Mikal Bridges est le joueur NBA qui a parcouru la plus grosse distance cette saison : 342 kms en 82 matchs, sacré iron man
Le 26 mai 2022 à 10:29 par Nicolas Meichel
C’est une stat qui est rarement mentionnée mais qui représente un bon indicateur concernant l’activité d’un joueur : le nombre de kilomètres parcourus au cours de la saison. Pour cette campagne 2021-22, il faut aller du côté de Phoenix pour trouver le basketteur ayant accumulé la plus grande distance, à savoir mister Mikal Bridges.
Mikal Bridges fait partie de ces rares joueurs qui ont joué l’ensemble des 82 matchs cette saison. Mieux, il n’a pas raté la moindre rencontre depuis son arrivée en NBA il y a quatre ans (309 matchs joués sur 309), et même depuis ses années à l’université de Villanova (116 matchs joués sur 116 en l’espace de trois saisons). Bref, un véritable iron man qui brille évidemment par sa défense élite et son côté two-way player de plus en plus affirmé, mais aussi par une endurance à toute épreuve comme le montrent ces chiffres d’Action Network (via Yahoo Sports) : en 2021-22, sur les 82 matchs qu’il a joués sous le maillot des Suns, Mikal a parcouru au total 212,5 miles soit grosso modo 342 kilomètres. Si vous sortez les calculettes, vous remarquerez que ça donne 4,1 kilomètres par match, un chiffre impressionnant quand on sait qu’un terrain de basket fait seulement 28,65 mètres sur 15,24. Pour les fans de fitness, sachez également que Bridges a brûlé pas moins de 38 000 calories cette année, autant dire que son programme minceur est encore plus efficace que celui de Comme j’aime. Fun fact, on retrouve un autre Bridges à la deuxième place puisque c’est Miles qui l’occupe (339 kilomètres), pas vraiment étonnant sachant que les Charlotte Hornets sont l’une des équipes qui galopent le plus en NBA. Les deux Tyrese – Haliburton et Maxey – sont respectivement troisième et quatrième du classement (333 et 332 kilomètres) tandis que le rookie Scottie Barnes (324 kilomètres) boucle le Top 5.
Ce qui fait la grandeur de Mikal Bridges aujourd’hui, c’est à la fois son activité défensive ainsi que sa polyvalence dans sa propre moitié de terrain. Habitué à défendre sur les meilleurs joueurs NBA, Mikal est plutôt du genre à enchaîner les efforts pour ne pas les lâcher d’une semelle malgré les écrans adverses, les switchs défensifs et les règles actuelles qui favorisent pas mal les attaquants. Bridges est omniprésent que ce soit en homme-à-homme ou en aide avec ses bras gigantesques, et forcément les kilomètres s’accumulent à vitesse grand V. Vous ajoutez à ça la distance parcourue sur les actions en transition – où Bridges peut faire mal – ainsi que ses mouvements sans ballon sur attaque placée, et vous finissez avec 342 kilomètres au compteur. Quand on voit comment la saison s’est terminée pour Phoenix et Mikal, visiblement un peu sur les rotules face aux Mavs en demi-finale de conf’, on se demande si tout ça a fini par peser au plus mauvais moment. Pour info, Bridges a connu son temps de jeu le plus élevé en carrière cette année avec pratiquement 35 minutes de moyenne sur les 82 matchs, un temps de jeu qui a grimpé jusqu’à 38,5 minutes en Playoffs. Le jeune ailier des Suns a notamment eu de grosses responsabilités lors de la série du premier tour face aux Pelicans quand Devin Booker était absent, série où il n’a terminé qu’une fois en six matchs sous la barre des 40 minutes de jeu, avec 91 minutes au total (!) sur le Game 6 et 7.
Comme le montrent tous ces chiffres, Mikal Bridges est un monstre d’endurance. Mais même lui peut fatiguer à force de tirer sur la corde. Alors l’année prochaine, le coach Monty Williams devra penser à la ménager un peu, même si connaissant Mikal il voudra continuer à tout donner sur le maximum de possessions possible.
Source texte : Action Network