Herb Jones, jeune Pelican plein d’avenir : une saison rookie pleine de promesses, NOLA tient peut-être déjà son meilleur garde du corps

Le 05 oct. 2022 à 16:10 par Mattis Monier

Herb Jones 8 avril 2022
Source image : NBA League Pass

Méconnu du grand public à son arrivée dans la Ligue, Herb Jones a inscrit son nom en NBA parmi les très belles surprises de l’année. Énorme défenseur et excellent dans le mouvement sans ballon, l’ancien pensionnaire d’Alabama a été l’un des grands artisans du succès des Pelicans pendant la deuxième partie de saison.

Il y avait trois rookies la saison passée à NOLA. Le 17ème choix de la Draft Trey Murphy III, Jose Alvarado (non drafté), et Herb Jones, le 35ème choix de la même cuvée. Et les trois ont su prendre une place de choix dans l’effectif des Pelicans dès leur première exercice. On peut donc dire que David Griffin a fait un excellent boulot de recrutement, sans parler des transferts et signatures opérés pendants la saison. Mais le gamin qui a particulièrement retenu notre attention dans les derniers mois se nomme Herb Jones. Dès que Willie Green lui a fait confiance, le gamin a su saisir sa chance et montrer qu’il était déjà prêt pour le grand bain. Ce gamin-là ? Typiquement le gars contre qui vous détestez jouer. Long comme pas possible avec ses 2,13m d’envergure, on le soupçonne d’avoir en réalité une envergure de 3m87 tellementtous les ballons finissent entre ses mains. Avec ses 1,7 interception par match, le rookie a terminé sixième de toute la NBA dans ce registre. Le genre de mauvaise Herb dont toutes les attaques veulent se débarrasser qui, à l’université d’Alabama, avait déjà reçu de nombreuses distinctions pour ses qualités de défenseur.

Cette saison, Herbert de son complet touchera 1,7 million de dollars. Des brindilles quand on voit le potentiel et l’énergie qu’il apporte à cette équipe de New Orleans déjà bien fournie sur le poste d’ailier, Pelouse Jones pouvant jouer des coudes également dans la peinture. Physiquement très similaire à son copain Trey Murphy, il rejoint ainsi Brandon Ingram pour former un trio d’ailiers aux longs bras capables de switcher sur tous les postes extérieurs et enquiquiner les opposants avec leur Q.I basket et leur mobilité. Ayant effectué un cursus scolaire complet, Herb aura déjà 24 ans au début de cette nouvelle saison NBA et il affiche un niveau de jeu et une maturité qu’un mentaliste uniquement aurait pu prédire pour une première saison. Un mentalisme ou simplement David Griffin. Herby ne devrait pas commencer les matchs sur le terrain cette saison – si l’équipe est au complet – car les Pelicans vont sûrement faire débuter Jonas Valanciunas, mais s’il continue sur sa lancée, nul doute qu’il les finira dans une lineup small ball pour créer ce verrou défensif qui peut tant faire la différence. Fini l’inconnu, Herb Jones est bien parti pour durer en NBA avec ses 9,5 points de moyenne (48% au tir dont 34% du parking), 3,8 rebonds et 1,7 interception. Autre preuve de la maturité du garçon : il ne s’est pas dégonflé comme de nombreux rookies avant lui lors des premiers pas en Playoffs. Au contraire il a élevé son niveau de jeu, à l’image de son équipe : 10,7 points (48% au tir dont 42% à longue distance) lors des six rencontres face aux Suns, incarnant ainsi à merveille cette nouvelle hype autour des Pelicans.

Aucun doute, David Griffin a trouvé une pépite en Herbert Jones et on espère que ce dernier a trouvé un bon cadre à NOLA, dont le projet semble de plus en plus attractif et convaincant. Il peut même s’y installer à long terme aux côtés des autres forts potentiels que l’équipe regroupe. Mr Jones aurait-il trouvé en New Orleans sa Elizabeth Bowen ? La réponse le 19 octobre dans vos salles de cinéma NBA.


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