Le cas T.J. Warren aux Pacers : une blessure qui traîne, alors qu’Indiana aurait bien besoin du meilleur pote de Jimmy Butler
Le 02 oct. 2021 à 12:06 par Paul Boiteau
Ne l’oublions pas, l’ami T.J. Warren est toujours un joueur des Indiana Pacers. Quasiment pas utilisé la saison dernière à cause d’une vilaine blessure, les soucis traînent pour le MVP officieux de la bulle d’Orlando. Pourtant, les Pacers auraient bien besoin de son retour sur les ailes.
Fin décembre 2020, la saison NBA a repris depuis une poignée de jours, mais un gros coup dur va toucher les Pacers. T.J. Warren, qui sort de performances de grand malade dans la bulle d’Orlando quelques mois auparavant, se blesse. Fracture de fatigue du pied gauche, qui l’oblige à passer sur le billard pour une opération. Résultat, on ne reverra pas l’ami Anthony Warren de toute la saison et Indiana va devoir faire sans son ailier. Les Pacers terminent neuvième et sont éliminés lors du play-in, pas de Playoffs pour les fermiers. Durant l’intersaison, le mouvement majeur reste l’arrivée de Rick Carlisle sur le banc, sinon pas de grands changements dans l’effectif, seulement des petits ajustements. Toutefois, une nouvelle mauvaise nouvelle est tombée, une fois de plus, début septembre. T.J. Warren ne guérit pas aussi vite que prévu, et son absence est prolongée pour une durée indéterminée, selon le site officiel de la NBA. Il faudra donc faire preuve de patience pour voir le retour du fantasque ailier.
Même si les Pacers ont appris à faire sans lui, l’absence de Warren va faire mal à Indy. En 2019-20, Teejay sortait tout de même de sa meilleure saison en carrière, à près de 20 points de moyenne à 53% au tir et 40% à 3-points. Dans l’aile, il était l’un des leaders de son équipe et ce poste 3 sera d’ailleurs un vrai problème pour Carlisle à la reprise. Pour la saison à venir, les quatre autres postes sont verrouillés. Malcolm Brogdon et Caris LeVert sur le backcourt, Domantas Sabonis et Myles Turner dans la raquette, et il manque donc juste notre bon Warren en 3 pour former un cinq majeur très compétitif avec des joueurs qui peuvent tous tourner à 15-16 points minimum en NBA. Derrière Warren ? On a rien contre Justin Holiday et Torrey Craig, mais pour une équipe ambitieuse ce n’est pas forcément le genre de joueur que l’on veut voir en titulaire, même si on appréciera peut-être cette saison l’émergence voire l’explosion du rookie Chris Duarte. Avec Warren on est sur un autre calibre puisqu’il peut apporter une vraie garantie au scoring, une longueur et une dimension athlétique utile en défense ainsi qu’un peu de folie.
En effet, Thomas-Jacques peut parfois montrer son caractère voire péter un plomb, n’est ce pas Jimmy Butler, sauf que chez les Pacers cela peut paradoxalement avoir du bon dans une équipe d’Indiana que l’on trouve parfois un peu plate, car Warren apporte ce truc en plus, son esprit de révolte. Grande gueule, il n’aura ainsi à son retour pas peur d’en découdre pour aider les fermiers à décrocher une place en Playoffs. Justement, cet objectif, ne sera pas facile à atteindre dans la densité du milieu de la conférence Est. Derrière les gros calibres, les adversaires directs des Pacers au classement risquent d’être des équipes en progression. Les Bulls et le Heat se sont renforcés, les Hornets devraient continuer de progresser, les Celtics avec Brown et Tatum vont gagner des matchs, seuls les Wizards paraissant dans l’incertitude. Attention donc sans Warren pour les Pacers, car sans Playoffs une nouvelle année de suite des questions vont commencer à se poser sur le noyau dur autour de Sabonis et Turner.
Pacer fans. Just wanted you to hear this straight from me. I’m making sure I do this rehab process right so that I can get back on the court as soon as I can and be the best that I can.
— TJ Warren (@TonyWarrenJr) September 7, 2021
Vivement donc le retour de Warren pour savoir ce que ce groupe des Pacers a dans le ventre. Sur le papier, le cinq avec l’ailier est vraiment pas mal. Mais que viser vraiment avec cette équipe, on ne sait pas trop, et le mot qui résume aujourd’hui Indiana serait… moyen, et Warren voudra sans doute prouver le contraire.
Source texte : Basketball reference, nba.com