Zion Williamson trop fort pour l’équipe C des Cavs : 38 points, 9 rebonds, 16/22 au tir… c’est pas un homme c’est un bulldozer

Le 12 avr. 2021 à 06:56 par Alexandre Taupin

Zion Williamson 12 avril 2021
Source image : NBA League Pass

Cela devait être un match plutôt facile pour les hommes de Stan Van Gundy mais la combativité des Cavs l’a rendu nettement moins marrant pour les Pelicans. Heureusement pour eux, Zion Williamson n’était pas venu pour plaisanter.  

Le boxscore maison c’est par ici.

Disons-le franchement, on aurait bien rigolé si Cleveland l’avait emporté cette nuit contre New Orleans. Comment imaginer cette équipe, douzième à l’Est et privée de Darius Garland, Collin Sexton mais aussi Jarrett Allen et Larry Nance Jr. venir taper sur les doigts de Pels presque au complet ? (seul Lonzo Ball n’était pas là) Si cela ne suffisait pas, il fallait aussi mentionner le fait que Cleveland était en back-to-back… Fatigués ou pas, les Cavs ont fait honneur au maillot en gardant le lead presque tout le match avec un Isaac Okoro au top et un D. Wade qui a fait le meilleur match de sa carrière à Cleveland. Pour ceux qui sont restés coincés en 2018, on parle bien de Dean Wade, excellent tout le match et étrangement boycotté dans le money time au profit de Kevin Love. (mauvais choix) Même si la victoire n’est pas au bout, il y a vraiment de belles choses à garder de cette rencontre pour l’ami Jean-Benoit Bickerstaff. Il aura manqué un peu d’adresse dans les dernières minutes et une solution pour limiter ENFIN un extraterrestre qui nous fait flipper depuis un an et demi désormais.

En quelques chiffres : 38 points, 9 rebonds, 4 passes à 16/22 au tir (73%). Encore une belle dinguerie signée Zion Williamson même si l’opposition n’était pas ce qui se faisait de mieux. Un match à analyser sous différents angles. On peut en effet se dire qu’il y a l’efficacité offensive, quelques paniers décisifs en fin de match mais aussi un rôle de point-forward de mieux en mieux assuré (malgré quatre pertes de balle). Eric Bledsoe peut se mettre à trembler. Cleveland, faute de solutions, a carrément opté pour un mur de joueurs pour tenter de lui barrer le chemin. Au propre comme au figuré hein ! Une solution qui l’a un peu ralenti mais pas arrêté… Il y a souvent eu des comparaisons avec Charles Barkley et quand on voit sa facilité à se créer de la place malgré un ou deux joueurs autour de lui sous l’arceau, on se dit qu’il y a du vrai dans tout ça. D’un autre côté, on peut aussi souligner les progrès défensifs qu’il reste à faire pour Thanos, régulièrement ciblé par l’attaque des Cavs, notamment dans son incapacité à sortir sur les tireurs extérieurs. Cela peut passer contre une équipe du fond de l’Est mais face à des grosses cylindrées, cela sera plus visible. Le voilà prévenu.

Zion Williamson a sorti le bulldozer pour sortir les Pelicans d’un beau pétrin. Une nouvelle prestation XXL face à l’équipe C des Cavs mais on la compte malgré tout dans le bouquin des gros chantiers de l’ancienne star de Duke. Prochaine victime au programme ? Les Kings et c’est pour demain.