Giannis Antetokounmpo met un coup de pression aux Bucks : c’est de bonne guerre, mais Jon Horst a officiellement 40 de fièvre
Le 15 nov. 2020 à 11:47 par Adrien Otheguy
Giannis Antetokounmpo, profitant de ses vacances en Europe, s’est entretenu avec un journal suédois et à lâché quelques déclarations sur son avenir. Spoiler alert : les Bucks ne doivent pas passer un bon dimanche.
Il commence à faire un petit peu froid. Les boissons chaudes, plaids et gros chaussons sont de sortie et on se prépare à mater un petit film de Noël en ce dimanche matin, et pourtant, dans le Wisconsin, on transpire comme en pleine canicule. En effet, les Bucks suent à grosses gouttes depuis qu’ils ont vu apparaître les dernières déclarations de leur star Giannis Antetokounmpo. Le Grec, qui est attendu comme un ouragan – hop, musique de Stéphanie de Monaco dans la tête – lors de la prochaine Free Agency en 2021, avait jusqu’à présent toujours été cohérent sur sa communication et rappelait à chaque fois à quel point il était bien sous le maillot des Daims, en attendant de peut-être signer cette année la supermax-extension à laquelle il est éligible. Mais voilà, alors en vacances en Suède, le Grec s’est entretenu avec Aftonbladet, journal du pays d’IKEA, et a lâché quelques déclarations bien ambiguës sur son avenir :
« Cela dépend des décisions qu’ils prennent. S’ils prennent la bonne décision, je serai là pendant de nombreuses années. S’ils ne le font pas, nous verrons. La NBA est un business et nous le prenons au jour le jour. Espérons que nous pourrons réussir ensemble. »
Pas de doute, Giannis Antetokounmpo, c’est la copine qui serait capable de te mettre un ultimatum. Après deux saisons durant lesquelles les Bucks dominent en saison régulière mais n’arrivent pas à atteindre l’objectif suprême qu’est la Finale NBA (finale de Conference en 2019 puis demi-finale en 2020), le double-MVP commence à mettre la pression sur sa direction et attend des arrivées de joueur capables de vraiment l’entourer dans le Wisconsin. Et les choix de la direction seront donc ce qui fera se décider Giannis quant à la signature de son extension, qu’il doit signer on le rappelle avant la reprise du 22 décembre. Jon Horst, GM de Milwaukee, n’a pas le choix : il va falloir recruter vite durant cette intersaison puis espérer gagner dès l’année prochaine sous peine de voir le Greek Freak rejoindre les concurrents qui sont en train de se frotter les mains dans l’ombre en attendant l’été prochain, Heat, Mavericks et Raptors en tête. Du coup, il est temps pour les Bucks de passer la cinquième sur les dossiers de gros joueurs qui pourraient permettre à l’équipe de passer un cap. Aaron Gordon ? Jrue Holiday ? Un paquet de noms de lieutenants capables de renforcer les Daims sont murmurés à gauche à droite, reste à voir ce qui est possible d’absorber à côté de l’éventuel énorme contrat de Giannis.
La star qui met la pression, les Bucks qui doivent recruter vite et bien, au moins pour sécuriser une signature de Giannis et donc une potentielle contrepartie en cas de départ l’an prochain : pas de doute, le Wisconsin devient l’un des endroits les plus chauds des États-Unis. On aimerait pas être Jon Horst.
Source Texte : Aftonbladet