Pat Riley serait ravi de voir LeBron James revenir à Miami : mode tampering activé, mais le Parrain sait choisir les bons mots

Le 08 juin 2021 à 13:58 par Alexandre Delfau

Pat Riley LeBron James
Source image : YouTube

Revenir vers son ex, LeBron James l’a déjà fait avec les Cavs. Et s’il le refaisait avec le Heat ? En tout cas, la porte est grande ouverte du côté du président de la franchise floridienne Pat Riley, comme il l’a exprimé dans l’émission The Dan Le Batard Show.

LeBron James et les Lakers : éliminés au premier tour des Playoffs 2021. Pat Riley et le Heat : idem. Alors pourquoi pas se retrouver pour mieux gagner ? C’est en tout cas ce qu’a sous-entendu le président de la franchise de Miami, qui a eu le King comme superstar de 2010 à 2014. À la clé ? Quatre finales, pour deux titres de champion NBA en 2012 et 2013, saisons au cours desquelles LBJ a été élu MVP de saison régulière puis des Finales. Vous avez dit clé ? Oui, celle que Pat Riley compte “laisser sous le paillasson” si LeBron a éventuellement des réminiscences du sable blanc de South Beach. Finies les rancœurs pour Riley, que l’un des meilleurs joueurs de l’histoire n’hésite pas à penser à lui lorsque son contrat chez les Lakers arrivera à son terme en 2023.

“Je laisserais la clé sous le paillasson s’il m’appelait et me faisait savoir qu’il venait. […] Mais je doute beaucoup de cette clé, car elle est rouillée maintenant.” […]

“Ecoutez, LeBron est l’un des plus grands joueurs de tous les temps, et si on prend du recul, à quoi ont ressemblé ces quatre années ? Ce fut quatre ans en finale, quatre ans d’excitation, deux titres NBA… C’est la meilleure période de l’histoire du Heat. Alors je ne lui souhaite que le meilleur, et s’il veut un jour revenir, je mettrai une nouvelle clé qui brille sous le paillasson. »

— Pat Riley, dans l’émission The Dan Le Batard Show.

En 2023, LeBron James aura… 39 ans. Mais si Roger Federer peut le faire, pourquoi pas The Chosen One. Pat Riley espère d’ailleurs que son appel du pied ne lui occasionnera pas une amende de la part d’Adam Silver pour tampering, ce fameux mot désignant le fait de démarcher ou draguer un joueur. Et le dirigeant de 79 ans a raison d’avoir peur car c’est exactement ce qui est arrivé au président des opérations basket des Sixers Daryl Morey, qui a écopé de 75 000 dollars d’amende pour avoir fait les yeux doux sur Twitter à Stephen Curry, pour que celui-ci vienne jouer aux côtés de son frère Seth. Mais Adam Silver a oublié une chose : le printemps, c’est la saison des amours.

Pat Riley a bien compris qu’il fallait miser sur ce petit (gros) moment de déception d’élimination au premier tour des Playoffs, pour faire comprendre à LBJ qu’il était toujours possible de faire un retour au bercail pour mettre une cinquième bague à sa main. Et comme le King aime bien rendre aux franchises ce qu’elles lui ont donné, il ne fera peut-être pas la sourde oreille à cette mini-proposition. Mais de là à sauter le pas, il y a encore du chemin à faire entre les deux hommes. Ou du moins une clé à récupérer.

Source texte : New York Post


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