Chris Paul dépense un million de dollars chaque année pour rester en forme : tiens, on comprend mieux pourquoi il ne vieillit pas
Le 03 févr. 2022 à 20:17 par Nicolas Meichel
Chris Paul a beau avoir 36 balais, il continue d’évoluer à un niveau exceptionnel au sein d’une équipe des Suns qui roule sur la concurrence cette saison, à tel point qu’il possède aujourd’hui son nom dans la course au MVP (en tout cas la nôtre). Mais cette longévité ne tombe pas du ciel et elle n’est surtout pas gratuite.
Si vous étiez devant le Suns – Nets de mardi soir, vous avez sans doute entendu le report de Chris Haynes concernant Chris Paul. Dans le cas contraire, cet article va faire office de séance de rattrapage. D’après l’insider de Yahoo Sports, qui a pu échanger avec CP3 avant la rencontre face à Brooklyn, le meneur des Suns dépenserait environ un million de dollars chaque année pour l’entretien de son physique. Bon, on en voit déjà certains nous dire “ça va il touche 31 millions la saison c’est pas un exploit”. Mais lorsqu’on y pense, un million uniquement pour rester en forme, c’est quand même une sacrée somme hein. On se demande dans quoi il peut bien investir pour atteindre un tel niveau de dépenses. Est-ce qu’il utilise une machine du turfu qui existe uniquement en édition limitée et qui lui permet de rajeunir au lieu de vieillir ? Mystère mystère mais en tout cas, si l’on en croit Chris Haynes, le Point God possède avec lui une équipe de choc composée d’entraîneurs, de nutritionnistes, d’un cuistot perso, et de massothérapeutes. Autrement dit, il ne rigole pas du tout avec sa condition physique et il fait presque de la concurrence à son grand copain LeBron James, qui dépense lui environ 1,5 million pour entretenir la machine.
My @NBAonTNT report on how much money Pheonix Suns star Chris Paul spends a year on body maintenance. pic.twitter.com/5qAzFQcOQi
— Chris Haynes (@ChrisBHaynes) February 2, 2022
Un sacré investissement donc, mais un investissement qui fait la différence aujourd’hui quand on voit le niveau affiché par le bonhomme. Il y a encore quelques années, après sa deuxième saison chez les Rockets en 2018-19, Chris Paul semblait sur le déclin et était considéré comme le joueur possédant le pire contrat de toute la Ligue. Et puis il a été transféré contre Russell Westbrook du côté d’Oklahoma City, où il est notamment devenu vegan. Ce changement de régime a véritablement participé au renouveau du Point God – excellent au cours de sa première et unique campagne au Thunder – à tel point qu’il a commencé à s’associer avec la chaîne de restos Slutty Vegan basée à Atlanta. On connaît la suite. Son passage très solide à OKC fut suivi par une arrivée chez les Suns qu’il a propulsés au sommet de la Conférence Ouest en évoluant à un niveau Top-5 MVP. Les Cactus caracolent aujourd’hui en tête du Wild Wild West sous son impulsion avec un bilan de 41 victoires – 9 défaites, bilan qui prouve clairement que la qualif’ en Finales NBA la saison dernière n’était pas un accident. Récemment nommé joueur de la semaine en NBA, Chris Paul ne semble tout simplement pas vieillir, lui qui est encore le meilleur passeur de la Ligue cette année (10,4 caviars par match) et dans le Top 3 aux interceptions (1,9 en moyenne). Reste à voir si cette campagne majestueuse se terminera par un premier titre NBA pour lui et les Cactus. Avec un CP3 à ce niveau-là, tous les rêves sont permis.
On en connaît beaucoup qui sont en fin de carrière à 36 ans. Chris Paul joue lui un basket exceptionnel où se mêlent leadership, efficacité et maîtrise ultime. Manque plus que la bague de champion pour couronner le tout.
Source texte : Chris Haynes