Jamal Murray a conclu de la pire des manières la nuit des Nuggets : le genou a salement tourné, on est pas toubib mais le mood est terrible

Le 13 avr. 2021 à 07:55 par Giovanni Marriette

Jamal Murray 13 avril 2021
Source image : NBA League Pass

Il n’aurait fallu que quelques secondes de plus pour que cette nuit se termine de façon parfaite. Pas pour les Nuggets entendons-nous, défaits par les Warriors d’un Stephen Curry historique, mais plus globalement par contre, après un programme géré de main de maitre par Joel Embiid, Julius Randle ou encore Russell Westbrook. Malheureusement le dessert sera aussi indigeste que le repas fur copieux, et ce matin les prières de la communauté NBA vont vers Jamal Murray, tout simplement.

Sales souvenirs que ces blessures aussi graves qu’évitables, dans des money times qui n’en étaient pas vraiment, lors de dernières secondes inutiles même si l’heure n’est évidemment pas à un quelconque jetage de pierre à l’attention de Mike Malone.  Des blessures on commence à en avoir vu quelques unes en direct, et si, par exemple, rien ne sera jamais plus impressionnant qu’une cheville qui tourne ou une jambe en Z façon Gordon Hayward ou Paul George… on sait d’expérience que ce qui est arrivé cette nuit à Jamal Murray ne sent pas bon. Tout simplement. 50 secondes à jouer, un très léger espoir de retour en mode braquo pour Denver, et Jamal Murray drive, pose un appui énorme sur sa jambe droite et… stop. Tout s’arrête. La pression mise sur le genou semble infinie, on a presque l’impression d’entendre le bruit du bris jusque dans notre canapé, et la douleur sur le visage de Jamal en dit alors très long, tout comme les faciès plus qu’inquiets des coéquipiers de Murray et du staff des Nuggets.

Pour les images on vous laisse aller sur YouTube hein, pas besoin de capitaliser non plus sur la douleur du garçon, simplement vous faire le teasing le plus tristoune du jour : IRM et tout le toutim dans la journée, et probablement une très mauvaise nouvelle dans la foulée. Car on pense immédiatement ligaments croisés, on pense, au mieux, à une sale hyperextension qui serait néanmoins synonyme de plusieurs mois d’absence, et on pense évidemment dans un premier temps au moral d’un mec dont l’objectif était, il y a encore deux heures, d’aider sa franchise à aller chercher une bague en juillet, rien que ça.

On va s’en tenir là pour l’instant, car sans en faire trop avouons qu’on est encore pas mal sous le choc, ayant perdu l’envie d’un coup d’un seul de s’extasier devant des perfs solides mais redondantes, alors que ce pauvre Jamal vient peut-être de perdre un an de sa vie de basketteur en un appui trop vénère. Finger crossed comme on dit, mais le mood n’est assurément pas bon…