Derrick Williams s’engage avec le Panathinaikos : à 31 ans, le 2e choix de la Draft 2011 continue son épopée européenne

Le 15 juil. 2022 à 18:23 par Arthur Baudin

Derrick Williams
Source image : YouTube

Ce samedi, Derrick Williams s’est engagé avec le club grec du Panathinaikos. On aura beau dire ce que l’on veut, c’est une suite de carrière tout à fait honorable pour un second choix de draft, pas toujours à la hauteur des attentes placées en lui. Dans un référentiel d’espace-temps, l’Euroligue n’est pas forcément LE fantasme du moment, mais ça fait toujours son effet sur le CV.

Dans la famille des haut choix de draft disparus des radars amerloques, on demande Derrick Williams. Sélectionné en 2e position de la cuvée 2011, l’ailier-fort passé par Minneapolis, Sacramento, New York, Miami, Cleveland et les Lakers, vient de s’engager pour une saison avec le club grec du Panathinaikos. Depuis 2018, le faux D-Will fait la tournée des grandes institutions européennes. Après être passé par le Bayern, Fenerbahce et Valence, Williams sort d’une belle saison avec le Maccabi Tel-Aviv : 9.6 points à 52% au tir dont 40% à 3-points, 3.5 rebonds et 1.2 assist en “seulement” 21 minutes par rencontre. À 31 ans, son palmarès se résume à une Coupe de Turquie (2019) et un titre de champion en Allemagne (2019). C’est deux trophées de plus que Dimitri Payet, mais bien trop peu pour le statut qui est le sien. Celui d’un ancien crack des Wildacts d’Arizona promis à une immense carrière, soudainement disparu des radars après une saison sophomore à 12 points à 43% au tir dont 33% du parking, et 5.5 rebonds. Ce n’était pas moche dans les chiffres, mais le mental n’a pas suivi.

‼️ Done deal: #DerrickWilliams, picked at No2 on 2011 #NBAdraft has agreed with @paobcgr for an one year contract. Plus, #AndrewAndrews signed 1+1 with the Greens.

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— StavrosBarbarousis (@sta_ba11) July 15, 2022

L’info de sa signature au Pana nous vient de Stavros Barbarousis – journaleux pour Eurohoopsnet – plus connu sous le nom de Steven Barberousse. Sans mentir, on n’a absolument pas suivi le joueur depuis son départ de NBA, mais on sait qu’il n’a jamais quitté l’Euroligue depuis sa signature au Bayern, à l’été 2018. Son arrivée en Grèce ne fait pas exception à la règle. Cette saison, le Pana a terminé à la 13e place de l’Euroligue, manquant de peu beaucoup une qualification pour le Final Four 2022. Avec Derrick Williams dans sa raquette, l’institution grecque va gagner en verticalité et surtout, en gueule. Sur le parquet, c’est un joueur. En dehors, c’est toujours un nom. Il n’a encore “que” 31 ans et peut sortir une belle saison avec le Pana. Le prendre dans ce sens est un peu réducteur, mais le plus prestigieux des titres européens réparerait le bust. Tout cas, sommes pressés de le voir à l’œuvre contre l’ASVEL et Monaco. Et contre le Paris Basket aussi, sûrement dans un ou deux ans, quand le club aura récupéré sa qualification en proposant de l’argent et un showcase de Niska.

Le suivra-t-on davantage la saison prochaine ? Si on ne l’a pas suivi cette saison alors qu’il jouait déjà en Euroligue, probablement pas. Réécrira-t-on un papier sur lui dans un an, à l’occasion de sa nouvelle signature, pour dire qu’on le suivre davantage alors que c’est faux ? Probablement aussi.


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