Alleluia, les Rockets mettent fin à leur série de vingt défaites consécutives : tournez les serviettes, c’est la GROSSE teuf à Houston

Le 23 mars 2021 à 05:27 par Arthur Baudin

Rockets
source image : Montage TrashTalk via YouTube

Les séries existent pour prendre fin, les records sont faits pour être battus et le capital sympathie de Line Renaud est juste énorme. Ceci étant, il fallait – à minima – posséder quelques bases en voyance pour prédire une victoire des Rockets. Oui, Houston a remporté un match de basket-ball contre les Raptors, et c’est un grand ouf de soulagement. Débrief.

La jolie boxscore maison, c’est par ici

Beaucoup tendent à affirmer que c’est dans la défaite que l’on progresse. Si tel est le cas, Houston part pour un three-peat sur les prochaines saisons avec Jae’Sean Tate dans le rôle de Kevin Durant. Titulaires d’une désagréable série de vingt revers consécutifs, les fusées sont étrangement surmotivées à l’idée de ne pas inscrire leurs petits noms dans le Guinness Book. Cependant, il ne reste que quatre matchs aux Rockets pour éviter le drame et égaler le record que partagent Cleveland (2010-11) et Philly (2013-14). Un coup dur pour John Wall que l’on annonçait dans les plus grandes franchises et qui se retrouve à gratter la cuvette dans le Texas. Leurs adversaires du soir ? Les champions NBA 2019, le roster du bandeau Camerounais, et les coéquipiers du fessier nordiste. Bon, cette saison les Raptors squattent la onzième place de la Conférence Est et Pascal Siakam s’est fait remplacer par le cousin d’Ousmane Dembélé. Mine de rien, Toronto représente actuellement l’adversaire idéal pour sortir les Rockets d’un cauchemar sans fin. Allez, Nick Nurse change ses verres, et l’entre-deux est donné. Dès l’entame, Fred VanVleet pose une pastille et porte à notre connaissance une jolie stat : 70 rencontres consécutives avec au moins un tir à 3-points inscrit pour le plombier du Canada, tout simplement le record de franchise. Ceci étant, le danger est réel mais provient du Texas : l’insatiable John Wall fout le feu dans la baraque des Raptors, et claque son quatorzième pion avec la mi-temps. Si Pascal Siakam et Norman Powell jouent juste, les compères sont trop esseulés et – pour la première fois depuis longtemps – le collectif de Houston fait mal. Ponctuation logique de ce premier acte, un incroyable buzzer de Danuel House Jr (Rockets 65 – 60 Raptors).

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— Houston Rockets (@HoustonRockets) March 23, 2021

Dans le genre sous-coté et à la limite du manque de respect, le cas Jae’Sean Tate est pas mal du tout. Le rookie des Rockets est exceptionnel : défense prometteuse, adresse volée à Joe Ingles et vraie polyvalence, personne n’est réellement prêt. Bon, après c’est dommage qu’il ait déjà cinquante balais quoi. La rencontre semble s’envoler définitivement dans les grosses poignées texanes et les apports de Sterling Brown, Christian Wood et Kenyon Martin Jr. sont riches en matières grasses. Allez, la messe est dite lorsque John Wall valide son premier triple-double depuis… mars 2016 ! Le meneur envoie 19 points, 11 rebonds et 10 assists à 26% au tir (mon dieu), en souvenir d’une période à laquelle on buvait des Corona sans que personne ne puisse lâcher une vanne de beauf. Oui, Houston win, et l’affreuse série de vingt revers consécutifs n’est plus qu’un lointain souvenir. Mention honorable pour les 27 cartouches, 8 rebonds, 4 interceptions et 2 assists de Fred VanVleet, seul grand bonhomme côté canadien. Par ailleurs, les Raptors continuent de creuser et cette défaite vient marquer le coup. Sévère mais juste, Nick Nurse et ses bonshommes vont devoir se ressaisir et passer un coup de balai sur les poussières qui gênent au bon déroulement de leur saison. On se souviendra d’eux comme ceux qui ont vaincu la dynastie Warriors, avant de perdre sur un 100m nage libre contre Gégé.

Tate is eating well tonight 🍽

🏀 22pts/6reb/5ast pic.twitter.com/aXtCMhq50W

— Houston Rockets (@HoustonRockets) March 23, 2021

Les Rois mages viennent de quitter Jérusalem pour ramener cinq tonnes d’encens, quelques kilos de myrrhe et deux, trois teilles de Loic Raison dans le Texas. Non, John Wall et ses coéquipiers ne rentreront pas dans l’histoire, grand bien leur fasse.