Damian Lillard jure fidélité aux Blazers et rêve toujours de titre : “Je sens qu’on peut gagner, je sens que ce moment va arriver”
Le 16 sept. 2022 à 06:44 par Alexandre Taupin
Leader des Blazers et présent depuis maintenant dix saisons, Damian Lillard se sent toujours aussi bien dans l’Oregon. Invité mercredi dans un podcast, le meneur All-Star a encore exprimé son envie de finir sa carrière au Moda Center.
Les joueurs passent, les entraîneurs changent, les GM même, mais s’il y a bien une constante du côté de Portland c’est la présence de Damian Lillard dans l’effectif. Depuis 2012 et sa draft par la franchise, le meneur donne tout pour mettre les Blazers en haut de l’affiche. Sans succès pour le moment… Pourtant, le joueur continue d’y croire, il veut sa bague et il la veut dans sa franchise. Hors de question d’aller monter une superteam du côté de L.A., de San Francisco ou encore à New York, c’est en tant que Blazer que Dame se voit soulever le trophée. On aurait pourtant pu croire que ce rêve se briserait lorsque ses dirigeants ont décidé de bazarder la moitié du roster, dont C.J. McCollum, durant la saison. Était-ce le signe que la franchise allait vouloir reconstruire en profondeur ? Le signal que les enchères pour Damian Lillard pouvaient débuter ? Non, Joe Cronin a toujours publiquement fermé la porte à un trade de sa star. Pour éviter tout doute dans l’esprit des uns et des autres, les dirigeants ont même offert un nouveau bail à leur leader durant la Free Agency. 2 ans supplémentaires et 122 millions de dollars, voilà le tarot mis sur la table et Lillard les ajoute aux trois années qu’il lui restait déjà, ce qui nous donne un Dame Dolla verrouillé jusqu’en 2027 ! Il ira alors sur ses… 37 ans. De quoi imaginer le meneur aller jusqu’au bout et ranger les sneakers en ayant joué pour une seule et même équipe ? C’est en tout cas le souhait du joueur, qui l’a encore répété ce mercredi au The Dave Pasch Podcast.
“Oui, c’est prévu [d’être un Blazer pour la vie, ndlr]. J’ai eu ma part de gens qui m’ont dit : “Mec, tu dois sortir de là ! Tu dois faire ceci, tu dois faire cela”. Mais je ne suis pas du genre à laisser les autres décider pour moi. Je vais toujours faire selon ce qui est le mieux pour moi et selon ce que je ressens vraiment dans mon cœur.” […]
“Je suis naturellement loyal, je suis loyal envers l’organisation, mais cette loyauté, elle est aussi envers la personne que je suis. Je suis loyal envers qui je suis et envers ce en quoi je crois. Je pense que je peux y arriver. Maintenant, tout le monde pourrait dire “Les Blazers ne gagneront jamais. Ils doivent faire ceci, ils doivent faire cela”. Mais ce n’est pas comme ça que je vois la situation. Je sens que nous aurons une chance de gagner, je sens que ce moment va arriver, je sens que cette opportunité va arriver. Et c’est tout.”
Attaché à ses couleurs, Lillard croit donc fermement que les Blazers auront une chance de gagner un titre dans les prochaines années. Pour cela, il faudra des joueurs de talent pour l’entourer et le GM n’a pas chômé cet été en ajoutant Jerami Grant et Gary Payton II au roster, ainsi que Shaedon Sharpe via la Draft. Suffisant avec ce qui est déjà en place pour viser les premières places à l’Ouest ? Cela semble quand même compliqué sur le papier mais Dame est satisfait de ce qu’il voit et de la direction prise par sa franchise.
“Gary Payton est là, Jerami Grant est là, Ant (Simons) semble prêt à exploser. Je me sens en bonne santé, nous avons récupéré Josh Hart, notre septième choix dans la draft, Shaedon Sharpe, qui est un talent mondial, Nas Little qui revient de blessure et se sent en bonne santé. Trendon Watford, qui n’a pas été drafté et a fini par obtenir un contrat garanti, et maintenant il est l’un de ces joueurs à tout faire. Il peut tirer, il peut passer, il comprend ce qui se passe. Nous avons Nurk ! Nous avons beaucoup de gars et je sens qu’on a l’étoffe pour devenir une grande équipe.”
Damian Lillard est toujours aussi attaché à l’idée de finir sa carrière avec les Blazers et il compte bien ranger les sneakers au Moda Center. Avec ou sans bague au doigt, ça c’est une autre histoire.
Source texte : The Dave Pasch Podcast