Officiel, Evan Mobley drafté en 3 par les Cavaliers : l’Ohio tient sa longueur, à elle de s’éclater sous les paniers
Le 30 juil. 2021 à 02:27 par Arthur Baudin
Ce qui devait arriver arriva, Cleveland vient de sélectionner Evan Mobley en troisième position de la Draft 2021. Une logique respectée donc, et un front office venu donner la même leçon de sobriété que les collègues de Detroit et Houston. Pas de fantaisie, le choix cartésien qui va bien et surtout, pas mal de manquements réglés. On débrief !
« Ouiz de seurde pic of the tou fasande and tweni wane haine bi-hey draft, the Cleveland Cavaliers select… Evan Mobley from University of South California ». La calvoche la plus responsabilisée de notre ère a rendu son verdict, c’est direction l’Ohio que le très long Evan Mobley fait ses valises. Une bouffée d’air pour toutes les cellules musculaires de Jarrett Allen qui redoutait les longues soirées d’hiver à patienter solo sous le cercle, en attendant que Collin Sexton lâche sa gonfle. Il n’en sera finalement rien, le touffu va pouvoir partager son expérience des parquets avec la longue tige venue de Caroline du Sud. Ses statistiques sur la saison NCAA ? Quelques 16,4 points, 8,7 rebonds, 2,4 passes et 2,9 contres, le tout à 57,8% au tir en 33,9 minutes de moyenne.
Sources: Cleveland is selecting Evan Mobley at No. 3.
— Shams Charania (@ShamsCharania) July 30, 2021
Celui que Chad Ford – insider pour ESPN – annonce comme étant un alliage entre Anthony Davis et Chris Bosh va donc alterner entre les postes 4 et 5 de la peinture des Cavaliers. Le front office de Cleveland croit en lui et sa capacité à être un joueur de franchise aux côtés des Collin Sexton, Darius Garland et autre Isaac Okoro. On peut donc l’imaginer ailier-fort starter, puis switcher en tant que pivot lorsque la rotation l’oblige. Pour ce qui est de la reconstruction de la franchise, les fleurets viennent de faire très fort en complétant leur roster, de la plus logique des manières. Seront-ils toujours aussi facile à faire déjouer, ces Cavaliers version 2021-22 ? Avec ce florilège de jeunes pousses et les vétérans que sont Kevin Love et Ricky Rubio (pas FIBA), ce n’est pas dit, loin de là.
On a pas le temps d’épiloguer, mais on se retrouve très rapidement pour débriefer de toussa avec les croissants, le café et la serviette chaude, histoire de détendre des doigts beaucoup trop tendus. Ah bah tiens, Scottie Barnes file à Toronto, donc on file avec lui.