Exclusif : on revient sur la soirée d’anniversaire de Russell Westbrook hier soir, entre cadeaux de rêves et mauvaises surprises

Le 13 nov. 2020 à 18:32 par Giovanni Marriette

LMFAO 13 novembre 2020
Source image : YouTube

Dans la nuit de mercredi à jeudi Russell Westbrook passait en tendance après l’annonce par les principaux insiders américains de son peu d’estime pour les Rockets, traduit par une envie désormais officielle… de se barrer de Houston. Le plus beau dans tout ça ? Le Brodie fêtait quelques heures plus tard… ses 32 ans, on appelle ça le sens du timing.

Les dates anniversaire, Russell Westbrook adore ça. Souvenez-vous en 2017 par exemple, et ce jour où il devenait le joueur le mieux payé de l’histoire du Thunder, le jour de l’anniversaire de… Kevin Durant. Sacré loleur. Encore plus fort, le Brodie s’est donc débrouillé avant-hier pour faire comprendre à ses dirigeants actuels qu’il en avait sa claque, et qu’il désirait retrouver sa position d’antan, ce rôle de leader qui lui a notamment fait remporter tant de trophées le trophée de MVP 2017. Ce que l’on sait aujourd’hui ? C’est que le futur ex-Rocket n’a pas annulé sa fête d’anniversaire pour autant, une fête très vite devenue légendaire compte tenu des actualités le concernant. On vous en retrace le fil rouge, en exclusivité mondiale :

Récit totalement imaginatif, merci de ne pas juger son auteur sans connaître la crise existentielle qu’il traverse actuellement.

Il est 19h et la salle des fêtes de Brodie City (la ville financée de toutes pièces par RW dans laquelle il est interdit de le critiquer) est déjà noire de monde. A l’intérieur ? 29 GM triés (non) sur le volet, 29 cravatés présents pour offrir ce qu’ils ont de plus beau à la star du jour. Bizarrement aucun joueur NBA n’a répondu positivement à l’invitation, probablement par peur de se voir voler la vedette, question d’habitude. Joel Embiid a envoyé un émoji mdr sur Twitter, Rajon Rondo a posté une photo de son frère dans la bulle, Pat Beverley s’est contenté d’un platonique “la décennie 2020 est pour moi” et Damian Lillard y est allé de son petit SMS avec comme simple contenu un screen de son tir d’avril 2019 au Moda Center. Russell Westbrook est là, à faire les cent pas en moins de dix secondes, affublé d’une tenue originale puisque rassemblant les logos de 29 franchises NBA sur le devant, décor Desigual tranchant avec une simple fusée brodée en noir et blanc sur son dos. Sens de la mise en scène parfait, on valide.

Le temps passe, il est déjà 23h et on attend toujours l’arrivée d’un ou deux sportifs, mais les stars se font attendre et c’est tout naturellement qu’à 23h15 Russell entonne seul en chœur la chanson préférée des anniversaires gênants, on veut bien entendu parler de “La Crotte de nez” de Sébastien Patoche. On passe ensuite à l’ouverture des cadeaux, toujours aucun ami dans les parages, et chacun leur tour les invités présents montrent qu’ils ont rivalisé d’inventivité. Leon Rose représente les Knicks et offre à Russell la promesse de centaines de tirs ratés pour que le MVP 2017 puisse tourner à plus de 15 rebonds par match, Sam Presti lui offre un message plein d’amour ayant pour titre “si tu reviens, j’oublie tout”, alors que Daryl Morey trolle en proposant les services de Joel Embiid sur pick and roll mais en mentionnant tout en bas du contrat et en tout petit qu’il peut toujours courir et que jamais il ne le signera. Les GM passent at the queue loulou et Russ est comme un enfant, croyant innocemment que c’est lui seul qui choisira sa future destination.

Quand tout à coup, le clou de la soirée

Les portes de la salle s’ouvrent avec fracas, et entrent alors… Kevin Durant et Kyrie Irving. Ambiance glaciale, la même qu’à Noël quand votre Tonton Gilbert commence à mélanger les arabes et les lesbiennes dans une même blague alcoolisée. Les deux stars des Nets ont ce sourire mesquin des mecs qui ont une idée derrière la tête, Kevin sort de sa poche (c’est pas possible mais on s’en fout) une pièce montée entièrement composée de cupcakes et Kyrie a ramené un paperboard expliquant pourquoi et comment il était le meilleur meneur de la Ligue. Mais contre vents et marées le cadeau des deux compères est incroyable, puisque c’est bel et bien une proposition alléchante qui s’offre à l’ancienne Tortue Ninja du Thunder. Un aller simple pour Brooklyn, dans un échange impliquant Caris LeVert, la maison de Spencer Dinwiddie, Jarrett Allen, Joe Harris, Dzanan Musa, Kenyon Martin, Keith Van Horn et Julius Erving. Seul souci mais rapidement évoqué et balayé par le duo de la peur : le fait que les Nets devront jouer à trois toute la saison, mais ni Kev, ni Kyrie ni Russ ne semblent gênés par cette idée, après tout ça fera de la stat en plus et personne ne les emmerdera. Un cadeau incroyable, ouvert sous les yeux incrédules et blasés de tous les invités qui quitteront petit à petit les lieux, tête baissée mais pas loin de se dire que, finalement, c’était peut-être la meilleure des choses pour eux.

Voilà comment ça se passe au pays de Russell Westbrook, un pays fait de strass et de coups d’éclats, de gens qui vivent pour l’instant présent sans se soucier du lendemain. A peine le temps de croiser le personnel de ménage au petit matin (Austin Rivers, Danuel House Jr. et Eric Gordon qu’ils s’appellent) que le Brodie devait déjà repartir au combat, bien décidé à mener à bien son futur projet : jouer des demi-finales de Conférence avant de demander un transfert dans un an. Westbrook vie.