LeBron James est un roi, LeBron James reste LE roi : money time majestueux face au Jazz et victoire des Lakers, il n’arrêtera donc jamais
Le 17 févr. 2022 à 08:11 par Giovanni Marriette
Victoire des Lakers cette nuit, victoire à la Pyrrhus il est vrai, du fait de la blessure à la cheville d’Anthony Davis mais puisqu’il faut toujours aller de l’avant, une victoire qui confirme s’il la fallait (non) que les Lakers possèdent bel et bien en LeBron James l’un des plus grands sportifs de l’histoire, allez-y, débattez ce sera sans nous car on a un match à vous raconter.
Les stats maison de ce thriller du petit matin c’est juste ici
Une nuit qui sentait pourtant le traquenard à plein nez pour les Lakers, face à une formation du Jazz en pleine bourre, forte d’une série en cours de six victoires et qui avait récupéré Rudy Gobert en début de semaine. On sait les problèmes actuels des Angelinos, parmi eux une défense qui peine à ressembler à autre chose qu’à de l’emmental, et forcément le Jazz en profite d’emblée avec un trio Donovan Mitchell / Bojan Bogdanovic / Jordan Clarkson qui score les 20 premiers points du Jazz environ. Pour L.A. Anthony Davis mange des Gobert tous les matins au petit déj alors il saigne également le début de match, mais l’homme le plus en forme de la rencontre est bel et bien un homme araignée et il n’a rien à voir avec Tom Holland, qui lui serait plutôt le sosie du rookie des Lakers Austin Reaves enfin bref, ne nous éloignons pas. Cet homme araignée c’est évidemment Donovan Spida Mitchell, qui cartonne la défense californienne au premier quart-temps, qui le fera d’ailleurs tout au long du match (37 points à 13/24), et qui met donc le Jazz sur les bons rails puisque les quatrièmes de l’Ouest rejoignent la mi-temps avec sept points d’avance.
Mais le premier évènement (tragique) de ce match était pour sa part intervenu à trois minutes de ladite mi-temps, quand Anthony Davis s’écroula en se tenant immédiatement la cheville, avec un constat tiré quasiment instantanément à la vue du ralenti que l’on ne vous partagera évidemment pas. Cheville en équerre, on connait les antécédents et la jurisprudence et on peut presque donner rendez-vous en avril à AD, comme si les Lakers avaient besoin de ça, comme si les Lakers étaient… sûrs de jouer les Playoffs, wow.
Mais avant de parler de Playoffs il y avait donc un match à gagner, et à situation embarrassante s’adjoint souvent un héros de type… super-héros. Ils ne sont pas nombreux en NBA et ils ont un chef, et ce chef s’appelle LeBron James, depuis environ 20 ans déjà, téma la puissance de cette phrase. Jusqu’à 14 points d’avance en milieu de troisième quart pour un Jazz qui appuie là où ça fait mal, mais cette nuit, devant son public, pour conjurer le sort et pour donner un peu de baume au coeur à son collègue des raquettes, LeBron James avait donc envie que ça se termine comme LUI l’avait décidé. Deux énormes shoots du parking, un drive supersonique en transition, un autre terminé au duel avec Rudy Gobert et au total 15 points qui seront inscrits par le King dans le dernier quart, avant de laisser Tom Holland crucifier le Jazz à 17 secondes du terme, avant que Russell Westbrook ne paraphe le tout sur la ligne des lancers.
Victoire 106-101, de celles qui marquent dans une saison de par sa dramaturgie. Car cette nuit et compte tenu des circonstances, LeBron James avait bel et bien ce regard qu’on lui connait, cette attitude de bête féroce, à des années lumières du dilettantisme qui lui est parfois reproché. Comme quoi, une teille de vin rouge en sortie de défaite et une soirée à la téquila en sortie de Super Bowl ça vous retape un homme, en vous rappelant que l’alcool est dangereux pour la santé et qu’il est à consommer avec mode et ration.