Bradley Beal n’est toujours pas fan des superteams : “Gagner ici signifierait bien plus que de partir et jouer avec quatre All-Stars”
Le 09 juil. 2022 à 01:19 par Nicolas Meichel
En prolongeant pour un très gros pactole aux Wizards lors de la Free Agency, Bradley Beal a non seulement rempli son compte en banque bien comme il faut mais il a aussi confirmé sa fidélité à sa franchise de toujours. Les superteams, c’est pas trop son truc. Ce qu’il veut, c’est gagner à Washington et nulle part ailleurs. Bonne chance hein.
Bradley Beal est l’homme d’une seule franchise. En tout cas pour l’instant. Sélectionné en troisième position lors de la Draft NBA 2012, Bealou évolue toujours dans la capitale US une décennie plus tard, lui vient de prolonger l’aventure à D.C. pour cinq années supplémentaires et 251 millions de dollars. 251 millions de raisons de rester diront certains, mais la fidélité du bonhomme est réelle et ce dernier a réaffirmé ses objectifs lors d’une conférence de presse vendredi suite à l’officialisation de son nouveau deal. Et son objectif ultime à Bradley Beal, c’est de ramener une bannière de champion à la Maison Blanche, ce qui serait une première depuis… 1978. Eh ouais, ça remonte, mais le challenge ne fait pas peur à l’arrière All-Star malgré cinq saisons consécutives sans la moindre série de Playoffs gagnée. Beal veut faire comme Dirk Nowitzki, il veut faire comme Giannis Antetokounmpo, des mecs qui ont réussi à emmener leur équipe de toujours au sommet sans jamais regarder ailleurs. Une rareté dans l’ère des superteams qui ont vu certaines des plus grandes stars s’associer pour enchaîner les bagouzes.
“Le fait de tout tenter et d’y arriver, cela signifierait tout pour moi” a déclaré Beal via NBC Sports Washington. “Cela signifierait beaucoup plus que de partir et jouer avec quatre All-Stars.”
On en connaît certains qui ne sont pas d’accord avec ça. Mais Bealou, lui, reste fidèle à ses principes. Et comme il le dit, rejoindre une dream team avec d’autres All-Stars n’est pas forcément synonyme de titre ou même d’épanouissement personnel.
“J’ai discuté avec des gars qui ont fait ça. Cela ne se passe pas toujours très bien. Ce n’est pas toujours fun. Cela ne se passe pas toujours comme vous l’imaginez. Vous pensez connaître un gars et c’est tout le contraire. C’est ce qu’on est en train de voir.
Donc vous suivez votre voie, vous accueillez la situation à bras ouverts. Cette franchise a toujours été là pour moi. Je crois au plus profond de mon cœur que je peux gagner ici.”
Si on peut avoir quelques doutes sur la capacité des Wizards de Beal à aller au bout un jour, le principal intéressé marque un point concernant les challenges entourant une superteam. Les Nets sont le dernier exemple, et peut-être le plus marquant, de la fragilité qui peut entourer la réussite d’une association de stars. Un peu plus d’une semaine après la demande de transfert de Kevin Durant, le championship project de Brooklyn semble déjà être de l’histoire ancienne, Kyrie Irving étant également sur le départ et James Harden ayant déjà fait ses valises pour rejoindre Philly il y a plusieurs mois. La “superteam” des Lakers version 2021-22 représente un autre fail monumental, eux qui n’ont même réussi à atteindre le play-in tournament cette année malgré un très gros roster sur le papier. Tout ça pour dire que les associations de stars via la Free Agency ou de grands transferts ne sont peut-être plus autant à la mode qu’il y a quelques années, surtout avec le titre de Milwaukee en 2021 et Golden State en 2022. Et Bradley Beal aimerait bien à son tour représenter ce changement de tendance en portant sa franchise d’origine le plus haut possible.
Sous contrat jusqu’en 2027 avec les Wizards et possédant même une no-trade clause ainsi qu’une player option sur la dernière année, Bealou a un contrôle total sur son avenir. Et son avenir, il le voit uniquement à Washington, où il espère un jour remporter ce fameux titre NBA. Il est bien optimiste, mais on ne peut que souligner sa persévérance.
Source texte : NBC Sports Washington