Flashback : quand Victor Oladipo forçait un Game 7 face à LeBron James, on connaît la suite mais c’est déjà pas mal

Le 27 oct. 2020 à 09:30 par Giovanni Marriette

Pari Victor Oladipo Meilleure progression
Source image : Youtube

Parmi les hommes qui ont su répondre présent en Playoffs face à LeBron James, aka le meilleur joueur de tous les temps pour certains, un joueur est souvent oublié. Cet homme c’est Victor Oladipo, auteur en 2017-18 d’une saison magnifique, couronnée d’un trophée de MIP et conclue les armes à la main au premier tour des Playoffs face aux Cavs de LeBron James, ou plutôt face à LeBron James et des mecs lambda. En sept matchs, et c’est assez rare pour être signalé.

Les Spurs en 2007, Dirk Nowitzki en 2011. Les Spurs en 2014, les Pistons en 2006, ou encore les Warriors pendant trois ans et demi. Nombreux sont ceux qui auront réussi à mettre LeBron James à terre, moins nombreux que ses victimes mais tout de même. Parmi les victimes tombées avec les honneurs ? On se souvient notamment des Pacers 2013/14 époque Paul George ou Lance Stephenson, fantastiques challengers à l’Est, mais beaucoup moins de cette série de 2018 lors de laquelle la solitude du King a bien failli lui jouer un tour au premier… tour. En face ? Les Pacers, again, mais les Pacers de Victor Oladipo cette fois-ci, un Toto fantastique d’abnégation face à l’ogre de l’Ohio, et passé à deux doigts “d’offrir” à LBJ l’un des plus gros camouflets de sa carrière…

Nous somme le 27 avril 2018, et les Cavs mènent 3-2 face aux Pacers lors d’un premier tour de Playoffs beaucoup plus compliqué que prévu pour les finalistes en titre. La faute à un homme principalement : Victor Oladipo. 32 points, 6 rebonds, 4 passes et 4 steals lors d’un Game 1 remporté par les siens dans les grandes largeurs. La défense de Cleveland prendra très vite la mesure du danger et fermera quelque peu les vannes, mais LeBron est trop seul et le courage des paysans de l’Indiana est immense. Toto est ficelé comme un rôti mais assure le minimum syndical et les Pacers tiennent le choc jusqu’à un Game 6 à la vie à la mort car menés 3-2. Si perf historique il doit y avoir c’est maintenant ou jamais, et le moins que l’on puisse dire c’est que le leader des Pacers va appliquer le mantra à la lettre…

28 points à 11/19 au tir dont 6/8 du parking, 13 rebonds, 10 passes et 4 steals en 34 minutes

Plus qu’une perf individuelle, c’est purement et simplement une raclée que vont infliger des Pacers motivés à des Cavs trop sûrs d’eux. Le premier quart-temps est légèrement poussif malgré une énorme pression défensive, mais pas poussif pour tout le monde. Victor Oladipo ? 18 points à 7/9 au tir dont 4/4 à 3-points, 4 rebonds, 4 passes, et 3 steals en douze minutes. Ah bon. La suite ? C’est officiel LeBron n’en a rien foutre et attend juste son Game 7, et les Pacers vont alors en profiter pour infliger un terrible 93-61 à Cleveland sur les trois derniers quarts. La Bankers Life Field House est bouillante, les posters pleuvent aussi drus que les sauvetages défensifs, et après un festival de 34 minutes Victor Oladipo fermera la boutique sur le gong du troisième quart et ne prendra même pas la peine de jouer le dernier.

Victoire 121-87 des Pacers, on est donc sur une vraie branlée de daron. La fin de l’histoire ? Hum, c’est l’histoire de LeBron James dans un Game 7. Victor Oladipo terminera les travaux comme il les avait commencé avec un petit 30/12/6/3 des familles, mais l’homme dont on ne peut prononcer le nom se fendra pour sa part d’un… 45/8/7/4 à 16/25 au tir pour offrir une victoire encore une fois compliquée à Cleveland. Fallait pas énerver la bête, mais le coup sera passé tellement près…