Le Top 10 de la saison rookie de Victor Oladipo : Melo et Damian Lillard ont appris à connaître le gamin avant tout le monde

Le 27 oct. 2020 à 09:29 par Giovanni Marriette

Retour aujourd’hui en l’an de non-grâce 2013, au moins autant pour les fans des Spurs que pour les spécialistes de la jeunesse, ceux qui aiment apprécier les jeunes pousses dès leur arrivé dans la Ligue. On parle souvent de 1984, 1996 ou 2003 comme les Drafts les plus folles de l’histoire ? Celle de 2013 est folle aussi, mais pour d’autres raisons.

On va vite parler du thème principal de cet article, promis, mais il fallait tout de même en placer une pour cette cuvée 2013 si… spéciale. Giannis Antetokounmpo quinzième, on connaît le steal, Rudy Gobert en 27, et son numéro de maillot est là pour rappeler l’erreur à une quinzaine de franchises au moins. Pour le reste ? Disons que les copains entourant Victor Oladipo (2ème) et C.J. McCollum (10ème) ne resteront pas dans les annales, du moins pas celles avec deux n. Trey Burke, Kentavious Caldwell-Pope, Ben McLemore, Nerlens Noel, Alex Len, Cody Zeller, Otto Porter et l’illustre Anthony Bennett dans le Top 10, l’un des plus gros busts de l’histoire donc pour le first pick, et une course au trophée de ROY disputée à défaut d’être passionnante. C’est d’ailleurs le pick… 11 qui sera récompensé dix mois après la Draft, Michael Carter-Williams pour ceux qui ne l’avaient pas, le meneur des Sixers surfant alors surtout sur un incroyable début de saison et un profil plutôt bandant à la Penny Hardaway 2.0..

Notre ami Vico ? Pas le phénomène du siècle non plus, mais disons que la faible concurrence cette année-là chez les débutants aura au moins permis qu’on s’intéresse un peu à ses débuts avec le Magic. Des débuts à la fois discrets et solides, dans un rôle d’électron libre en attaque et de stoppeur déjà responsabilisé en défense. Les arabesques et autres circus shots sont déjà là, pas pour rien que le mec ira même jusqu’à taper des 540 au Slam Dunk Contest, Andray Blatche ne se souvient pas du gars car il ne l’a tout simplement pas vu et qu’il est pour sa part plutôt Slam Drunk que Slam Dunk, Mo Williams attend toujours que Toto lui paye une nouvelle paire de semelles, alors que le duo Millsap/Horford était passé un soir de 2014 pour un binôme défensif surcoté. Deux futurs Hall Of Famers (bah si) qui se souviennent sans doute également de la saison rookie de Mr. Popo ? Carmelo Anthony et Damian Lillard, stoppés en plein vol par ce gamin sans peur et vidé de toute pression.

14 points, 4 rebonds et 4 passes par match pour une saison rookie on est plutôt pas mal, des moyennes qui faisaient d’ailleurs de lui le deuxième “ptit nouveau” le plus efficace de NBA cette année-là. Et s’il en a coulé de l’eau sous les ponts depuis, Vicky, lui, a tranquillement opéré sa mue pour devenir le leader qu’il étaiy encore il y a deux ans, MIP et franchise player d’une équipe qui pousse LeBron en 7, s’il vous plaît.