Bruce Brown aka le couteau suisse : trop énergique, trop polyvalent, plus qu’un facteur X et les Cavs n’ont rien vu venir

Le 13 avr. 2022 à 06:09 par Giovanni Marriette

Depuis le temps qu’il nous joue des tours, on devrait le savoir. Connaissez-vous Bruce Brown Jr. ? Non ? Et bien vous gagneriez à le connaitre. Présentation rapide sur fond de masterclass en play-in, voici l’histoire d’un homme né facteur X, voici l’histoire d’un homme qui peut remplit toutes les fonctions dans une équipe de basket.

La taille d’un arrière mais le coffre d’un intérieur. Laissez le ouvert et il plantera à coup sûr, filez lui la balle et il distribuera comme un chef, tout en allant cueillir sa moisson de rebonds offensifs pour offrir son lot de deuxième chances à son équipe. Cette nuit ? BB était titularisé au poste 4, en soutien d’Andre Drummond et Kevin Durant sur le frontcourt mais option 3 playmaking lorsque Kyrie ou KD était occupés à préparer leur premier tour face à Boston. Ça ne paie pas de mine quand ça dribble, ça ne paie pas de mine quand ça shoote mais au final ça joue 40 minutes, car en 2022 posséder Bruce Brown dans son roster s’apparente à une bénédiction. 18 points, 9 rebonds, 8 passes et 3 steals cette nuit face à Cleveland, une activité incessante et un souci majeur pour une défense qui n’avait probablement pas noté son nom sur le playbook. Comme d’habitude. Trois ans que ça dure mine de rien, trois saison autour des dix pions de moyenne et ça ne tombe pas non plus par hasard, tout comme n’est pas tombée par hasard cette connexion avec Nicolax Claxton, tout heureux de trouver en Bruno Marron un homme capable de le servir au poste, car n’oubliez pas qu’il fut un temps ou l’ancien dowg des Pistons était capable de jouer les Chris Paul bodybuildés en abusant du pick and roll et autres passes lobées.

Si les Nets devaient d’aventure pousser loin leur aventure en Playoffs, Bruce Brown s’annonce ainsi comme un élément majeur du livre, et d’aventures en aventures les Celtics, pour commencer, devront faire en sorte de ne pas oublier ce soldat de l’ombre, né pour ce genre de joutes et jamais aussi fort que lorsqu’on ne l’attend pas. Ben Simmons ou pas Ben Simmons, Steve Nash possède avec le double B un joueur capable d’assurer la mène tout en amenant une vraie proposition physique, et pour passer ce play-in tournament sans encombre c’est exactement ce qu’il lui fallait. Dans une série en sept contre les Celtics ? Il en faudra évidemment plus, mais les Curry, Drummond ou autres Patty Mills devront en tout cas s’inspirer de l’envie de leur coéquipier, afin d’offrir au duo de All-Stars maison un supporting cast suffisamment solide pour espérer quoique ce soit sur cette postseason.

Énorme match de Bruce Brown, l’un des quelques problèmes insolubles pour les Cavs cette nuit. Chers Celtics attention à ne pas jeter toutes vos forces sur la traction Kyrie / KD, car ce drôle de pépère ne sera jamais bien loin pour vous punir.