Le Big Three des Nets a DÉ-TRUIT Boston : masterclass offensive, des records à la pelle, on n’a plus les mots

Le 31 mai 2021 à 06:01 par Alexandre Taupin

Durant Harden Kyrie Irving Nets 31 mai 2021 preview
Source image : NBA League Pass

Entre un Game 4 capital pour la suite de la série et le beef entre le public de Boston et Kyrie Irving, cette rencontre s’annonçait électrique à bien des égards. Malheureusement pour les Celtics, les nombreuses absences (Jaylen Brown évidemment mais aussi Kemba Walker et Robert Williams) rendaient la tâche bien compliquée face à des Nets (presque) au complet. Prêts pour une version moderne de David contre Goliath ? 

 Pour la boxscore maison c’est juste ici. 

On résume : Boston est donc privé de deux All-Stars au coup d’envoi mais aussi de son défenseur intérieur, le tout contre une armada qui monte lentement mais sûrement en puissance et qui ne demande qu’à se faire les crocs sur une proie facile. Si cela ne suffisait pas, les tensions récentes entre les fans du Massachussetts et Uncle Drew apportent un peu d’épice à ce cocktail explosif, le tout dans un TD Garden plein qui ne demande qu’une étincelle pour s’enflammer. Cet espoir, les joueurs au maillot vert ont bien cru le fournir aux fans en sortant un bon match malgré les moyens du bord. Jayson Tatum (40 points, 5 passes, 7 rebonds) avait encore activé le mode Kobe Bryant et sorti la cape de franchise player qui lui allait si bien au Game 3. À ses côtés, le duo Marcus Smart-Evan Fournier tentait tant bien que mal de soutenir son effort pour tenir le temps que l’orage passe. L’orage ? Que dit-on, la tempête, l’ouragan qui est passé sur Boston pour laisser les celtes sans voix, sans solutions et sans réponses. Cette catastrophe naturelle tient en trois petits noms que vous entendez encore et encore depuis des mois mais qui prennent un sens encore plus impressionnant au vu de la prestation de ce soir.

Kevin Durant, Kyrie Irving et James Harden. Messieurs, CHAPEAU ! On a donc enfin vu à quoi ressemble un match où les trois stars sont au top… en même temps ! Chacun à sa façon, chacun son tour voire tous en même temps, ils ont passé Boston à la moulinette et dans leur sillage, c’est tout Brooklyn qui en a profité. Pour que certains se fassent une petite idée : après trois quart-temps, ils avaient planté à peu près autant que toute l’équipe adverse réunie ! On sait très bien que ceux qui n’ont pas vu le match diront peut-être : oh, mais la défense des Celtics, c’est pas une référence. Le soucis c’est que les joueurs de Brad Stevens ont défendu et pas si mal avec ça ! Mais ça n’a fait aucune différence. Même collés, avec la main devant le visage, ils ont planté du bucket sur la tête toute la soirée. Et quand il ne s’agissait pas d’un des trois monstres, c’était un Joe Harris ou un Bruce Brown qui profitaient des spots ouverts pour sanctionner. On en parle une minute des stats de l’équipe ? Ils ont shooté à 58% en adresse globale, à 59% de loin et ils ont mis 97% de leurs lancers. Quand est-ce qu’on a vu ça la dernière fois ? À mesure que les paniers s’enchaînaient, on s’est vite rendu compte que les records s’empilaient à la même vitesse et on vous en sort quelques uns. En plantant 104 points à eux trois (WTF), le Big Three a égalé le meilleur total jamais atteint par un trio en Playoffs. Brooklyn est aussi devenu la seconde équipe de l’histoire avec deux joueurs à plus de 35 points sur plusieurs matchs consécutifs en postseason. Ils rejoignent ainsi les Lakers d’Elgin Baylor et Jerry West. Pour finir, et selon Elias Sports, le trio cumule actuellement une moyenne de presque 85,8 points de moyenne depuis le début de la série. S’ils maintiennent ce chiffre au-dessus de 84,2, il s’agira de la moyenne la plus élevée de l’histoire des Playoffs pour un Big Three… Si certains se posaient des questions sur l’alchimie des trois copains avec si peu de matchs au compteur : voilà une partie de la réponse !

Cela ne devait être qu’un match de Playoffs du premier tour de l’Est, c’est devenu une performance all-time et une rencontre dont on se souviendra pendant longtemps. Le Big Three des Nets était flippant, maintenant on ne sait plus quel adjectif sortir pour parler d’eux…

Source texte : ESPN Stats / StatMuse / Elias Sports