Kevin Durant et Kyrie Irving n’ont pas traîné : un quart-temps pour mettre les Warriors à terre, et avec la manière

Le 23 déc. 2020 à 06:01 par Giovanni Marriette

Ce sera à n’en pas douter l’un des fils rouges sang de cette saison 2020-21. Kevin Durant et Kyrie Irving réunis sous le maillot des Nets, en forme et pleins de bonnes intentions. Premier match cette nuit, première démo, et surtout premiers maux de tête pour tout ceux qui devront défendre sur eux cette saison.

Il n’aura pas fallu longtemps. Il n’aura pas fallu longtemps pour prendre de plein fouet le talent de ces deux-là. Quelques minutes seulement pour se souvenir à quel point Kevin Durant ressemble un peu trop au basketteur ultime, et quelques secondes pour se souvenir à quel point Kyrie Irving est peut-être bien le meilleur lieutenant de la Ligue, si tant est que ce statut ne soit pas trop irrespectueux. Une entame de match incroyable donc, à cent à l’heure, et très vite un écart qui se crée en faveur des Nets grâce à l’appétit des deux All-Stars. Chacun dans le rôle attendu. Kevin Durant prend des tirs sans trembler au dessus d’un pivot de 2m20, et Kyrie enchaîne 18 dribbles en quatre secondes avant de punir ses défenseurs sur des pull-ups beaucoup trop énergiques. Injouables, incontrables, trop vifs. Brad Wanamaker fera ensuite les frais d’une lambada privée avec Uncle Drew, alors que James Wiseman se demande encore quel est ce pivot qui joue poste 3, et que la NBA toute entière va très vite devoir se mettre à la page concernant les manières de défendre une équipe qui lance quand même Caris LeVert au relai de ses deux starters. On notera pour la petite histoire que les Warriors ont redécouvert cette nuit l’homme qui tenait leurs ailes avant… Andrew Wiggins, le même Andrew Wiggisn qui a sorti cette nuit un match digne de celui de votre pote Yoan un lendemain de cuite face au BC Bouchoux.

Pour résumer ? Nous voici donc, comme prévu, face à un duo assez phénoménal, deux génies offensifs dont on a l’impression qu’ils pourraient gagner des matchs à deux contre cinq. Pour le reste ? On vous laisse cliquer sur play et vous ambiancer avec ces trois minutes de pureté basketballistique, et si vous avez une idée pour empêcher ce carnage, n’hésitez surtout pas à en faire part aux 29 coachs en train de s’arracher les cheveux devant le replay.