Les Rockets post James Harden sont nés : victoire à San Antonio, on s’attendait vachement à un duel entre Keldon Johnson et Jae’Sean Tate

Le 15 janv. 2021 à 05:17 par Giovanni Marriette

Gregg Popovich 7 décembre 2020
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Comme le disait jadis Tony Parker avec tant d’aplomb et en featuring avec Booba : bienvenue dans le Texas. Bienvenue dans le Texas pour ce derby de cow-boy entre les poupons de San Antonio et des Rockets enfin débarrassés de leur omnipotent ventre à bière parti la veille à Brooklyn. Le résultat ? Un match entrainant, avec des mecs qui ont envie de jouer au basket, ça change.

Pas de James Harden côté Houston donc, et pas de John Wall ni d’Eric Gordon non plus. Pas de Charles Barkley, et pas de Danuel House Jr. ni de Victor Oladipo non plus. Trade, genou, jambe, retraite, dos, aéroport, reliez la raison de l’absence au joueur concerné et c’est donc un Christian Wood en mode seul au monde, face à des Spurs souvent permissifs en défense mais diablement excitants, surtout pour un mec qui aime voir jouer des U23. En parlant de U23 ? On aura assisté ce soir à un duel… inattendu, entre le buffle Keldon Johnson et le… buffle Jae’Sean Tate, deux beaux bébés qui font voir la vie en rose à leurs franchises respectives depuis la mi-décembre. Un Christian Wood volubile en première mi-temps, un DeMar DeRozan qui aura attendu le dernier quart pour planter la quasi-intégralité de ses points, on y reviendra, mais donc ce duel tamponné fraîcheur entre le sophomore des Spurs et le rookie des Rockets.

Un duel que l’on pensera longtemps remporté par le premier des deux, efficace pour ne pas dire parfait en attaque toute la soirée et auteur de son career high avec 29 points, mais finalement géré en toute fin de match par Djechaune. Fighting spirit, Wood qui amorce un 9-0 salvateur dans le money time mais surtout une grosse montée en pression défensive de Tate, qui arrachera finalement un ballon plus qu’utile dans les mains de… Keldon Johnson, tamponnant ainsi une deuxième victoire en 24h pour Houston, la première étant évidemment le départ de l’ignoble barbu vers des restaus plus clinquants.

Entre temps DeMar DeRozan se sera saisi du ballon du match mais ratera de très peu le game winner, gâchant de ce fait un énorme dernier quart de sa part, et voilà que les Rockets entraient du mieux possible dans leur ère post Harden, en triomphant de l’ennemi texan dans un duel intéressant mais qui sent surtout bon la bagarre pour le play-in à l’Ouest.

stats Rockets Spurs 15 janvier 2021