Le play-in tournament à l’Ouest, c’est ce soir : envoyez la grosse analyse
Le 19 mai 2021 à 19:50 par Nicolas Meichel
Après les premiers matchs du play-in tournament à l’Est mardi, on passe à l’Ouest ce soir. Et comme hier, on vous sort toutes les infos utiles à retenir avant de vous poser sur le canapé. Qui est concerné ? Quand ça aura lieu ? Pourquoi ça vaut le coup ? On vous sort notre plume pour vous présenter tout ça mais aussi pour vous faire rigoler un peu car la vie c’est avant tout du fun avec une sauce TrashTalk. 3…2…1 c’est parti !
Participants : Lakers – Warriors – Grizzlies – Spurs
Les dates et horaires :
19 mai :
1h30 : Grizzlies (9) – Spurs (10)
4h : Lakers (7) – Warriors (8)
21 mai :
Horaire à définir : perdant du match 7-8 contre gagnant du match 9-10
L’équipe qui finira septième affrontera les Suns.
L’équipe qui finira huitième affrontera le Jazz.
Le play-in c’est quoi ?
On vous a sorti le calendrier juste au-dessus pour que vous connaissiez chaque date du play-in mais de quoi parle-t-on vraiment avec ce tournoi ? Intégré l’an dernier dans la bulle, il a été renouvelé cette saison mais sous une forme différente. Pas un seul match comme l’an dernier mais plutôt quatre équipes (dans chaque conférence) qui jouent leur vie sur une voire deux rencontres, peu importe le bilan. Le vrai concept du play-in, c’est vraiment celui-ci. L’objectif d’Adam Silver était clair : combattre le tanking au maximum et favoriser les retournements de situation à l’approche des Playoffs. Sur le terrain, le résultat est positif car cela a permis à des équipes qui auraient été larguées normalement de continuer à y croire et qui sait, d’accrocher un billet qui paraissait improbable quelques semaines plus tôt. On est même passé à quelques matchs de voir les Kings faire le play-in, vous imaginez l’ascenseur émotionnel ? Chaque équipe peut désormais tout gagner ou bien tout perdre sur 48 minutes et on va atteindre un gros niveau d’intensité et de stress sur le parquet, pour notre plus grand plaisir.
Coup d’œil dans le rétro des équipes concernées
Commençons par le champion en titre, l’équipe qui ne pensait jamais se retrouver là, celle qui déteste le play-in tournament : les Lakers. Oui, la bande à LeBron James n’a pas encore validé son ticket pour les Playoffs, la faute à un séjour prolongé à l’infirmerie pour le King et son copain Anthony Davis. Forcément, quand vos deux superstars sont out, c’est difficile de suivre le rythme dans la terrible Conférence Ouest. Deuxième mi-février, troisième mi-mars, cinquième en avril, et finalement septième le 16 mai 2021. C’est ce qu’on appelle une belle petite dégringolade. Leur adversaire du soir par contre est monté en puissance durant la fin de la saison régulière en terminant avec huit victoires en dix matchs et une huitième place à l’Ouest. Durant toute l’année, les Warriors ont été portés par un Stephen Curry en mode MVP et ce dernier a conclu en beauté tout en étant soutenu par ses copains. Parce que oui, finalement, on a appris que Curry ne jouait pas toujours à un contre cinq. De bon augure pour la suite. Les dernières victimes du show Steph, à savoir les Grizzlies, ont terminé à la neuvième place, comme en 2020. Et comme en 2020, leur saison plutôt encourageante pourrait se terminer à la porte des Playoffs. Surprenants l’an passé, les hommes de Taylor Jenkins ont réussi à confirmer cette année, ce qui n’était pas gagné d’autant plus qu’ils ont été perturbés par le COVID en janvier (six matchs reportés) et qu’ils ont évolué pendant presque toute la saison sans la pépite Jaren Jackson Jr., en rééducation. Mais grâce à une belle profondeur d’effectif derrière les têtes d’affiche que sont Ja Morant et Jonas Valanciunas, Memphis a réussi à répondre aux différents challenges de cette saison pas comme les autres pour finir avec un bilan positif de 38 victoires pour 34 défaites. Enfin, du côté des Spurs, la fin de saison a été particulièrement violente. Également à l’arrêt pendant une semaine en février pour cause de corona, San Antonio a eu un programme hardcore pour terminer sa campagne. Beaucoup de matchs et des poids lourds en face, c’était difficile pour la bande de jeunots menée par Gregg Popovich de tenir le coup. Avec dix défaites sur les douze derniers matchs, les Spurs sont tombés à la dixième place avec un bilan global de 33 victoires et 39 défaites.
Quelques pistes sur qui supporter au play-in
Pourquoi supporter/siffler les Lakers :
- Parce que LeBron James n’a plus 36 campagnes de Playoffs devant lui. Au contraire, il a 36 balais.
- Parce que des Playoffs sans les Lakers, ce n’est pas vraiment des Playoffs.
- Parce que Jared Dudley est un phénomène.
- Parce qu’on veut enfin voir la bataille de Los Angeles face aux Clippers.
- Parce que ça serait drôle de voir le champion en titre se planter au play-in tournament.
- Parce qu’on veut voir LeBron blâmer une nouvelle fois le concept du play-in.
- Parce que la hype Caruso, c’est bon hein ça suffit.
- Parce que Utah ou Phoenix ne mérite pas de sortir au premier tour des Playoffs.
Pourquoi supporter/siffler les Warriors :
- Parce que regarder Stephen Curry jouer au basket, c’est une expérience unique.
- Parce que revivre une aventure genre “We Believe” serait kiffant.
- Parce que le fils à Papa joue chez les Warriors.
- Parce que la grande bouche de Draymond Green est faite pour les Playoffs.
- Parce que ça ferait sans doute trop mal à Klay Thompson de voir ses copains jouer sans lui en Playoffs.
- Parce que Kent Bazemore a tendance à dire n’imp’ derrière les micros, hein Bealou.
- Parce qu’on a bouffé cinq ans de domination des Warriors à l’Ouest.
- Parce que sans Curry, y’a pas énormément de choses à voir.
Pourquoi supporter/siffler les Grizzlies :
- Parce que ça serait un peu cruel de se faire éliminer deux fois de suite au play-in.
- Parce que Ja Morant est un showman ambulant.
- Parce que les Grizzlies ont un noyau de jeunots (et un Frenchie) qui fait plaisir à voir.
- Parce qu’on kiffe leur maillot rétro.
- Parce que voir Dillon Brooks se prendre pour Kobe, ça pique un peu les yeux.
- Parce qu’ils ont tendance à trop ouvrir la bouche (enfin surtout Dillon).
- Parce qu’ils ont tout le temps devant eux, contrairement à d’autres.
- Parce qu’il n’y a jamais eu de Grizzlies à Memphis.
Pourquoi supporter/siffler les Spurs :
- Parce qu’on ne veut pas risquer un départ de Gregg Popovich.
- Parce que les Spurs auront toujours une place à part dans notre cœur de fan français.
- Parce qu’on kiffe les dunks dans le trafic de Keldon Johnson.
- Parce que voir Patty Mills prendre feu du parking, c’est la vie.
- Parce qu’ils sont bien en dessous de leurs concurrents.
- Parce qu’il y a déjà une franchise pour représenter le Texas en Playoffs.
- Parce qu’on a vu les Spurs pendant deux décennies en Playoffs, c’est le moment de laisser un peu de place.
- Parce qu’il y a un mec qui se nomme Quinndary Weatherspoon.
Ils vont porter l’équipe
LeBron James / Anthony Davis (Lakers) : pas besoin de chercher très loin, les Lakers iront là où leurs deux superstars les emmèneront. Victimes de pépins physiques cette saison, LeBron et AD sont aujourd’hui opérationnels, pas forcément à 100% certes mais suffisamment en forme pour tenter de réaliser un énorme parcours en Playoffs. On croise les doigts pour que le physique tienne de part et d’autre car quand ces deux-là sont au top, c’est vraiment du lourd.
Jordan Poole (Warriors) : rohh ça va, on peut rigoler un peu quand même non ? C’est tellement évident qu’on ne va même pas prononcer son nom ou perdre du temps pour justifier quoi que ce soit. Si vous ne voyez pas de qui on parle, on ne peut plus rien pour vous.
Ja Morant (Grizzlies) : si Jonas Valanciunas était sans doute le joueur le plus régulier des Grizzlies cette saison, celui qui peut vraiment faire la différence se nomme Ja Morant. On parle d’un véritable monstre athlétique qui possède en plus du génie dans les mains quand il s’agit de faire jouer les autres. Alors oui, son manque de shoot extérieur peut se retourner contre lui, mais on se rappelle aussi qu’il avait sorti le grand jeu l’an dernier dans le play-in tournament de la bulle, avec 35 pions et 8 caviars face aux Blazers. On ne serait pas surpris qu’il refasse le coup ce soir.
DeMar DeRozan (Spurs) : le vétéran DMDR va tenter de guider ses jeunes coéquipiers à base de scoring et de playmaking, tout ça au milieu du collectif de San Antonio. DeMar a notamment terminé la saison régulière avec six matchs consécutifs à au moins 20 points, une production qu’il devra à nouveau assurer lors de ce play-in tournament. Il a l’expérience, il a le talent offensif, il a les responsabilités, à lui de porter les siens.
Notre pronostic
Chaque membre de la rédac a sorti sa plume et ses meilleurs arguments : c’est par ICI.
Voilà ce qu’on pouvait dire sur ce play-in de l’Ouest en quelques mots (comment ça quelques mots ?). La grande bataille pour les spots 7 et 8 commencent ce soir, il ne faudra pas se planter au risque de vite squatter le canapé pour plusieurs mois. Alors, plutôt Lakers, Warriors, Grizzlies, Spurs ? Que les meilleurs gagnent, tout simplement.