Carmelo Anthony prêt à prendre n’importe quel rôle aux Lakers : back-up du back-up de Trevor Ariza ça compte ?

Le 02 oct. 2021 à 08:49 par Nicolas Meichel

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Arrivé cet été à Los Angeles, Carmelo Anthony fait partie des grands noms qui composent aujourd’hui le roster d’Avengers des Lakers. Mais quel rôle aura-t-il aux côtés de son pote LeBron James & Cie ? Seul l’avenir peut répondre à cette question mais Melo ne veut pas trop se prendre la tête.

“Moi, jouer en sortie de banc ? Hahaha”. On se rappelle tous de cette décla de Carmelo Anthony au Media Day du Thunder en 2017. On peut dire que beaucoup de choses ont changé depuis. En même temps, Melo a été boudé pendant un an par la NBA, et il a été contraint de se rendre à l’évidence : pour revenir dans la Ligue et obtenir une fin de carrière honorable, il devait accepter un rôle restreint, voire même un rôle au sein de la second unit. C’est notamment ce qui s’est passé du côté de Portland la saison dernière, où Melo est sorti du banc tout au long de l’année. Est-ce qu’un rôle similaire l’attend du côté de Los Angeles avec l’effectif XXL des Lakers ? D’après les derniers bruits de couloir, Wayne Ellington et Trevor Ariza pourraient entourer le Big Three LeBron James – Anthony Davis – Russell Westbrook dans le cinq, histoire d’apporter un peu de spacing et de défense. Cela semble donc être une vraie possibilité même si évidemment, à trois semaines du début de la saison régulière et avec un camp d’entraînement qui vient à peine de débuter, rien n’est gravé dans le marbre. Surtout que l’ami Ariza est actuellement à l’infirmerie pour un bobo à la cheville. Interrogé via ESPN sur son futur rôle aux Lakers, Melo a aujourd’hui un discours totalement opposé à celui d’il y a quatre ans.

“À ce stade, je suis prêt à faire tout ce qu’il faut pour répondre aux besoins de l’équipe. Je ne peux pas être là et dire, ‘Je ne veux pas être sur le banc’ ou ‘Je veux être titulaire’, ‘Je veux sortir du banc’. Peu importe.

J’ai été titulaire pendant 18, 17 années et je suis sorti du banc pendant une saison. Ce n’est pas quelque chose à laquelle je pense.”

À 37 balais, Carmelo Anthony n’est plus en âge de pleurer – ou rigoler – sur son rôle. “Vous voulez que je sorte du banc ? Ça me va. Vous avez besoin de moi en tant que titu ? Très bien.” On imagine que c’est le genre de discours qui doit plaire au coach Frank Vogel, qui aura évidemment pas mal de choix à faire avec ces Lakers new-look. Mais peu importe ce qu’il décide avec Melo, ce dernier devrait recevoir pas mal de minutes.

“Quand on a discuté avant sa signature, je lui ai dit que j’envisageais un grand rôle pour lui dans cette équipe. Je ne sais pas comment ça se traduira, s’il sera titulaire ou s’il sortira du banc, mais il sera un facteur pour nous.”

Tournant à 13,4 points en 24 minutes en sortie de banc l’an passé chez les Blazers, Carmelo Anthony a toujours tout ce qu’il faut pour apporter un coup de boost à son équipe en attaque. Même à 50 ans, le mec pourrait encore get buckets et enchaîner les ficelles dans le money time tellement son talent offensif est all-time. Mais aujourd’hui, pour les Lakers, c’est avant tout une question d’équilibre à trouver avec le monstre à trois têtes. On le sait, l’équipe – et notamment le cinq majeur – a besoin de spacing, de défense et de joueurs qui ne portent pas trop le ballon. Si Melo coche très bien la première case (41% du parking l’an passé), on ne peut pas dire qu’il représente un plus dans sa propre moitié de terrain. Et si Anthony peut faire très mal en catch & shoot, un peu en mode FIBA Melo, c’est aussi un joueur réputé pour ses qualités de un-contre-un en isolation. Pas vraiment ce que les Lakers recherchent en priorité aux côtés de LeBron, Brodie et AD. Tout ça pour dire qu’un rôle de sixième homme pourrait représenter la meilleure option pour les Lakers, et peut-être même pour Anthony.

L’un des mots d’ordre des Lakers sur ce début de camp d’entraînement, c’est “sacrifice”. Carmelo Anthony lui-même l’a prononcé à plusieurs reprises, lui qui ne pense qu’à une seule chose aujourd’hui : remporter sa première bagouze. S’il faut sortir du banc pour ça, il est prêt. S’il faut être titulaire, il est prêt aussi.

Source texte : ESPN