Jeux Olympiques de Tokyo – présentation du Groupe A : la France, Team USA et “les autres”, mais… attention aux autres
Le 22 juil. 2021 à 12:57 par Giovanni Marriette
On y est presque. Le 25 juillet débutera le tournoi olympique masculin de basketball à Tokyo, et parmi les nations engagées au moins deux qui nous concernent directement. La France et Team USA pour ne pas les nommer, qui se retrouveront cette année… dès la phase de poule, dès le… 25 juillet, histoire de mettre les pieds dans le plat ; deux sélections qui seront accompagnées dans le Groupe A par la République Tchèque et l’Iran, candidats logiques à une troisième place – et plus si affinités – éventuellement qualificative pour les quarts.
Deux favoris, un outsider et un petit poucet
C’est évidemment le groupe qui nous intéresse le plus, encore plus si votre père est iranien et votre maman originaire de Prague. Un Groupe A qui nous offrira d’ailleurs un incroyable revival des quarts de finale de la Coupe du Monde 2019 entre des Américains revanchards et des Français décomplexés. France, Team USA, deux favoris logiques, un ogre et un favori même, mais la flamme olympique et la glorieuse incertitude de ton sport préféré nous promettent tout de même quelques grosses confrontations et/ou éventuelles surprises. La République Tchèque ? Une surprise qui dure désormais depuis deux ans et un Mondial superbement négocié, et une belle histoire poursuivie le mois dernier à Victoria lors d’un TQO qui aura notamment vu la Grèce et le contingent NBA canadien passer à la tchéquimoulinette. Tomas Satoranski, Jan Vesely et Blake Schilb en tête mais, surtout, un projet collectif abouti, et des rêves de gloire finalement très logiques pour une génération à qui il ne manque pas grand chose pour gratter de la médaille. L’Iran ? Une nation qui jouera mine de rien ses… troisièmes Jeux Olympiques, forte de la présence une nouvelle fois de l’ancien NBAer Hamed Haddadi, espèce d’ogre de 2m20 et 125 kilos au milieu d’humains et de Samad Nikkhah Bahrami, sniper et héros local passé notamment par les championnats iraniens, chinois et… français, puisque le bon Samad a offert le temps de quelques semaines son swag aux publics de Cholet et Pau. L’Iran qui attend une victoire olympique depuis… 73 ans, après avoir battu l’Irlande sur le délicieux score de 49 à 22 en 1948 à Londres. En somme un énorme choc pour commencer, des Tchèques à surveiller et l’Iran pour le côté exotique, dans sa plus sérieuse version du terme. On dit allez qui ? Bah on dit allez la France.
La story
Loin de nous l’idée de faire les chauvins ou de minimiser la présence de nos amis iraniens ou tchèques mais le gros doss de ce Groupe A prendra évidemment place dimanche à 14h, avec le choc entre Team USA et l’Equipe de France. Souvenez-vous. Il y a moins de deux ans un insider américain – réputé – du nom de Kurt Helin osait un pronostic en prévoyant un peu vite une demi-finale entre la Serbie et les Etats-Unis. 24h plus tard les deux équipes étaient tombées face à l’Argentine et la France, et depuis le compte Twitter du boug Helin est devenu un lieu de pèlerinage. Ce quart de finale France USA ? Un pan de l’histoire du basket français et même international, n’ayons pas peur des mots, avec la fin pour les Américains d’une série de 58 matchs de suite sans défaite. Un Donovan Mitchell saignant mais un groupe France ultra-soudé, Andrew Albicy, Frank Ntilikina, Nando De Colo, Evan Fournier et Rudy Gobert à leur firmament international, et au final l’un des résultats les plus inattendus de l’histoire du basket FIBA. Quelques 22 mois plus tard on en connait quelques uns qui auront le mot vengeance coincé entre les dents même si côté cainri seuls Jayson Tatum et Khris Middleton ont connu personnellement la déconvenue, alors que pour l’EDF le but sera évidemment de doubler la mise afin de passer de manière officielle devant Team USA dans la hiérarchie mondiale, oui oui cette phrase existe.
Les rosters
- France : Andrew Albicy, Thomas Heurtel, Frank Ntilikina, Evan Fournier, Nando De Colo, Nicolas Batum, Timothé Luwawu-Cabarrot, Guerschon Yabusele, Petr Cornelie, Rudy Gobert, Vincent Poirier, Moustapha Fall
- Team USA : Damian Lillard, Keldon Johnson, Jrue Holiday, Devin Booker, Khris Middleton, Zach LaVine, Jayson Tatum, Kevin Durant, Jerami Grant, Draymond Green, JaVale McGee, Bam Adebayo
- République Tchèque : Tomas Satoranski, Tomas Vyoral, Jakub Sirina, Ondrej Sehnal, Patrick Samura, Jaromir Bohacik, Lukas Palyza, Blake Schilb, Patrick Auda, Martin Peterka, Jan Vesely, Ondrej Balvin
- Iran : Mohammad Sina Vahedi, Philip Jalalpoor, Mohammad Hassanzadeh, Saeid Davarpanah, Mohammad Jamshidi, Samad Nikkhah Bahrami, Hamed Haddadi, Navid Rezaeifar, Mike Rostampour, Aaron Geramipoor, Arsalan Kazemi, Behnam Yakhchali
Le calendrier
Dimanche 25 juillet :
- 3h : Iran – République tchèque
- 14h : France – États-Unis
Mercredi 28 juillet :
- 6h40 : États-Unis – Iran
- 14h : République tchèque – France
Samedi 31 juillet :
- 3h : Iran – France
- 14h : États-Unis – République tchèque
La spécialité culinaire présentée par TrashTalk
Vous ne pensiez tout de même pas qu’on allait vous causer des JO à Tokyo sans évoquer un peu la cuisine locale ! Pour accompagner vos marathons devant les matchs pendant 15 jours ou simplement pour vous donner une idée de plat original à cuisiner à votre vieille tante Eglantine qui s’est invitée toute seule ce dimanche, voici donc… l’okonomiyaki ! Spécialité de Hiroshima, ce pancake salé est un incontournable lors d’un voyage au Japon. Agrémenté d’une sauce spéciale et badigeonné de mayonnaise, il peut être truffé de viande ou de crevette, voire les deux en même temps pour les plus gourmands. N’hésitez pas à ajouter de la bonite séchée (katsuobushi) par-dessus. Ces petits copeaux de poisson dansent sous l’effet de la chaleur et donnent instantanément une texture ludique et intrigante à votre plat. Si vous avez prévu un voyage au pays de Rui Hachimura prochainement, laissez vous tenter par un restaurant spécialisé. Chaque convive reçoit alors les ingrédients et est libre de cuisiner son propre okonomiyaki sur une plaque chauffante positionnée au milieu de la table.
Quatre équipes et une hiérarchie logique qui se dessine mais attention, absolument personne ne sera à Tokyo par hasard. Objectif pour les Bleus ? Faire de cette phase de poule un vrai échauffement, avant les choses sérieuses.
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