Les salaires des Indiana Pacers pour la saison 2021-22 : saviez-vous que Jeremy Lamb était free agent l’été prochain ?

Focus aujourd’hui sur les finances des Pacers, avec un carré d’as grassement mais logiquement (?) payé. Un peu de Free Agency à gérer l’été prochain, un All-Star qu’il faudra (ou pas) prolonger un jour, bref encore quelques broutilles à raconter au pays du fumier. 

Petit guide pratique sur le Salary Cap et les Exceptions

Source : Spotrac

• Qualifying Offer
• Player Option
• Team Option
• Non-Garanties
• Absent de l’équipe
• Early Termination Option

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Situation financière par rapport au cap

• Le seuil de la Luxury Tax est fixé à 136,606,000$ cette année.
• Le Salary Cap de la NBA est fixé à 119,000,000$ cette année.
• Avec 136,936,276$ engagés contractuellement sur cette saison 2021-22, les Pacers aiment jouer avec le feu. Le genre de candidat du Juste Prix qui calcule pendant qu’il récupère ses cadeaux et qui ne laisse aucun centime de côté parce que c’est quand même pas tous les jours que tu peux gagner une Clio 2 et une Senseo avec Lagaf qui hurle Bip-Bip devant un public conquis. Est-ce qu’on s’éloigne ? Un peu.

Il y a dans l’Indiana un quatuor qui gère les affaires courantes, alors Kevin Pritchard paie ce quatuor en conséquence. Rien de plus normal. On peut même dire qu’un duo Sabonis / LeVert à moins de 40 millions représente une affaire, alors que T.J. Warren continue pour sa part à empiler les biffetons sans jouer au basket, pas de sa faute mais elle est belle la vie, un peu. Le petit tandem Torrey Craig / T.J. McConnell à 11 choucroutes fait du bien aux morales et aux finances, bref tout le monde semble payé, au moins, à sa juste valeur et c’est le bail de toute manière quand on se veut compétitif.

Joueurs sous contrats garantis pour la saison suivante : 9

• Malcolm Brogdon
• Domantas Sabonis
• Myles Turner
• Caris LeVert
• T.J. McConnell
• Justin Holiday
• Torrey Craig
• Chris Duarte
• Isaiah Jackson

Nos fameux quatre loulous sont verrouillés pour 2023 et même une année de plus pour Domantas Sabonis, qui pourra bientôt prétendre d’ailleurs à une fiche de paie plus dense encore (voir ci-dessous). Les deux derniers arrivés Isaiah Jackson et Chris Duarte sont évidemment dans le projet, alors que la Bench Mob composée des arrières McConnell, Craig et Holiday peut aussi voir venir. Le noyau dur est en place dans l’Indiana, car toute équipe confortablement installée dans le ventre mou se doit de sécuriser le bien être des ses pépites molle.

Trois joueurs dans des situations intéressantes cette saison

• Domantas Sabonis : le double All-Star est encore sous contrat pour trois ans et se verra offrir la bagatelle de quasi 60 patates d’ici-là. Plat du pied sécurité, sauf que si Domas continue son ascension et demeure le leader étoilé qu’il est devenu depuis deux ans, le blondinet pourrait bien s’assoir l’été prochain à la table de Pritchard afin de lui expliquer ce qu’il pense de l’état de ses comptes et de lui causer d’une éventuelle prolongation à moyen-terme. On parle d’un mec que personne ou presque n’arrête, pas loin de tenir sa franchise à bout de bras et qui touche moins de 20 millions par an, ce qui en fera rire certains mais rire jaune quelques autres, compte tenu du marché actuel. Quoiqu’il en soit ? Si Sabas Junior nous sort une saison en 22/12/7 et que les >Pacers partent en Playoffs, il faudra être très fort pour ne pas augmenter la bête dans quelques mois.
• Myles Turner : exemple parfait pour illustrer le paragraphe précédent, Myles Turner touchera donc dans les deux prochaines années quasiment autant que son collègue lituanien. Pas là pour dire que Mylesounet est une arnaque, mais on n’est quand même pas sur le même niveau global et l’inconstance du pivot n’a pour l’instant d’égal que sa fragilité physique. 36 millions à toucher jusqu’en 2023 ça c’est acquis et on en connait un qui doit bien souffler, mais attention aux perfs du jeune intérieur car en cas de stagnation du talent les Pacers seront amenés à réfléchir à la pertinence de le garder dans le projet. Trade en vue pour Myles Turner ? Bien possible, et le gamin aura en tout cas à cœur de montrer qu’il reste l’un des tous meilleurs défenseurs de la Ligue afin d’attiser le regard de quelques agents flairant la belle occase.
• T.J. Warren et Jeremy Lamb : on est là sur deux profils un peu identiques, si ce n’est que Jeremy lamb a vraiment un faciès de poisson. Passé cette attaque absolument gratuite, disons que les deux joueurs ont des choses à prouver compte tenu de leurs longues absences respectives et d’un statut de free agent qui se rapproche (été prochain). T.J. Warren ? A deux doigts de parapher un contrat max en sortie de bulle tellement il avait tabassé tout le monde, mais aujourd’hui on parle davantage d’un mec abonné au Cook County ou la Pitué Salpetrière. Jeremy Lamb ? Quelques bribes la saison passée mais toujours en mode convalescence, un mec capable de faire gagner des matchs à son équipe et le coéquipier parfait mais lui aussi catalogué maladie des os de verre depuis quelques saisons. Deux hommes qui doivent retrouver la compétition à plein temps, sous peine de signer l’été prochain pour une somme pas forcément proportionnelle à leur talent.