Julius Randle veut faire tout le reste de sa carrière chez les Knicks : quand on est maire de New York, on n’a pas envie de partir si vite
Le 14 mai 2021 à 17:35 par Max Thomas
Julius Randle brille de mille feux cette saison, dépassant dans toutes les catégories statistiques ses standards habituels. Nouvelle idole de New York (car oui, les New-Yorkais supportent les Knicks), Randle s’est permis une envolée lyrique, clamant son amour pour la Big Apple au micro de The Victory Podcast.
Savoir que Randle souhaite rester à New York paraît comme une évidence. L’ailier-fort s’est métamorphosé depuis le début de saison au sein des Knickerbockers et l’environnement autour de lui semble parfaitement lui correspondre. Sous l’impulsion du nouveau coach Tom Thibodeau, JVLIVS réalise sa meilleure campagne en carrière alors pourquoi partir ? D’autant plus que Randle n’a pas encore pu goûter au packaging complet qui accompagne le fait d’être LA STAR des Knicks. Privé de public cette saison, on peut s’imaginer que Big Julio rêverait de réitérer ses performances dans un Garden bouillant, clamant des “MVP” et affirmant qu’il est meilleur que Larry Bird. Oui, visiblement, Mister Randle en meurt d’envie (via SNY).
“J’adore jouer à New York. Je veux prendre ma retraite en tant que New York Knick.”
Une bien belle déclaration, mais aussi une déclaration qu’il faut mettre en relation avec la situation contractuelle du bonhomme. Des discussions pour une prolongation devraient avoir lieu cet été, et Randle va forcément viser un beau pactole après sa superbe campagne sous le maillot new-yorkais. Le momentum est bon pour prendre le chèque mais il y a différents enjeux à prendre en compte, notamment sur le plan financier. En tout cas, les choses se stabilisent à New York et une vraie construction pyramidale semble prendre forme. Randle et Thibs à son sommet, bien épaulés par les jeunes R.J. Barrett et Immanuel Quickley, sans oublier des hommes d’expérience comme Derrick Rose notamment. Autour, le marché de New York peut toujours aider à attirer a minima de bon role players cet été. On verra comment le dossier de Julius évoluera mais il est clair qu’il n’a aucune envie de plier bagage.
Visiblement, “tout le monde il est gentil tout le monde il est beau” à New York pour Julius Randle. Et quoi qu’il en soit, cette déclaration est de bon augure pour les Knicks qui pourront normalement compter sur leur franchise player s’ils en payent le prix. Reste à savoir le timing et, in extenso, le montant de la transaction. Le Garden se prépare à accueillir la nouvelle idole de Manhattan sur le long terme.
Source texte : SNY.tv, The Victory Podcast