Victor Wembanyama va quitter l’ASVEL : Paris Basket, Metropolitans 92… où jouera la licorne française la saison prochaine ?
Le 29 juin 2022 à 11:36 par Nicolas Vrignaud
Si aux États-Unis, la NBA fourmille à la veille de l’ouverture de la Free Agency 2022, ça bouge pas mal en France aussi. On ne parle pas d’un mouvement d’opérette, puisqu’il s’agit de Victor Wembanyama. Engagé avec l’ASVEL, la pépite de 18 ans souhaiterait se rapprocher de sa famille – et donc de Paris – avant de faire le grand saut outre-Atlantique.
Comme dirait ce bon Thomas Ngijol, en voilà une nouvelle qui va faire son petit boucan. Selon le quotidien L’Équipe, Victor Wembanyama aurait activé la clause libératoire comprise dans son contrat avec l’ASVEL. L’objectif ? Tout simplement chercher un autre club pour finir ses gammes hexagonales avant de s’envoler aux zitazounis. Attendez, c’est chelou cette histoire, non ? Wembanyama est tout juste champion de France, joue l’EuroLeague et bénéficie d’un mentor extra premium en la personne de Tony Parker. Ce n’est pas possible qu’il puisse quitter cette zone de confort, ça sonne faux. Eh, respirez un bon coup et on repart. Toujours selon L’Équipe, l’une des principales motivations de Victor serait de se rapprocher de sa famille. Il est, à 18 berges, entièrement logique de vouloir passer un peu de temps avec ses proches avant d’habiter à un océan d’eux. Et un tel joueur qui se libère va forcément mettre toutes les équipes européennes – et universités américaines – au branle-bas de combat. Mais la famille de Victor vit en Île-de-France et jusqu’à présent, les rumeurs mentionnaient le Paris Basketball. Selon RMCsport, les Metropolitans 92 de Vincent Collet tireraient eux aussi le bon bout de la corde. D’autres news sont attendues dans la journée.
Selon nos informations, Victor Wembanyama a activé sa clause de sortie et va donc quitter l’Asvel. Il devrait se rapprocher de la capitale la saison prochaine https://t.co/oJVvRIRoyZ pic.twitter.com/JxjcFrASVR
— L’ÉQUIPE (@lequipe) June 28, 2022
Oh la clim pour les Real Madrid, Fenerbahce et autres Gonzaga ou North Carolina. Vous le verrez à la télé messieurs dames, c’est pas si grave. Enfin si, c’est grave pour une personne quand même. Tony Parker annonçait il y a deux jours vouloir « garder à tout prix » son diamant brut. Qu’un jeune Français, potentiel first pick 2023, zappe le meilleur joueur français de tous les temps, bonjour la sauce médiatique. Si les Metropolitans 92 l’accueillent, Victor bénéficiera sans doute des clés de l’équipe. S’il s’agit du Paris Basket, Victor bénéficiera sans doute des clés de l’équipe, d’une rencontre avec Niska, de 60% du capital du club, d’un maillot retiré après seulement une saison et de la maison du président. Et puis, le fait de jouer à Paris est un remarquable avantage pour les scouts NBA en matière de déplacement. L’exposition médiatique, le marketing, toussa toussa. Comme dirait l’autre, « Paris c’est déjà les States ». Personne ne dit ça, mais dans le contexte, ça nous arrangeait de le faire croire.
Adieu Lyon, belle ville du Rhône à l’architecture marquée par l’histoire. Re-bonjour Paris, ta tour Eiffel et ta ligne 9 de métro en mode Jumanji à la sortie du taf. Boarf, vu son exposition, il va s’y plaire, sans nul doute.