Les notes de Sixers – Nets : Kevin Durant n’est pas un basketteur, Kevin Durant est juste le boss de fin

Le 11 mars 2022 à 06:06 par Giovanni Marriette

Kevin Durant notes 11 mars 2022

Une saison NBA ce sont des matchs, des mecs qui les regardent et qui en parlent, mais aussi des mecs qui les regardent et qui les notent. Vengeance probable après une jeunesse passée à collectionner les zéros, et occasion rêvée en tout cas de lâcher de la punchline au kilo. Cette saison encore la Team Notes vous ravira donc de son imagination sans faille, en essayant tout de même de parler un tout petit peu de basket. Chiche ?

# Philadelphia Sixers

Joel Embiid (7) : on n’a vu que lui sur le terrain en première mi-temps. A tiré plus de lancers au premier quart-temps que Cristiano Ronaldo de pénalty dans sa carrière. Injouable mais tellement seul.

James Harden (317) : constant toute la saison, ça bat des grands records et ça finit en live IG dans de drôles de soirées, mais quand la température monte il n’y a bizarrement plus personne. Si James Harden était un club de foot ce serait le PSG.

Tyrese Maxey (2) : on parlait il y a quelques jours d’un potentiel Big 3 en train de se dessiner chez les Sixers, mais cette nuit Tyrese Maxey était plutôt Bigdil que BigThree. Maladroit en attaque, malagauche en défense, le contraire d’un ambidextre.

Tobias Harris (5) : discret pour commencer, efficace par la suite mais comme il y avait 100 points d’écart tout le monde s’en fout. Serait le joueur parfait s’il n’était pas payé.

Matisse Thybulle (3) : il est censé être le facteur X de cette équipe mais cette nuit il a surtout été le troisième meilleur joueur australien dans la salle. Et il faut savoir que l’un des trois n’a pas joué.

George Niang (5) : il a rentré ses tirs en fin de match quand plus rien n’avait d’importance, mais cela ne doit pas nous faire oublier qu’il existe en NBA un sniper qui s’appelle George et qui n’est pas né en 1946.

Shake Milton (2) : la première rotation des Sixers n’a pas été le premier remplaçant a marqué puisqu’il pointera en fin de match avec un joli 0/6 au tir. Dédicace à Benoit Paire quand il boude.

DeAndre Jordan (5) : il a apporté ce qu’on attend de lui, à savoir des paniers faciles et des rebonds offensifs. Ne lui demandez surtout pas plus car vous seriez déçus.

Furkan Korkmaz (5) : voir à George Niang mais sans le prénom marrant.

Paul Millsap (-) : quand tu passes derrière DeAndre Jordan dans une rotation c’est peut-être le signe qu’il est temps d’y aller. Allez Paulo, il est temps d’y aller.

Paul Reed et Isaiah Joe (-) : ils sont ces joueurs générés automatiquement sur 2K, ces mecs dont tu connais le nom mais pas la tête.

Doc Rivers (0 + Joel Embiid) : encore une masterclass du coach des Sixers, qui nous a ébloui de dizaines de systèmes et de propositions de rotations toutes aussi folles les unes que les autres. Une vraie buse.

# Brooklyn Nets

Kevin Durant (8) : il a tout d’abord rappelé à Tobias Harris qu’il n’avait jamais été un grand défenseur, puis il a rappelé à Joel Embiid qu’il n’avait jamais été un grand MVP, et il a fini par rappeler au public des Sixers qu’il n’avait jamais été un grand public. Samuel E’Durant, meilleur joueur du monde.

Kyrie Irving (7) : tellement un artiste que le gars pourrait peindre des tableaux en dribblant. Quand il joue comme ça ? Il peut bien nous dire que les poules sont en fait des agents du FBI dirigés par le Danemark depuis 1555 qu’on acquiescera direct. Vanne affreusement pompée hein, mais c’est la vie.

Seth Curry (7) : il a sacrément bien honoré son nom de famille en profitant toute la soirée des caviardos et de la place offerts par la présence à ses côtés de K & K. S’est même permis une petite séance de trashtalking devant le banc de son ancienne équipe, parce que le trashtalking c’est la vie.

Bruce Brown (6) : le tâcheron parfait, l’éboueur idéal. Lorsqu’il dribble des fleurs fânent dans les prés mais sa présence vous garantit un hustle incroyable en défense et quelques puntos gratis en attaque. Bey BB.

Andre Drummond (5) : il a fait ce qu’il pouvait en début de match face à la puissance de Joel Embiid puis il a vite été gêné par les fautes avant que le Camerounais lui marche sur le pied et l’envoie se faire masser le peton sur le banc. Franchement ? On ne lui en demande pas plus.

Goran Dragic (5) : oh la belle pioche des Nets. Vétéran parfait, piston idéal en attaque et offrant de la dureté en défense. Celui-là en Playoffs, on va clairement comprendre à quoi il sert.

Patty Mills (5) : forcément moins de minutes mais l’Abo a pris son abo du parking. Vanne géographique, ça fait pas de mal de temps en temps.

James Johnson (6) : rien de tel qu’un chef de gang dans ce genre de match, du genre de ceux à qui on n’a même pas envie de faire de blague. JJ est un vigile de supermarché qui peut parfois prendre le micro pour faire partir les promos, mais il ne se déguisera jamais en hot-dog.

Nic Claxton (6) : on avait peur pour lui face à la puissance du Process mais le grand Nic a fait son job, peut-être bien car il a joué quand Joel Embiid en jouait pas. Avec trois steaks de plus par jour il pourrait devenir une vraie arme fatale mais attention, votre rédacteur préféré a essayé et ça n’a pas marché.

Cam Thomas et Kessler Edwards (-) : rentrés en fin de match pour pouvoir se doucher gratos car ils n’ont pas l’eau chaude dans leur chambre d’étudiant.

Blake Griffin et LaMarcus Aldridge (44) : aperçus au club de bridge juste à côté de la salle en train d’essayer de chauffer une dénommée Jeannine.

Ben Simmons (100) : peut-être le meilleur match de sa carrière alors qu’il n’a même pas joué.