Quel joueur sera le Rookie de l’Année 2020-21 ? La rédaction donne son avis !

Le 14 déc. 2020 à 10:56 par Giovanni Marriette

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Source image : TrashTalk

A huit jours du début de saison, on passe aux choses sérieuses… et on se mouille. Six trophées, onze boules de cristal, et autant de raisons de se marrer dans quelques mois quand aucun d’entre nous n’aura vu juste. On démarre aujourd’hui avec le trophée de meilleur rookie de l’année avec une belle brochette de “favoris”, de New York à Charlotte, en passant par San Francisco, Minneapolis ou même Cleveland. On met ça tranquillement en favoris et on en reparle dans six mois ?

Giovanni

Obi Toppin : que faut-il pour être un bon Rookie of the Year ? Faire parler de soir, faire des stats, et on repassera pour le combo QI Basket/bilan positif. Bonne nouvelle, l’entièreté de la phrase précédente s’appliquera sans doute cette saison à Obi-One. Catapulté dans le grand monde de la Big Apple, la bestiole aura tout le shine à disposition pour briller. Deux autres infos qui donnent le smile ? Tom Thibodeau coache au mérite et les Knicks ont les yeux tournés vers l’avenir, ce qui signifie que Julius Randle sera vite hors-jeu. On est comme ça nous, on dénonce. ca part sur une saison pleine de chiasse à New York, mais d’un point de vue individuel Obi Toppin pourrait s’éclater à base de 18/7 tous les soirs, avec quelques coups de marteaux qui rentreront très vite dans nos mémoires. Ici on part donc sur Obi-ROY, avec une petite pièce sur Killian Hayes, juste pour écrire son nom une fois aujourd’hui, c’est un peu comme du contenu sponsorisé après tout.

Alex

LaMelo Ball : il est meneur, il est là pour gérer le jeu de Hornets qui vont lui donner toutes les clés et il va pouvoir mettre en avant son talent dès le premier jour. Si LaMelo est bien le type de joueur que l’on croit, avec une vision et un goût du spectacle très au-dessus de la moyenne, il va non seulement ravir les fans mais aussi produire de belles lignes de stats. Il y a des très bons rookies dans cette cuvée 2020 mais lequel peut prétendre être dans d’aussi bonnes, voire de meilleures conditions ? Si vous pouvez répondre à cette question, vous avez probablement trouvé le ROY. Ici, on part sur le frérot de Lonzo.

Nicolas

LaMelo Ball : il est le rookie le plus hype de sa cuvée, et on sait que la hype a ses avantages pour aller chercher un trophée comme celui de Rookie de l’Année. Mais LaMelo ne gagnera pas uniquement grâce à son nom ou son daron, il gagnera parce qu’il mettra le feu au Spectrum Center avec une équipe des Hornets qui va tenter de s’incruster dans la course aux Playoffs. Capable de faire le show avec son sens de la passe et ses grosses qualités de playmaker, pas le genre de gamin à être timoré, le frère de Lonzo ne passera pas inaperçu. Bien entendu, il faut s’attendre à des hauts et des bas, surtout avec un gars comme LaMelo ou ça peut être tout ou rien d’un match à l’autre, mais le talent est clairement là et les opportunités pour le démontrer aussi. Le ROY, c’est pour lui.

Alexandre T

James Wiseman : au vu du rôle de la plupart des rookies dans cette cuvée, le nom de James Wiseman revient assez facilement sur le dessus de la liste. Il sera titulaire indiscutable chez les Warriors dès sa première année, dans une franchise qui a un bel historique de développement avec ses rookies. Le double-double devrait être validé à minima et franchement je le vois bien en 15/10 avec un rôle important en défense aux côtés de Draymond Green. Bien sûr on n’est pas à l’abri d’une grosse saison d’un LaMelo Ball plus flashy ou d’un Anthony Edwards plus scoreur, mais je crois sincèrement que le choix Wiseman est le plus safe. 

Bastien

Obi Toppin : tout est en place pour les beaux débuts de “Obi One” chez les Knicks, un garçon du coin qui réalise son rêve en passant du bitume new-yorkais au Madison Square Garden. Scoring, énergie, passion, de la statistique à tour de bras dans une équipe en manque d’envie, pour peu que Tom Thibodeau lui file du bon temps de jeu l’ami Toppin devrait régaler dans deux catégories fondamentales, le scoring et les highlights. Envie de donner le trophée à LaMelo Ball car je pense que Charlotte fera mieux, mais ça se joue entre lui et le plot de NYC. 

Matis

Isaac Okoro. un trophée pour un Cavs, wow ! Ça c’est du pari. Paradoxalement, les favoris au titre de rookie de l’année sont des scoreurs comme LaMelo mais j’ai envie de croire en Okoro. Parce qu’en termes de basket complet, il est celui qui peut apporter le plus à son équipe, et ce immédiatement. On le sait, gros défenseur, il peut impressionner les votants en portant les Cavs sur son (gros) dos. S’il arrive à se dépatouiller de l’autre côté du terrain en faisant parler sa puissance et en trustant quelques highlights, il pourra marquer les esprits. De plus, s’il y’a bien un rookie qui est sûr d’avoir les coudées franches, c’est bien Isaac qui ne devrait pas lâcher les ailes de l’Ohio.

Adrien

Anthony Edwards : qui d’autre que le numéro 1 de la dernière Draft pour être le candidat parfait pour le trophée de Rookie de l’année ?  Bien entouré avec les deux excellents joueurs d’attaque que sont D’Angelo Russell et Karl-Anthony Towns, Edwards débarque à Minnesota dans une équipe où la balle va circuler, où il n’aura pas à porter tout le temps le ballon et où sa domination athlétique et son sens du scoring vont être un gros plus pour la franchise. Edwards, ça pourra apporter clairement en défense, mais ça pourra aussi assurer la bonne vingtaine de points par match tous les soirs. Et si la mayonnaise prend à Minnesota et que les Loups gagnent plus de matchs que la saison dernière (s’il se mettent à défendre quoi), le trophée sera pour Anthony. Un nouveau Big Three à Minny et un trophée pour Antho : c’est annoncé. 

Benoît

James Wiseman : il n’a pas trop joué la saison dernière mais ça ne l’a pas empêché de bosser tout seul dans son coin pendant de longs mois. Compte tenu de leur historique à la Draft, j’ai plutôt tendance à faire confiance aux Warriors et à Bob Myers qui auraient très bien pu inclure le pick à un package s’ils n’avaient pas senti du potentiel chez l’un des prospects de cette Draft. Une place de starter l’attend dès son premier match NBA dans un équipe qui avait un vrai manque à son poste. De plus, James Wiseman semble l’un des profils les plus NBA Ready de cette Draft et il devrait se régaler avec les passes inspirées de Stephen Curry en provenance de la mène.

David

LaMelo Ball : on n’a pas fini d’entendre LaVar ouvrir sa grande bouche au sujet de son troisième rejeton. En même temps au sein d’une équipe des Hornets qui manque cruellement de talent, LaMelo va avoir les clefs du camion pour envoyer de grosses stats, contrairement par exemple à Wiseman ou Edwards – le reste du podium de la Draft – qui sont déjà pas mal entourés aux Dubs et Wolves. Je pense donc que c’est parce qu’il aura plus de responsabilités que tous les autres prétendants au trophée – allez, peut-être que Obi est à mettre dans le même sac mais je me méfie des débutants coachés par Thibodeau – qu’il va être élu Rookie of the Year.

Clément

Anthony Edwards : certes, les Wolves sont l’équipe de Karl-Anthony Towns, certes, D’Angelo Russell sera la deuxième option attitrée, certes, Minnesota n’ira pas beaucoup plus haut avec lui (en tout cas pour l’instant), mais je ne vois personne d’autre qu’Anthony Edwards pour aller glaner ce trophée. Le gamin aura forcément ses minutes et ses munitions en attaque pour se mettre en valeur, et saura profiter de ce que vont lui laisser ses deux coéquipiers. Edwards a beaucoup parlé sur son potentiel et son statut de numéro 1, il va désormais devoir assumer sur le parquet. Et même s’il faudra rompicher fort en défense, Anthony Edwards a le profil parfait du slasher qui saura profiter des espaces que lui offriront KAT et D-Lo en phase offensive. Même si le spectre d’Andrew Wiggins plane encore, il y a tout de même de fortes chances que Minnesota ait misé sur le bon cheval en sélectionnant Anthony Edwards en numéro 1. On se capte dans quelques mois avec le trophée sous le bras sur Zoom ?

Arthur

Obi Toppin : il n’est pas le plus talentueux rookie de sa cuvée, pour sûr, mais il est le plus mature. Avec plus de 20 pions de moyenne en NCAA, Obi One débarque dans la Grande Ligue en maître accompli. Pas d’accord avec ce choix ? Allez chercher une bière lors des phases défensives, vous verrez, ça passe mieux. En réalité, le trophée de ROY ignore pas mal le jeu sans ballon et Obi Toppin a largement la place d’avoisiner la vingtaine de pions chaque soir. Il sera en quelque sorte l’enjeu principal de la saison new-yorkaise, le showman d’une troupe miteuse qui déclenche les seuls rires de la soirée, le touffu d’une famille de chauves, le Gryffondor ami avec les Poufsouffles. C’est triste, mais mieux que rien.

Obi Toppin, LaMelo Ball, James Wiseman, Anthony Edwards et même Isaac Okoro. La sélection est large, au moins autant que la cuvée 2020 semble hétérogène. Et pour vous, c’est qui le ROY 2020-21 ?


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