Les Knicks chokent de nouveau, cette fois-ci face aux Nets : mener de 28 points puis perdre, ça s’appelle une faute professionnelle

Le 17 févr. 2022 à 07:13 par Hugo Carrette

Spike Lee 16 février 2022
Source Image : NBA League Pass

Alors que ce derby new-yorkais s’annonçait plutôt sans saveur, les Knicks ont encore réussi à faire de ce match une masterclass de nullité. Face à des Nets décimés et après avoir mené de 28 points, les Knicks ont trouvé le moyen de perdre ce match. On n’a plus les mots.

Les stats maison d’un Merdico très original c’est juste ici !

Cette nuit avait donc lieu l’un des quatre derby new-yorkais de la saison. Aucune hype pourtant, oou très peu, du fait de l’absence de Kevin Durant, Kyrie Irving et Ben Simmons d’un côté et de R.J. Barrett, Derrick Rose et Pat Ewing de l’autre. Pourtant, on a cliqué parce qu’on est mercredi, et le mercredi… c’est Panzani.

La soirée s’annonçait pourtant très bien pour les Knicks, à 13/19 dans le premier quart-temps et menés par un Julius Randle en leader (attendez la suite) avec ses 20 points et 6 rebonds à la mi-temps. De leur côté les Nets font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont, mais ne trouvent pas la mire et shootent à seulement 34% avant la pause caca. La franchise de Manhattan va même mener de… 28 points au milieu du second quart ce, et à moment-là, on se dit quelque chose du genre c’est plié, switchons sur Washington – Indiana”. Sauf que ni nous, ni les Knicks, n’étions prêts pour la seconde mi-temps.

En effet, au retour des vestiaires les Nets infligent un premier run de 22-10 à leur adversaire. Bien aidés par les bombinettes envoyées par Patty Mills et Seth Curry (4/6 à eux deux dans le troisième quart), les Nets recollent et on commence à se gratouiller la tête. Le dernier acte débutera sur le score de 87-73 en faveur des hommes de Tom Thibodeau, cependant, et grâce notamment au duo LaMarcus Aldridge et Cam Thomas (respectivement 11 et 16 points dans le dernier quart), les Nets continuent sur leur lancée à tel point qu’à 3 minutes 58 avant la fin, ils se permettent de… passer devant. WTF.

Vous vous demandez pourquoi on n’a toujours pas parlé des Knicks en seconde mi-temps ? C’est normal, on ne les a pas vus. D’ailleurs, on en profite pour lancer un avis de recherche car ça devient inquiétant, sachez par exemple que sur l’ensemble de la seconde mi-temps les Knicks n’ont rentré que quatorze tirs, soit le même nombre que le BC Veyle la semaine passée face au Bouchoux. S’ensuivront alors deux minutes de clutchitude de la part des hommes en blanc, dont un énorme step back à 9 mètres de Cam Thomas – qui finira à 21 points – pour clore la rencontre, mé-ri-tey pour des types qui, eux, n’auront rien lâché.

J’en ai connu des clims, mais alors celle que Cam Thomas vient de placer sur les Knicks elle est MAJESTUEUSE 🥶🥶🥶🥶pic.twitter.com/dQjNfsT078

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) February 17, 2022

Malgré tout le respect qu’on peut avoir pour les Brooklyn Nets, ce ne sont pas eux qui gagnent ce match, mais bien ces misérables Knicks qui le perdent. En seulement dix jours ? Cette équipe de New York vient de laisser filer 3 matchs dans lesquels elle a mené d’au moins 21 points. À ce niveau-là, c’est carrément une faute professionnelle, plus grave encore lorsque le bail se répète, et lorsqu’on interrogera Tom Thibodeau au sujet de la défaite de ce soir, le coach des Knicks répondra simplement : “Il faut continuer à jouer dur même avec une telle avance et nous ne l’avons pas fait.” Merci du tuyau Tommy.

6 février : les Knicks menaient de 21 points chez les Lakers, défaite.

12 février : les Knicks menaient de 23 points chez les Blazers, défaite.

16 février : les Knicks menaient de 26 points face aux Nets, défaite. pic.twitter.com/K1WVVS4PXg

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) February 17, 2022

Quelle saison décevante de la part des Knicks, qui vont de surcroit entrer après la pause du All-Star Weekend dans la partie la plus difficile de leurs calendriers. La seule chose qu’on puisse vous conseiller pour ne pas tomber en dépression ? On ose hein, mais changez de franchise de cœur parce que les Knicks resteront toujours les Knicks. Pas une franchise de perdant hein, mais quand même… souvent.