Terry Tarpey a volé le ballon de la qualification : comme un symbole, car cette Équipe de France a besoin de tout le monde
Le 10 sept. 2022 à 16:02 par Mattis Monier
Comme un symbole, Terry Tarpey a donc intercepté le ballon de la gagne face aux Turcs pour accrocher la qualification. Une action qui illustre bien l’EuroBasket que l’ailier français est en train de réaliser : dur en défense, malin, et toujours bien placé. Pas le meilleur joueur français ce soir, mais sans lui, les Turcs seraient peut-être en train de célébrer la victoire qui leur était pourtant offerte sur un plateau (coucou Cedi Osman).
Nous sommes en prolongation. Il reste huit secondes à jouer dans ce match absolument fou. La France est devant d’un point après que Rudy Gobert ait raté ses deux lancers francs. Furkan Korkmaz, qui en a planté déjà 18 dont 5 dans cette prolongation, est défendu par Amath M’Baye. Le shooteur des Sixers essaye de se créer un tir mais il est bien défendu. Il tente un cross dans le dos, perd le ballon, et devinez qui surgit pour l’attraper et traverser le terrain jusqu’à ce que le buzzer sonne ? Vous l’aurez compris, c’est notre ami double T. C’est l’action décisive de cette fin de match, celle qui permet d’anéantir les espoirs de victoire des Turcs, celle qui permet de faire oublier passer les deux lancers ratés de Rudy. Et c’est aussi celle qui permet de confirmer tout le bien qu’on pensait de MONSIEUR Terry Tarpey.
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Encore une fois, les Bleus nous ont fait suer nos races, et encore une fois, Terry Tarpey a donc répondu présent après avoir passé de longues minutes sur le banc. Quand Timoté Luwawu-Cabarrot est sorti pour 5 fautes, c’est vers lui que Vincent Collet s’est tourné, et comme d’habitude, il n’attend pas une seule seconde pour avoir un impact positif, prêt et frais comme un gardon. À l’image de sa campagne, Terry est plus terrible que terrine, Terry ne déçoit pas, ou très peu, et même si son match fut relativement timide, quoique très propre (2 points, 3 rebonds, 2 interceptions, aucune perte de balle), c’est encore lui qui a le dernier mot, pour le plus grand bien des français.
Il fallait bien que ce soit lui qui intercepte ce ballon. Il le fallait, et ce n’est pas une coïncidence qu’il soit là au bon moment, au bon endroit. Alors Terry, on se répète mais s’il-te-plait, ne change rien. Surtout pas face aux serbes au gagnant de Serbie – Italie, que l’on affrontera en quarts de finale mercredi.