Les highlights de Cameron Payne en 2020-21 : finies les danses à la con avec Russell Westbrook, Killa Cam est devenu un vrai joueur de basket
Le 17 oct. 2021 à 12:07 par Corentin Dimanche
Pour sa première vraie saison chez les Suns, Cameron Payne a fait un total volte-face et a complètement changé de dimension. Dans le rôle du sixième homme parfait, le petit scoreur fou est ainsi devenu une pièce majeure de la belle et surprenante bande à Monty Williams.
Le saviez-vous, Cameron Payne avait disputé huit rencontres dans la bulle de Mickey sous le maillot ensoleillé à la fin de la saison 2019-2020. À moins que vous soyez l’un des huit fans vraiment hardcores de Phoenix en France (coucou Alex) ou un fan inconditionnel de l’intéressé depuis toujours (c’est-a-dire personne ici), il est très peu probable que vous étiez au courant de cette info aussi inutile que surprenante tant personne n’en avait rien à carrer de mister Payne à l’époque. On le connaissait alors bien plus comme le partenaire de handshake préféré de Russell Westbrook à OKC, voire comme le gars drafté juste après Devin Booker en 2015 plutôt que comme un joueur NBA respectable. Jaloux de son prédécesseur et de sa belle ascension, Cam s’est alors dit qu’il serait bon de suivre ses pas dans l’Arizona, et il a diablement bien fait.
En signant à Phoenix, notre petit bouc est passé du statut de meneur fou incapable de gérer une attaque et d’assurer la moindre régularité dans ses tirs à celui de sixième homme ultra propre et efficace contre lequel les défenses ne peuvent pas faire grand chose lorsqu’il prend feu, c’est-à-dire assez souvent. En 18 minutes par soir et en sortie de banc, The Campaign envoyait quotidiennement 8,4 points et 3,6 assists à 48% au shoot dont 44% depuis le potager (!) et 89% aux lancers, et a ponctué le tout par une grosse fin de saison à 16 unités sur les six dernières joutes de régulière, donnant alors la couleur pour les vraies hostilités. Pour ses premiers vrais Playoffs, les chiffres du tatoué n’ont certes presque pas augmenté (9,3 ionps) mais son impact dans le jeu et dans la cohésion et l’entrain collectif a drastiquement évolué avec en feu d’artifice une grosse pointe à 29 plaques importantissimes lors du Game 2 contre les Clippers, remporté par la plus petite des marges au buzzer. Who needs Chris Paul anyway ?
Avec sa petite tête de souris, Cameron Payne a plus que fait son trou à Phoenix puisqu’il a désormais de quoi se bâtir une vraie villa grâce à sa belle prolongation bien méritée… et qu’il faudra désormais justifier en reproduisant tous ces jolis highlights cette saison. Voire pourquoi pas… faire mieux. Chiche Camycam ?