Zoom sur le calendrier des Warriors : un programme épicé à la maison pour continuer de rêver au play-in tournament

Le 06 mai 2021 à 18:03 par Gustave Pitet

Stephen Curry 22 février 2019 TrashTalk Fantasy League
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Un calendrier aussi chargé que le casier de LiAngelo Ball, une équipe aussi chargée que le casier de N’Golo Kanté, les Warriors vont devoir pimenter la sauce Curry pour bien se placer pour le play-in tournament.

“Ramenez le play-in à la maison ! Allez Curry allez !” La franchise de l’état doré pourra jouer tous ses derniers matchs à la maison, à San Francisco… La non-fatigue des déplacements et l’avantage de la maison avec des supporters (pas tous, of course) mettront les amis valides de Klay dans les meilleures conditions. La Dub Nation est actuellement neuvième à l’Ouest, entourée de près par les Grizzlies huitièmes et les Spurs dixièmes. Evidemment, les joueurs de Steve Kerr tiendront à se placer le plus haut possible au classement mais une place directement qualificative pour les Playoffs semble presque inatteignable… Le bilan des Dubs est à ce jour parfaitement égal avec 33 victoires pour 33 défaites, soit environ 2 millions de tirs primés pour Stephen Curry depuis le début de la saison. Les Warriors sortent d’une double-confrontation en back-to-back contre les Pelicans, version Avengers, en espérant que ça rende un Dédé Green plus héroïque dans ce sprint final. Ils disposent en tout cas d’un petit matelas de trois matchs d’avance sur New Orleans, première équipe hors du play-in à l’Ouest. S’ils lèvent la tête vers le haut, un demi-match les sépare de Memphis pour se faciliter la tâche lors du play-in avec deux possibilités de se qualifier au lieu d’une seule.

Histoire de se mettre dans le bain, voire de se mettre très très bien, le premier adversaire au Chase Center n’est autre que le panzer du Thunder, et pour deux matchs qui plus est ! Une équipe sans Shai Gilgeous-Alexander, sans Al Horford, sans objectif ni réelle âme dans cette fin de saison. Les champions 2018 ne devraient faire qu’une bouchée de l’Oklahoma City Tender pour se rapprocher un peu plus du clinch pour le play-in tournament. Ensuite, on passe la deuxième vitesse, voire on passe à la cinquième direct et on cale. Boum, Jazz et Suns dans la tête des Guerriers. Phoenix et Utah qui survolent les classements et la Conférence Ouest, vont s’enquiquiner jusqu’à la fin de la saison pour finir premiers. Les Warriors ne risquent d’être qu’une fourmi sur le chemin des leaders de la Conférence et cela nous promet donc deux ultimes affrontements de folie lors du dernier week-end de saison régulière.

Le samedi d’abord, avec des énièmes retrouvailles avec les Pels qui vont tenter de s’incruster au play-in s’ils ne sont pas encore hors course à ce moment-là. L’équipe de Brandon Ingram a un calendrier aussi chargé que… vous le voyez venir… Zion ! Sixers, Hornets, Grizzlies, Mavs, Warriors, Lakers, bon appétit ! Uniquement des équipes qui vont se battre à fond pour leur spot en Playoffs ou play-in, ce qui signifiera qu’ils ne seront pas bons à prendre pour Golden State s’il leur reste de l’espoir au moment de se recroiser. Leur récente double-confrontation s’était conclue par une victoire chacun, tout est donc possible. Enfin, l’équipe de la Baie affrontera un concurrent direct pour le play-in : les Grizzlies. Cette ultime journée pourrait potentiellement changer l’ordre des seeds et on espère que le suspense tiendra jusqu’au bout pour un super duel Curry-Morant, avec l’expérience de Steph d’un côté contre la fougue du sophomore de Memphis et ses copains de l’autre. D’autant que les joueurs de Taylor Jenkins ont un programme un peu plus “facile” sur cette fin de saison, avec sur sept rencontres, trois contre des bons tanks Pistons et Kings (2 fois). En plus de la hype du play-in, on attend beaucoup de ce match, mais si Baby Face reste aussi performant que pendant toute la saison : “Oh JaJa, y’a pas moyen JaJa”.

Un calendrier très compliqué contre des adversaires aussi déterminés qu’eux, ce ne sera pas une mince affaire pour les Warriors. Le double MVP devra prendre sa toque de chef et faire ce qu’il sait faire pour placer Golden State dans les meilleures conditions et laisser les fans continuer de croire aux Playoffs. Dans ce but, les Californiens seraient quand même bien inspirés de terminer aux places 7 et 8 plutôt qu’aux spots 9 et 10. Plus facile à dire qu’à faire…