Bradley Beal et les Wizards c’est parti pour durer : no-trade clause dans le contrat, le 10ème joueur de l’histoire de la NBA à en avoir une
Le 07 juil. 2022 à 11:29 par Valentin Perrot
On le sait, Bradley Beal ne fait pas les choses à moitié. Visiblement pas rassasié par le fait d’avoir signé son nouveau contrat max à Washington pour un montant historique, l’arrière s’est même permis de négocier une no-trade clause. Une option très rare, qui lui assure que sa franchise ne l’enverra pas à l’autre bout du pays sans son accord au cours des prochaines saisons.
Il n’y a pas à dire, Bradley Beal est très fort. Sur les parquets déjà, où il met la misère à ses défenseurs depuis une dizaine d’année mais également, voire encore plus, pour gérer le business en coulisses. Si la prolongation de BB dans sa franchise de toujours pour un nouveau gros contrat était attendue, elle s’est concrétisée avec des options encore plus avantageuses que prévu pour le joueur. Avec à ses côtés le très influent agent Mark Bartelstein, Bealou a mené les négociations comme un boss pour obtenir à-peu-près tout ce qu’il voulait des Wizards. En plus d’un contrat long (5 ans) et historiquement rémunérateur (251 millions de dollars), il a réussi à convaincre son management d’intégrer quelques options plutôt sympas au deal. La première d’entre elles est connue sous le nom de no-trade clause. Cette option porte bien son nom, puisqu’elle permet au joueur de s’opposer à un trade le concernant pendant toute la durée de son contrat. Elle est d’ailleurs appliquée automatiquement dans certains cas (comme par exemple quand un joueur ne signe que pour un an ou avec une deuxième année en option), mais c’est beaucoup plus rare de la voir négociée dans un deal. Un vrai luxe pour Bradley, qui ne semble pas motivé à l’idée d’être envoyé du jour au lendemain à Sacramento ou Indianapolis si son aventure dans la capitale tourne mal d’ici quelques années.
Bradley Beal is just the 10th player in NBA history to have a No-Trade Clause in his contract ✍️
Take a look at the other names ⬇️ pic.twitter.com/JwrEY2wkqb
— BasketballNews.com (@basketbllnews) July 7, 2022
On se rend surtout compte de l’exploit accompli par Beal lorsque l’on se penche sur les cas précédents de joueurs qui ont négocié avec succès cette clause. Le checking a été rapide puisqu’ils ne sont que 9 dans l’histoire de la Ligue : LeBron James, Kevin Garnett, Carmelo Anthony, Dirk Nowitzki, Kobe Bryant, Dwyane Wade, Tim Duncan, David Robinson et John Stockton. On a déjà vu pire casting et Bradley profite de ses talents de businessman pour intégrer cette liste prestigieuse. Il est d’ailleurs le seul joueur à posséder cette clause dans son contrat actuel en NBA. Et on n’oubliera pas de mentionner deux autres options que l’arrière et son agent ont aussi intégré au deal : une player option valable pour la 5ème saison ainsi qu’un trade-kicker à 15%, qui permet au joueur de récupérer un bonus dans l’éventualité d’un trade. Autant dire que le N°3 de la Draft 2012 a mis à-peu-près toute la ville de Washington à ses pieds avec la signature de ce nouveau contrat.
Avec ce nouveau contrat, il n’y a plus aucun doute sur le fait que Bradley Beal est devenu LE boss de Washington. Montant, durée, options, Bealou a décidé de ne pas choisir et de partir sur un forfait tout inclus. Avec un management qui s’est visiblement couché devant les demandes de sa star, on a rarement vu un contrat aussi avantageux gratté par un joueur. Un all-in de la part des Wizards qui pourrait se payer cher si la franchise ne progresse pas malgré un Bradley Beal bien confortable et dans son prime.
Sources : ESPN, Sports Illustrated , Basketball News