Officiel : Derrick Favors retourne dans l’Utah pour 27 millions sur 3 ans, rien ne vaut le lac salé
Le 21 nov. 2020 à 15:58 par Benoît Carlier
Tradé à New Orleans il y a un an, Derrick Favors n’est pas du genre rancunier. Agent-libre, l’intérieur a sauté sur l’occasion pour revenir dans sa franchise précédent pour 27 millions de dollars sur 3 ans. Au moins, l’intégration ne devrait pas prendre trop de temps.
Longtemps associé à Rudy Gobert dans la raquette du Jazz, le troisième choix de la Draft 2010 avait été envoyé en Louisiane pour voir si Zion Williamson mangeait réellement cinq kilos de pancakes tous les matins. Et si on ne connait pas la réponse à cette dernière question, on sait en revanche que la mission d’investigation est terminée pour Derrick Favors qui vient de parapher un contrat pour rentrer au bercail. Sélectionné par les Nets à la sortie de la fac, il avait été échangé dans l’Utah au bout de 56 matchs lors de sa saison rookie et il a passé neuf années de sa vie au pays des Mormons. Avec un peu de chance, il n’avait pas encore mis en vente sa maison à Salt Lake City et sa voiture connait encore le chemin par coeur pour aller jusqu’à la Vivint Smart Home Arena. Sinon, Rudy Gobert pourra toujours l’accueillir dans son humble demeure pour que les deux big men retrouvent leurs automatismes dans la salle d’entraînement perso du Frenchie. Autant qu’ils s’y mettent tout de suite car Dédé ne compte pas rebouger de sitôt selon Tony Jones de The Athletic.
9 millions par an, pendant trois ans avec une player option sur la troisième saison, c’est donc le deal au rabais auquel a eu droit le Jazz pour récupérer son ancien élément. A moins de 30 ans, c’est une jolie fleur que le natif d’Atlanta leur a fait, lui qui encaissait 17 plaques l’année dernière. Encore dans son prime, il devrait frôler le double-double de moyenne et densifier un peu la défense de Salt Lake City qui s’était un tout petit peu relâchée en 2019-20. Après la prolongation de Jordan Clarkson, c’est une bonne première soirée de Free Agency pour le Jazz et Quin Snyder aura le choix entre Favors et Joe Ingles pour débuter au poste 4. Du solide dans les deux cas et l’assurance de ne pas baisser de niveau au moment de lancer ses rotations en fin de premier quart-temps. Faire confiance à un habitué de l’équipe, c’est aussi la garantie de ne pas trop abîmer l’alchimie de l’équipe avec une tête que la majorité du roster connaît déjà et qui ne mettra pas des mois à prendre ses marques (coucou Mike Conley, on pense à toi).
“Sortir du banc ou être titulaire, tout me va. Je suis dans cette Ligue depuis longtemps, j’ai gagné de l’argent et j’ai joué pour différentes équipes et dans différentes situations. A ce stade de ma carrière, je veux juste gagner.”
Pas de flashy mais on ne s’attendait de toute façon pas à autre chose de la part du Jazz qui rappelle ainsi un ancien pour ne pas avoir de mauvaise surprise à la rentrée. Et ça, ça compte dans une saison aussi étrange dont la reprise est déjà prévue dans un mois.
Source texte : The Athletic