Flashback : quand Brandon Ingram démontait le Jazz avec un career high à 49 points, soit autant que le nombre de kilos sur sa balance

Le 15 nov. 2020 à 16:00 par Giovanni Marriette

Il avait déjà montré à quelques reprises son envie de culbuter la saison 2019-20 comme on culbute… enfin bref. Ce soir-là c’est carrément dans une autre galaxie que Brandon Ingram est entré, celle qui faisait de lui non pas le futur MIP mais plutôt un joueur de niveau MVP. Donovan Mitchell et le Jazz s’en rappellent comme si c’était hier, et nous aussi.

On s’en rappelle car ce 16 janvier n’est ni plus ni moins la date à laquelle notre Tante Hélène nous avait appelé de Bretagne mais, bien conscient que ce ne peut en rien consituer une preuve de notre honnêteté, passons plutôt à la partie basket de ce souvenir. Nous sommes donc en plein mois de janvier, dans dix jours Kob… désolé on n’y arrive toujours pas, et ce soir-là c’est à un vrai choc auquel on va avoir droit du côté du Smoothie King Center. Le héros de ce choc entre deux équipes joueuses ? Brandon Ingram, qui va s’évertuer durant 41 minutes à faire vivre un véritable cauchemar aux défenseurs pourtant référencés du Jazz. Rudy Gobert ? Double-DPOY en titre mais dépassé sur absolument toutes les accélérations du coton-tige du bayou. Joe Ingles ? Semble à l’arrêt même quand il court tant BI est une flèche. Jordan Clarkson et Bojan Bogdanovic ? Comme d’habitude du coup, pas intéressés par la défense donc effacés comme de la craie sur un tableau. Le scénario du match ? Des pull-ups à outrance de l’ancien Laker permettent aux Pels de rester dans la partie, Lonzo Ball s’occupant de nourrir son coéquipier de toujours, et si en face c’est Donovan Mitchell qui fait un peu de température (46 points pour Spida), c’est bien à Brandon que reviendra l’honneur de tuer le match.

Un shoot assassin à 0,2 dixième de la fin du match, logiquement ça permet de remporter un match, mais c’est sans compter l’intelligence suprême de Jaxson Hayes et la bienveillance des arbitres qui siffleront une faute du grand benêt sur Rudy Gobert, qui rentrera… un seul de ses lancers et qui enverra donc tout le monde en overtime. Cinq minutes plus tard ? Derrick Favors a montré les muscles face à son ancienne équipe, Dono s’est chauffé un peu et BI en a chié, mais c’est bien ce dernier qui validera l’effort collectif sur la ligne pour offrir aux Pels une grosse victoire et pour s’offrir à titre personnel un record en carrière au scoring avec 49 points à 15/25 au tir et 16/20 aux lancers, agrémentés de 8 rebonds et 6 caviars.

Une perf majuscule, une victoire de prestige, et un saut les pieds joints dans la catégorie superstar de la Ligue. Bienvenue chez les grands Brandon, on attend la suite maintenant.


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