meilleur speech et pousser ses joueurs à ne rien lâcher. Résultat, un dernier acte de haut vol et voilà les Pels en play-in.

“You’ve got to fight!”

Head Coach Willie Green’s message to the Pelicans heading into the 4th QTR 😤 pic.twitter.com/vSFjwXbJni

— NBA on TNT (@NBAonTNT) April 16, 2022

“On a pris leur meilleure droite. Menés de 10 en début de dernier quart. Levez la tête. C’est pour ces moments qu’on vit. C’est pour tout ça qu’on a bossé dur. On lâche rien. On lâche putain de rien ! Vous devez vous BATTRE. VOUS DEVEZ VOUS BATTRE !!”

#11 : les retrouvailles avec les Suns

Ah, mince, ça fait donc onze raisons, mais bon pani pwoblem parce qu’on a vraiment envie de suivre les Pelicans cette année. On vient de vous parler de Willie Green et de ses speechs, la transition est donc toute trouvée : l’ancien coach assistant des Suns (avec qui il a fait une finale NBA tout de même) retrouvera son ancienne franchise quatre fois cette saison. Et la dernière rencontre a été forte en émotion : un premier tour de Playoffs accroché, remporté 4-2 par Phoenix non sans difficulté, et les larmes de Willie Green dans les bras du coach adverse, Monty Williams. On a hâte de revoir ça, en saison régulière déjà, surtout avec les progrès que ces Pelicans vont faire.