NBA Free Agency 2021 – le Top 5 des meneurs : y’aura du beau monde sur le marché, qui a besoin d’un patron à la mène ?

Le 19 juil. 2021 à 11:40 par Nicolas Meichel

Chris Paul 7 juillet 2021
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Les Finales NBA entre les Suns et les Bucks ne sont pas encore terminées, mais on a déjà un regard sur l’intersaison et notamment la Free Agency, qui va débuter le 2 août prochain. Et comme souvent avant la Free Agency, on aime vous présenter les forces en présence. Vous avez déjà la liste complète des agents libres par ici, mais c’est l’heure de creuser un peu pour analyser les dossiers les plus intéressants, en commençant par les meilleurs meneurs disponibles. 

Chris Paul

  • Statistiques en 2020-21 : 16,4 points, 4,5 rebonds, 8,9 assists et 1,4 interception en 31,4 minutes (49,9% au tir dont 39,5% à 3-points et 93,4% aux lancers-francs) en 70 matchs
  • Salaire en 2020-21 : 41,4 millions de dollars
  • Situation contractuelle : player option à 44,2 millions de dollars pour la saison 2021-22 -> déclinée

Il n’y a pas si longtemps, jamais on n’aurait imaginé un scénario dans lequel Chris Paul décline sa player option à 44 millions pour la saison prochaine. Mais les temps ont changé. Un moment considéré comme le joueur possédant le pire contrat de toute la NBA, CP3 est redevenu le Point God à Oklahoma City et surtout à Phoenix, lui qui dispute actuellement les Finales avec les Suns. Alors forcément, il veut surfer sur la vague à l’âge de 36 ans. En bonne santé et très performant sur les parquets, Paul a donc décidé de devenir agent libre pour signer un nouveau contrat de plusieurs années. Pour quel montant ? 60 millions ? Ou alors plutôt 100 millions ? On a entendu ces chiffres dans les rumeurs, à voir ce que lui réserve le marché maintenant qu’il a pris sa décision. CP3 devient donc agent libre cet été, on peut compter sur les Knicks pour se mettre sur le dossier mais ces derniers ne pourront offrir qu’un contrat de trois ans à Paul, contre quatre pour les Suns. La tendance ? Phoenix, pour tenter de confirmer cette magnifique saison 2020-21.

Kyle Lowry

  • Statistiques en 2020-21 : 17,2 points, 5,4 rebonds, 7,3 assists et 1,0 interception en 34,8 minutes (43,6% au tir dont 39,6% à 3-points et 87,5% aux lancers-francs) en 46 matchs
  • Salaire en 2020-21 : 30 millions de dollars
  • Situation contractuelle : agent libre non restrictif

Dans les rumeurs de transfert à la trade deadline, on pensait sérieusement que Kyle Lowry allait bouger de Toronto, enfin Tampa, enfin bref. Finalement, il a terminé la saison avec son équipe de cœur, les Raptors. Bon, “terminé”, façon de parler hein, car entre petits bobos et la volonté des Dinos de ne pas gagner trop de matchs au cours des dernières échéances de la saison, Lowry n’a pas beaucoup joué en avril et mai. On ne va pas se mentir, ça sent quand même la fin de l’aventure, avec d’un côté des Raptors qui semblent prêts à passer à autre chose et de l’autre un Lowry sans doute motivé à l’idée de rejoindre un vrai candidat au titre à 35 ans. Problème, les candidats au titre n’ont pas beaucoup de dollars à dépenser pour recruter Kyle, qui reste un meneur très solide malgré son âge. Du coup, ça parle pas mal d’un sign & trade potentiel, par exemple avec les Sixers, voire les Lakers, mais surtout le Heat, destination pour laquelle le dossier s’est très chaudement réchauffé ces dernières heures, le Heat possédant une certaine flexibilité et qui peut dégager une marge financière intéressante maintenant que l’on sait qu’Andre Iguodala n’est pas forcément dans leurs plans et que ça parle même d’un sign and trade à venir pour Goran Dragic. On garde de très loin les Knicks dans le viseur, qui ont de l’argent à dépenser et qui sont à la recherche d’un meneur.

Mike Conley

  • Statistiques en 2020-21 : 16,2 points, 3,5 rebonds, 6,0 assists et 1,4 interception en 29,4 minutes (44,4% au tir dont 41,2% à 3-points et 85,2% aux lancers-francs) en 51 matchs
  • Salaire en 2020-21 : 34,5 millions de dollars
  • Situation contractuelle : agent libre non restrictif

On avait déjà parlé du dossier Mike Conley dans un papier que vous pouvez retrouver juste ici, un papier dans lequel on avait souligné la volonté du Jazz de prolonger le meneur de 33 ans coûte que coûte. Meilleure équipe de saison régulière, Utah tient effectivement à garder Mike, All-Star pour la première fois de sa carrière en 2021 et l’une des raisons de la très belle campagne des Mormons. Ambitieux, le Jazz sent que c’est le moment de maximiser ses chances pour jouer le titre et Conley fait clairement partie de l’équation. Peu importe son âge, peu importe s’il a connu des pépins physiques depuis son arrivée à Salt Lake City, peu importe s’il faut mettre un grand nombre de billets verts sur la table. Pas étonnant dans le sens où Utah n’aura pas les ressources suffisantes pour trouver un remplaçant de qualité en cas de départ, la franchise étant bien blindée financièrement (elle se trouve dans la luxury tax). Reste à voir si le joueur est dans un mood similaire, ce qui semble être le cas si l’on en croit son discours tout au long de la saison. Blessé en Playoffs, l’ancien meneur des Grizzlies n’a pas pu aider ses copains lors de la demi-finale de Conférence Ouest face aux Clippers et on sait à quel point cette situation était frustrante pour lui, ainsi que pour le Jazz. Ne pas pouvoir défendre ses chances en postseason à cause d’un vilain petit bobo, c’est bien relou, surtout après une si belle saison régulière. Alors on se dit qu’une prolongation de contrat avec Utah représente l’option la plus intéressante pour Conley, d’autant plus que le Jazz peut offrir un meilleur contrat que la concurrence puisqu’il possède les Bird Rights de Mike. Si l’on en croit les dernières infos, on ne serait pas loin d’un accord sur un deal de trois ans pour 75 millions.

Lonzo Ball

  • Statistiques en 2020-21 : 14,6 points, 4,8 rebonds, 5,7 assists et 1,5 interception en 31,8 minutes (41,4% au tir dont 37,8% à 3-points) en 55 matchs
  • Salaire en 2020-21 : 11 millions de dollars
  • Situation contractuelle : agent libre restrictif

Autre dossier dont on a parlé récemment. Agent libre restrictif, Lonzo Ball débarque sur le marché de la Free Agency après une campagne plutôt séduisante malgré le nouveau fail des Pelicans : meilleure moyenne au scoring de toute sa carrière, de jolis progrès au shoot, et un profil polyvalent qui plaît, Zo devrait intéresser du monde lors du mois d’août. Parmi les candidats ? On a notamment les Clippers, les Bulls, les Knicks et les Lakers. Face à la concurrence, la franchise de la Nouvelle-Orléans aura une vraie décision à prendre. En effet, les Pelicans tiennent les cartes en main étant donné que Ball est agent libre restrictif, ce qui signifie que les Pels peuvent s’aligner sur n’importe quelle offre. Pour le dire autrement, si David Griffin souhaite absolument conserver Ball, personne ne pourra se mettre en travers de son chemin. Sauf que si l’on en croit les dernières infos, Griffin a un plan différent. Garder Lonzo, pourquoi pas, mais pas à n’importe quel prix. Si une équipe décide d’offrir un gros contrat à Ball cet été, genre les Knicks par exemple, l’équipe du Bayou devrait le laisser filer. Cette dernière a notamment réalisé quelques mouvements durant l’intersaison pour libérer du cap space et se mettre sur le dossier Kyle Lowry. On ne peut pas exclure non plus le scénario d’un sign & trade entre les Pelicans et une équipe ne possédant pas le salary cap pour le recruter en tant qu’agent libre, car cela permettrait à la Nouvelle-Orléans de ne pas perdre Lonzo contre peanuts. L’avenir nous dira comment ce dossier va évoluer, mais on serait assez surpris de revoir Ball sous le maillot des Pels l’an prochain.

Dennis Schroder

  • Statistiques en 2020-21 : 15,4 points, 3,5 rebonds, 5,8 assists et 1,1 interception en 32,1 minutes (43,7% au tir et 84,8% aux lancers-francs) en 61 matchs
  • Salaire en 2020-21 : 15,5 millions de dollars
  • Situation contractuelle : agent libre non restrictif

On le sait, Dennis Schroder a de sacrées ambitions financières pour cet été. Après avoir déjà refusé une prolongation de 84 millions de dollars avec les Lakers en cours de saison, Dennis la Malice viserait un contrat à neuf chiffres, ce qui nous fait doucement rigoler quand on se souvient des Playoffs du bonhomme, lui qui s’est planté au pire moment face aux Suns alors que les Lakers avaient bien besoin de lui. Finaliste pour le titre de sixième homme de l’Année en 2020 suite à une belle saison avec le Thunder, Schroder a donc connu une première saison agitée aux côtés de LeBron James et Anthony Davis, et clairement Magic Johnson n’est pas fan du bonhomme. Du coup, c’est quoi la suite ? Avec l’arrivée en bombe de Russell Westbrook à Los Angeles, Dennis devrait logiquement aller voir ailleurs. Sans l’arrivée du Brodie, une prolongation aux Lakers aurait été probable vu la situation financière de la franchise de Los Angeles (pas de marge salariale pour recruter sur le marché de la Free Agency). La perte d’un Schroder aurait en effet été difficile à combler mais désormais, les Lakers ont trouvé leur playmaker. Reste à voir s’ils peuvent obtenir une contrepartie pour Schroder via un sign & trade.

Mais aussi…

  • Spencer Dinwiddie, agent libre non restrictif
  • Derrick Rose, agent libre non restrictif
  • Devonte’ Graham, agent libre restrictif
  • Reggie Jackson, agent libre non restrictif
  • Cameron Payne, agent libre non restrictif
  • T.J. McConnell, agent libre non restrictif
  • Lou Williams, agent libre non restrictif
  • Alex Caruso, agent libre non restrictif

Voilà pour le gros point meneurs / Free Agency 2021. Comme vous pouvez le constater, y’a du beau monde sur le marché, et on a hâte de voir comment tout ça va évoluer à partir du mois d’août. En attendant, on se retrouve dès demain pour le Top 5 des arrières.