Team USA – présentation du roster : Kevin Durant en patron et des All-Stars tout autour, la médaille d’or ou rien pour Uncle Sam
Le 24 juil. 2021 à 08:17 par Giovanni Marriette
On vous avait présenté hier les Equipes de France de 5×5 puis celle de 3×3, place ce matin à un petit tuto Team USA. Simple, concis, à faire tourner aux copains qui n’ont jamais entendu parler de Devin Booker ou de ce dénommé Kevin Machin. Allez zou, envoyez la purée, et demain c’est nous qu’on leur met.
Keldon Johnson : le petit jeune du groupe. Drafté en fin de premier tour il y a deux ans par les Spurs, Keldon fait partir des beaux projets de la franchise texane grâce à une intelligence de jeu couplée à un body comme on en fait peu. Présent parmi les sparring partners de l’équipe, il a finalement été promu dans le roster pour remplacer Bradley Beal, promu par son coach à San Antonio, on imagine que Pop sait ce qu’il fait. Pas sûr de le voir jouer 35 minutes par match mais on surveillera très fort l’un des cracks de sa génération pour sa véritable entrée dans le grand monde.
Zach LaVine : il sera amené à jouer les leaders de cette équipe. Freiné par un isolement du au COVID, il a malgré tout rejoint le groupe et devrait même être titulaire dès l’entrée en lice de Team USA dimanche face à la France. Celui qui a d’abord été un formidable dunkeur et un shooteur honnête mais inconstant est désormais l’un des meilleurs attaquants de NBA, un All-Star depuis le mois de mars, et sera à n’en pas douter l’un des hommes à suivre pendant ces Jeux, dans les Top 10 et dans les boxscores.
Damian Lillard : l’une des grandes stars de la délégation américaine. Damian Lillard c’est le flow, la clutchitude, les shoots du logo, le trashtalking, bref Damian Lillard c’est le basket-ball de 2021. Grisé par ses défaites annuelles avec Portland, Dame aura à cœur de se servir de Team USA pour écrire quelques lignes sur son palmarès et Team USA attend évidemment en retour de le voir enflammer les lignes à 3-points japonaises. Le meneur titulaire de l’équipe, un show à lui tout seul… mais qu’il devra être capable de reproduire dans un contexte FIBA.
Kevin Durant : LA star de cette équipe, un mec quasiment capable de gagner un match de basket à 5 contre 1. 25 pions à mettre pour devenir le meilleur scoreur de l’histoire de Team USA aux Jeux Olympiques, ça vous classe un homme, et un statut souvent unanime de meilleur joueur de basket de la planète. Qu’on se le dise, si Kevin le veut, Kevin peut PONCER ces Jeux, du premier match au dernier. Bon courage à ceux qui se mettront en travers de sa route, et ça commence par nos Bleus dès demain.
Khris Middleton : l’un des trois finalistes NBA qui vient seulement de rejoindre l’équipe, l’un des deux CHAMPIONS NBA qui vient de rejoindre l’équipe. Khris devra redescendre de son nuage et peut, au choix, surfer sur sa grande forme ou décompenser, mais on parle dans tous les cas de l’un des meilleurs shooteurs de la Ligue, double All-Star et dans la forme de sa vie. Ca commence à faire pas mal là.
Jerami Grant : l’une des belles histoires de ce groupe. Role player durant la majeure partie de sa carrière, Jerami a débarqué il y a un an à Detroit pour y devenir un leader et la mue s’est plutôt très bien passée. Amener à jouer les pompiers de service dans ce groupe américain, Jerami est à la fois un attaquant doué et un défenseur très solide, jouissant d’un corps de basketteur assez parfait. Grand, costaud, vif, rapide, si vous êtes jaloux c’est tout à fait normal.
Jayson Tatum : lui aussi pourrait enfiler la cape de leader durant ces Jeux Olympiques. Annoncé starter aux côtés de Damian Lillard, Zach LaVine, Kevin Durant et Bam Adebayo, le joueur de Boston pourrait profiter de cette quinzaine pour montrer à la planète entière quel genre de génie du basket il est. Bien souvent indéfendable et habitué à être le sauveur avec les Celtics, il jouira cette fois-ci de l’ombre faite par Kevin Durant notamment, et le résultat a toutes les chances d’être sanglant.
JaVale McGee : ça ressemble à une blague mais ce n’en est pas une. Kevin Love resté au pays pour réapprendre à aimer la vie et le basket, Gregg Popovich a donc fait appel au clown le plus connu de NBA pour le remplacer. Un poste 4 fuyant s’en va, un poste 5 sans aucun move arrive, mais avec lui une sacrée dissuasion dans la raquette et l’assurance de se fendre la poire quand il marquera contre son camp ou quand il fera des passes à l’arbitre. On rigole mais on parle tout de même d’un triple-champion NBA et vétéran respecté dans les mondes du cirque ET de la NBA. En d’autres termes un vrai renfort pour Team USA, tout le monde est content.
Jrue Holiday : il est arrivé à Tokyo avant-hier avec Khris Middleton, tout auréolé de sa première bague de champion après une saison incroyable avec les Bucks. Jrue Holiday sera à Tokyo le back-up préféré de ton back-up préféré, le genre de remplaçant parfait pour un coach. Attaquant racé, défenseur hors-pair, mec cool, intelligent, on est en train de décrire l’humain parfait et on assume.
Bam Adebayo : si jeune et déjà l’un des patrons de cette équipe. 24 ans depuis la semaine dernière pour le joueur aux origines nigérianes, et un statut de colonne vertébrale de Team USA. En attaque évidemment, mais surtout en défense, puisque Bam aura à Tokyo le rôle de phare de la raquette américaine. L’un des meilleurs défenseurs de la Ligue, un QI basket affolant, un mélange street/ENA à rendre jaloux la Terre entière.
Draymond Green : le daron du groupe. Triple-champion NBA avec les Warriors, intérieur au QI hyperdéveloppé et véritable casse-couilles sur un terrain de basket, Draymond Green amène à cette équipe toute son expérience des grands rendez-vous. Comptez sur lui quand il faudra signifier aux adversaires qu’ils sont nuls, comptez sur lui quand il faudra mettre la pression à des arbitres déjà heureux d’être là, et comptez sur lui quand il aura décidé d’interdire l’accès à son cercle et/ou de régaler les copains sur jeu placé.
Devin Booker : il était lui aussi dans l’avion qui a ramené Jrue Holiday et Khris Middleton à Tokyo, sauf que lui était à l’arrière et faisait la gueule. Loser magnifique de la Finale NBA qui se termine à peine, Devin Booker sort d’une saison exceptionnelle qui l’a élmevé au rang de superstar à seulement 24 ans. Des perfs légendaires en Playoffs et un rôle qui sera peut-être moindre avec Team USA, mais le genre de mec que n’importe quel coach payerait cher pour avoir sur son banc. Chacune de ses entrées sera une fête, attention au facteur X.
Douze hommes, et un druide nommé Gregg Popovich, pressé d’en découdre pour effacer la déconvenue de 2019. Début des hostilités demain après-midi face à la France, le pays qui avait justement précipité la chute de l’empire américain il y a deux ans. Accrochez vos ceintures, les mecs sont fâchés et revanchards.