Evan Fournier serait sur les tablettes des Knicks : quand on marche sur Team USA, forcément on attire les convoitises
Le 28 juil. 2021 à 14:57 par Louis Barbier
Après une saison plus que réussie où ils ont déjoué tous les pronostics, les Knicks veulent se montrer agressifs sur le marché cet été. New York a du cap, et veut l’utiliser pour ajouter du talent à son effectif, notamment sur les lignes arrières. Kyle Lowry, Spencer Dinwiddie et notre Evan Fournier national sont les noms qui reviennent le plus du côté de la Big Apple.
Pour se renforcer à la mène, les New York Knicks font partie des candidats qui chercheront à attirer Kyle Lowry. Le problème dans ce dossier, c’est la concurrence féroce des autres franchises, très nombreuses à draguer gentiment le champion NBA. Les Mavericks, les Pelicans, le Heat, les Lakers et les Sixers sont à fond sur le meneur expérimenté des Raptors. Une concurrence très rude, qui fait de New York une destination moins probable que Philadelphie ou Miami, qui suivent ce dossier depuis bien longtemps. En cas d’échec pour Kyle Lowry, les Knicks jetteraient naturellement leur dévolu sur Spencer Dinwiddie ou Evan Fournier selon le Philadelphia Inquirer. Mais le premier cité semble quand même bien gourmand. Alors que le meneur historique des Raptors est sur le point de demander lui un contrat à 30 millions de dollars la saison, ce bon vieux Spencer – après une saison entière (ou presque) sans jouer – attendrait 25 millions par saison.
Un prix assez cher pour un joueur qui revient d’une grave blessure et à l’impact plus faible qu’un Kyle Lowry par exemple. Le meilleur rapport qualité-prix pourrait donc se nommer Evan Fournier, qui kiffe pas mal le Madison Square Garden comme à peu près 100% des joueurs de basket. Agent libre, Fournier sort en plus d’une saison solide entre Orlando et Boston, même si le COVID est venu la perturber : 17,1 points, 3 rebonds et 3,4 passes de moyenne, à 41% à 3-points. En changeant de coéquipiers au milieu de la saison, Vavane a même vu son pourcentage derrière l’arc s’envoler en passant de 38,8 à 46,3 (!). Une belle perf en pleine contract year, qui permettra au futur maire de Charenton de demander un contrat intéressant, certainement autour des 20 millions par an. Un prix que les New York Knicks sont en capacité de lui offrir et qui semble plutôt bon autant pour le Français que pour la franchise, qui recherche un profil comme celui d’Evan. Cependant, pas sûr que les Knicks soient les seuls sur ce dossier non plus… Boston a bien l’intention de proposer un contrat à son numéro 94 pour espérer le conserver.
Verra-t-on Evan Fournier sous le mythique maillot new-yorkais ? Cela paraît faisable maintenant que les Knicks sont de nouveau respectables et compétitifs. Reste à voir ce qu’Evan Fournier privilégiera entre l’argent, le challenge sportif ou une plus grande chance de gagner un titre…
Source texte : Philadelphie Inquirer