Les Celtics passent le balai à Brooklyn : 116-112, un 4-0 net et sans bavure car Boston… était tout simplement au dessus
Le 26 avr. 2022 à 04:44 par Nicolas Vrignaud
Les Nets jouaient leur survie cette nuit, après seulement… trois matchs. Spoiler, ils sont désormais dans l’avion pour Cancun, malgré un Kevin Durant enfin dans ses standards qui aura tenté de toute son âme d’empêcher l’humiliation d’arriver. Dommage, les Celtics étaient BIEN meilleurs sur cette série, et ils n’ont fait preuve d’aucune pitié.
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Pas le droit à l’erreur cette nuit pour Brooklyn, puisque le balai était sorti du placard, prêt à faire son œuvre. Ben Simmons n’est toujours pas là contrairement à ce qui était annoncé depuis le début de série, et ce sont donc toujours Kyrie Irving et Kevin Durant qui doivent mener la troupe des Nets pour éviter une terrible humiliation. Les hommes de Steve Nash n’ont pas montré grand chose sur les deux derniers matchs, complètement verrouillés et dominés par des Celtics qui respectent eux leur partition façon Mozart. Plutôt logique donc de voir une entame de rencontre qui va complètement en ce sens : Boston fait son concert sans pépin et les Nets sont eux en plein spleen, les shoots sont tous difficiles et la réussite est donc bien dissonante. Kevin Durant prend alors le tempo en main, avec Seth Curry dans son sillage, mais la tarentule traîne vite des casseroles plutôt bruyantes : deux fautes d’entrée, la troisième arrivant dans le deuxième quart. Cool, match couperet et le chef d’orchestre ne peut plus défendre au bout de quinze minutes. Heureusement KD compense en attaque, contrairement à Nic Claxton qui envoie des avions sur tous ses lancers. Il faudrait peut-être vérifier s’il y a pas une porte ouverte dans la salle car il y a des gros courants d’air visiblement, et Nico le rigolo finira sa soirée à… 1/11, dont neuf ratés de suite, performance all-time en terme de nullité.
Les C’s partagent la balle, trouvent les espaces et bonifient toutes leurs grosses sessions défensives par des shoots utiles. On adore ce genre de basket récité comme une poésie et Brooklyn fait ainsi la chasse aux visiteurs niveau scoring, qui sont comme depuis le début de série toujours entre cinq et dix longueurs devant, et ce malgré une réussite pas forcément légendaire dans le premier acte. On n’a pas encore parlé de Kyrie Irving ? Logique, on est plus sur du Oncle Trou que du Uncle Drew ce soir, complètement à côté de la plaque en première m-temps. À la pause, le score est 58-50 en faveur des Celtics, et il n’y a rien a dire.
On va bien sûr parler très de ces Nets qui se font donc sweeper salement, parce qu’on aurait sans doute ri bien vocalement au nez de n’importe qui ayant pu évoquer une absurdité pareille il y a une dizaine de jours. Pour ce qui est du match en tout cas, c’est du… copier coller avec les autres prestations de Brooklyn depuis le début de cette série : deux joueurs majeurs trop bien gardés, et malgré quelques éclats venus des lieutenants ça ne tient pas la marée. Les écarts des matchs sont d’ailleurs très flatteurs : toujours cinq à dix points… on pourrait se dire que c’est serré hein, mais c’est comme un hiver à Aurillac : le thermomètre affiche -6 et le ressenti tourne plus vers -25. Au final Kevin Durant aura TOUT tenté, rentrant des tirs dont lui seul à le secret, et il finira sa party avec 39 points, 7 rebonds et 9 passes mais… en vain.
Jayson Tatum aura quant à lui été une nouvelle fois le patron des Celtics avec ses 29 points, 3 rebonds et 5 passes, point final sur une domination de bout en bout dans la série. Derrière lui on pourrait mettre en avant les performances du soir de Grant Williams, Jaylen Brown, Marcus Smart ou Al Horford, et c’est pour eux aussi de la recopie des autres matchs de la série : collectif offensif, dureté défensive, tout le monde participe et ça paye, il y a même une fonction balai. Les Nets sont bien revenus à un petit point en fin de match, mais la dernière possession sera un dernier caca culotte, un terme qui convient là aussi pour décrire leur série, décidément, et Ime Udoka aura donc mis Steve Nash en slip niveau coaching pendant quatre matchs, une phrase qu’on n’aurait jamais pensé écrire il y a trois mois. Victoire 116-112 des Celtics qui viennent d’offrir aux fans de basket un concerto de quatre matchs, présenté par une équipe de virtuoses, chapeau.
BOSTON SWEEP LES NETS !! 🧹🧹🧹🧹
Game 1 : 115-114
Game 2 : 114-107
Game 3 : 109-103
Game 4 : 116-112 pic.twitter.com/P7fa5esQOx
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) April 26, 2022
Direction Cancún pour les joueurs de Brooklyn, rien d’illogique et tout de mérité après une série qui n’aura été serrée que lors du premier match. Il va falloir maintenant tirer les conclusions de cette saison compliquée et surtout achevée sur une cuisante humiliation. Énorme bravo aux Celtics, parce qu’on a vu quatre matchs de pur basket, une vraie régalade, vraiment.