La Draft NBA 2012 : retour sur une cuvée plutôt sympa, avec quelques gars pas trop mauvais au basket

Le 15 juin 2022 à 17:44 par Valentin Perrot

Anthony Davis Draft 15 juin 2022
Source image : YouTube

À quelques jours de la cérémonie de la Draft 2022, on vous propose de vous replonger dix ans en arrière pour voir ce que sont devenus les cracks annoncés de l’époque. Une bonne cuvée 2012 dans laquelle on trouve des noms qui ont bien percé depuis, quelques jolis steals, un Frenchie bien connu… mais aussi des gros busts comme on les aime. Allez, flashback

Ah, l’année 2012… À cette époque, le spationaute Hakihiko Hoshide réalise le premier selfie lors d’une intervention à l’extérieur d’une station spatiale, et on se prépare à la fin du monde annoncée par les Mayas. Côté parquets, LeBron James remporte enfin sa première bague de champion avec le Heat contre Oklahoma City. Et comme à chaque fin de saison, on attend avec impatience la Draft pour voir qui va récupérer les jeunes cracks sur le point de débarquer en NBA. 2012, c’est une cuvée intéressante qui va tenir toutes ses promesses puisque quelques-uns des gros joueurs des dernières années en sont issus : Anthony Davis, Bradley Beal, Damian Lillard, ça vous parle ? Eh oui, ces trois joueurs ont été sélectionnés dans le top 10 de cette Draft 2012. Choisi par les Hornets de… New Orleans en tant que N°1, le monosourcil le plus célèbre du monde a plutôt bien assumé ce statut, avec une progression statistique rapide et un vrai impact sur une équipe du Bayou assez limitée pendant plusieurs années. Une équipe qu’il quittera en 2019 pour rejoindre les Lakers de LeBron, avec qui il deviendra champion en 2020 après une grosse saison. Les deux autres grands noms de ce top 10, Damian Lillard et Bradley Beal, ont été draftés par des équipes dont ils défendent toujours les couleurs sans pour autant réussir à les amener au sommet. Mais leur talent offensif et leur impact statistique les placent assez haut dans la hiérarchie NBA.

Bien évidemment, il n’y a pas de bonne cuvée de Draft sans quelques grosses déceptions. Et ça a encore été le cas pour cette année-là. Allez, on lâche les blases : sélectionné en numéro 2 par les Bobcats de Charlotte, Michael Kidd-Gilchrist est le premier de cette liste. Annoncé comme un top prospect, MKG ne confirmera jamais les attentes qui pesaient sur lui, apportant au mieux une dizaine de points par match avec un peu de défense avant de disparaître totalement des radars NBA à partir de 2020. Mais Michael n’est pas le seul à avoir été surestimé par les GM, puisqu’on trouve aussi des gars comme Dion Waiters (N°4), Thomas Robinson (N°5), Austin Rivers (N°10) ou Meyers Leonard (N°11). On ne reviendra pas sur les exploits de Céline et notamment l’épisode de l’avion, mais les perfs de ces quatre-là n’ont pas été à la hauteur de leur statut, loin de là. On connaît d’ailleurs un joueur qui aurait pu (dû ?) se retrouver plus haut que les mecs cités juste au-dessus, et il est Français. Vous l’avez deviné, c’est Evan Fournier, sélectionné à la 20e place par les Nuggets. L’arrivée de l’un des meilleurs ambassadeurs de notre pays en NBA, et une carrière en ascension constante depuis dix ans après des passages par Orlando, Boston et New York. Aujourd’hui, Vavane est bien installé en tant que starter et veut viser plus haut.

Passons maintenant aux steals de cette Draft, des joueurs snobés par pas mal de franchises et qui leur ont bien fait regretter depuis. On va commencer par l’un des plus gros coups de la décennie avec Draymond Green. Le triple champion NBA et meilleur défenseur en 2017 a été drafté à la… 35e position ! Oui, vous avez bien lu. Une info hallucinante quand on voit ce que le gars a fait dans cette Ligue en dix piges. La grande bouche des Warriors a dû en fermer pas mal parmi ceux qui lui ont mis un vent en 2012. Autre client de cette deuxième partie de Draft, Khris Middleton. Le lieutenant de Giannis a de son côté été choisi en 39e position avant de s’imposer comme l’un des arrières les plus solides de la Grande Ligue. Triple All-Star, champion NBA et médaillé d’or aux derniers JO (snif), Khris peut être fier de la carrière qu’il mène. Parmi les autres joueurs solides de cette fin de Draft, on peut citer aussi Jae Crowder (34e) et Will Barton (40e). Enfin, on en place une pour JaMychal Green et Kent Bazemore, qui ont su se faire une place dans la jungle de la NBA sans avoir été draftés cette année-là.

Ça fait toujours plaisir de se replonger dans les souvenirs du passé, et les Drafts ne font pas exception. Alors quand on parle d’une cuvée aussi riche que celle de 2012, avec des superstars, des gros busts et des steals que personne n’avait vu venir, on apprécie encore plus.


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