Flashback : quand D’Angelo Russell claquait un triple-double à l’université, précoce le gamin

Le 18 nov. 2020 à 07:06 par Adrien Otheguy

Avant de faire les beaux jours des Wolves et de donner plein d’espoirs aux fans quant au futur radieux de la franchise entre lui, Karl-Anthony Towns et un first pick de Draft à venir, il fut un temps où D’Angelo Russell s’amusait dans les défenses de NCAA et justifiait d’une grosse attente autour de lui. Retour aujourd’hui sur sa meilleure perf a l’université.

8 février 2015, quelque part dans le New Jersey. Alors que les Rutgers accueillent Ohio State au Louis Brown Athletic Center de Piscataway, un gamin qui allait fêter ses 19 ans quelques jours plus tard confirmait la hype qu’il y avait alors autour de lui. Avant d’arriver dans la Grande Ligue et de faire le bonheur offensif des Lakers, des Nets, des Warriors ou encore des Wolves, le jeune D-Lo, qui semblait bien moins se prendre la tête quand à sa chevelure, faisait déjà un tabac à l’université d’Ohio State. Devenu meneur des Buckeyes après avoir refusé Michigan State ou Louisville notamment, le numéro 0 n’est resté qu’un an à l’université… mais n’a pas eu besoin de plus pour marquer son territoire.

En ce 8 février, le natif de Louisville n’a toujours pas le droit d’acheter de l’alcool sur le sol américain, mais il aura donc tranquillement siroté ses adversaires du New Jersey en montrant toute sa panoplie offensive. Résultat : 23 points, 11 rebonds, 11 assists, et une victoire écrasante pour les Buckeyes 79-60, à l’extérieur. Ah, et puis premier triple-double de l’Histoire de l’université pour un freshman, au passage. Un premier triple-double en carrière pour D-Lo, performance qu’il ne réitérera qu’une seule fois avec les Nets, en 2018. En plus de marquer l’histoire de sa fac, Russell montrait alors au monde entier qu’il avait l’étoffe du futur All-Star qu’il est finalement devenu. 61 % au shoot, 42 % derrière l’arc mais surtout du gros tir, des floateurs, de la vitesse en transition. Pas de doute, le gamin est clairement NBA ready et on comprend pourquoi D’Angelo est aujourd’hui capable d’en claquer 52 avec les Warriors contre les Wolves sans donner l’impression de forcer.

Un premier triple-double en carrière et une hype grandissante qui poussera les Lakers à drafter le très jeune D-Lo à la deuxième position de la Draft 2015 derrière… son coéquipier actuel Karl-Anthony Towns. Et on peut dire qu’à l’époque, Russell avait déjà les veines bien glacées.

Source Texte : Youtube