Les notes de Knicks – Hawks : Julius Randle sort de sa torpeur le jour de Noël et boit ses adversaires un à un
Le 25 déc. 2021 à 22:05 par Clément Hénot
On le sait, 2021 a encore été une année bizarre, mais certaines choses ne se perdent pas. Vous connaissez la tradition du Christmas Day en NBA, qui veut que 5 matchs soient disputés sur 13 heures de temps, de 18 heures à 7 heures du matin. Et l’autre tradition, c’est bien évidemment la fournée de notes offertes par TrashTalk pour chacun de ces matchs. On va donc digérer et se marrer tous ensemble jusqu’au bout de la nuit, suivez-nous.
18 heures, début des hostilités, vous avez enfin déballé votre coffret Scorpio ou votre plante « vive le catch ». Vous avez également entendu votre oncle bourré dire « Noyeux Joël », « Santé, mais pas des pieds » ou encore « Alors c’est pour quand le bébé ? », à chaque fois entre deux gorgées de Calvados. Et le moment parfait pour se changer les idées était donc ce match entre les Knicks et les Hawks pour ouvrir le bal de ce COV… heu Christmas Day 2021, qui s’est malheureusement passé sans Trae Young. Climatisation en panne, et c’est plutôt Julius Randle qui a mis le chauffage au Madison Square Garden aujourd’hui. On vous laisse découvrir la suite dans les notes.
# New York Knicks
Mitchell Robinson (5,5) : sa longueur lui permet toujours de faire des contres aussi spectaculaires, cependant on se refuse à croire que le bandeau vissé sur son crâne sert à autre chose qu’à maintenir l’afflux sanguin jusqu’au cerveau.
Julius Randle (8) : le voilà son match référence cette saison ! Julius Randle s’est mis au volant de sa DeLorean pour retourner à la saison 2020-2021. Des tirs lointains en pagaille, une domination dans la raquette, et la W pour son crew.
RJ Barrett (3) : il revenait tout juste de sa période d’isolement, et le moins que l’on puisse dire, c’est que RJ voyait encore flou. Un gros dunk, certes, mais un pourcentage bien crade aux shoots pour jouer à la bataille navale avec Cam Reddish.
Evan Fournier (6) : un match à la fois solide et tranquille pour l’égérie des fromages Chaussée aux Moines. A parfois un peu fait les montagnes russes mais a quand même su mettre quelques tirs lointains et quelques floaters.
Kemba Walker (7) : placé au chômage partiel par Tom Thibodeau, Kemba Walker fait plus que reprendre du service depuis quelques jours. Aujourd’hui, il signe un triple-double, certes avec du déchet, mais cela montre son professionnalisme sans faille. L’employé modèle du mois chez les Knicks (alors qu’il a failli l’être au Burger King), pas de télétravail pour Kemba.
Quentin Grimes (6) : malgré un blaze d’inspecteur de police dans Cold Case, il est aussi rapide à dégainer qu’un enfant qui découvre un cadeau à son nom au pied du sapin. Il y a eu quelques turbulences, comme sur sa peau, mais son poignet est quand même bien soyeux. Best life pour Maitre Grimes.
Alec Burks (5) : peu en vue aujourd’hui, son principal fait d’armes résidant dans le fait d’avoir une faute d’orthographe visiblement pleinement assumée dans son prénom.
Taj Gibson (5) : son numéro de maillot correspond au département de l’Alsace, mais sous les panneaux il fait plutôt aussi mal qu’un bon gros trou normand. Il devait d’ailleurs être bien entamé au moment de chourer le rebond à Kemba Walker.
Obi Toppin (6,5) : quand on ne sait pas quoi faire en attaque, il suffit de balancer vaguement la balle près du cercle, et l’autre brute s’occupe du reste. On rappelle également qu’Obi Toppin n’a pas de cou, mais pas besoin de cou pour passer un rider en contre-attaque.
Tyler Hall (-) : sachez que ce joueur n’a même pas de photo sur le site de la NBA.
Matt Mooney (-) : Vous avez des idées vous ?
# Atlanta Hawks
Clint Capela (3,5) : lui aussi était tout juste sorti du protocole COVID et on l’a senti hors de rythme, encore plus essoufflé que toi après ta troisième part de bûche. Transparent et invisible, Clint Capela est venu en paix, cet individu n’est pas Suisse pour rien.
John Collins (5,5) : il s’est d’abord fait boire comme un vulgaire Capri Sun par Julius Randle en première mi-temps, avant de quand même se ressaisir pour la deuxième partie du match. Même le frérot en vert qui a récupéré une mauvaise passe dans les travées du MSG a mieux défendu que lui.
Cam Reddish (4) : toujours capable de faire quelques bonnes actions, la plupart doit malheureusement aller fissa aux ordures. Cam Rubbish.
Bogdan Bogdanovic (3) : sa cheville a tourné assez tôt dans le match, et ensuite le Serbe a erré dans le match comme une âme en peine. Devait encore être boursouflé de la veille. Bogdanov.
Delon Wright (6) : avant, il était Delon Wright, mais ça c’était avant. Malgré un double-pas tout facile loupé, il a très souvent réussi à trouver la mire aujourd’hui, de près comme de loin. Ça valait le coup de passer chez Atol avant le match.
Skylar Mays (4,5) : il a un nom de navette spatiale, mais ne sait pourtant pas décoller dans les airs. On a tous cramé cette tentative de dunk foirée après coup de sifflet et l’autre tentative qui s’est soldée par un tir en galère.
Gorgui Dieng (5,5) : même s’il fait un match très complet et garnit bien sa feuille de stats, ça abîme toujours la santé de le voir squatter derrière la ligne à 3-points.
Jalen Johnson (4) : si on était sur NBA Live, Eric Besnard l’aurait appelé « Le numéro 1 », mais c’est juste parce qu’il porte le numéro 1.
Lance Stephenson (5) : d’habitude, la comparaison avec l’ex malsain(e) qui revient, c’est quand le joueur joue contre ton équipe, pas quand il joue avec ton équipe.
Cat Barber (-) : quand un joueur de ton équipe s’appelle littéralement « barbier pour chats » tu comprends vite que cette histoire va beaucoup trop loin.
Malcolm Hill (-) : une minute et 56 secondes passées sur le parquet, vous savez très bien quelle vanne on a envie de faire.
Une bien belle victoire des Knicks, dont les fans ont chanté des « F*CK TRAE YOUNG » alors que ce dernier était à Atlanta, on les sent marqués. Allez, on vous laisse pour deux raisons : déjà il parait que le COVID est devenu disque de platine, et après y’a Giannis et Tatum qui s’affrontent là.