Victor Oladipo pense à quitter Indiana dès l’intersaison 2020 : visiblement, il n’a pas aimé le papier peint de l’infirmerie
Le 29 sept. 2020 à 13:49 par Adrien Otheguy
Encore sous contrat avec les Pacers pendant une saison, l’arrière Victor Oladipo aurait des envies d’ailleurs après trois ans passés à Indianapolis. Est-ce qu’on a déjà vu le dernier match de Dipo sous les couleurs d’Indy ?
Le retour de Totor avec les Pacers sur les parquets d’Orlando pourrait bien s’apparenter à un dernier tour de piste. Car si l’on en croit les rumeurs et les sources de Jared Weiss de The Athletic, il y aurait du grabuge dans l’air. En effet, le numéro 4 de la franchise de l’Indiana serait désormais bien décidé à l’idée d’aller voir du pays. Il faut dire que le double All-Star n’a pas vécu que des moments roses chez les Pacers. Arrivé avec Domantas Sabonis pour la saison 2017-18 en provenance d’Oklahoma City, dans ce fameux trade contre Playoffs Paul George, le bon Victor a vécu beaucoup plus de montagnes russes pendant ces trois ans que pendant son court séjour à Disney World cet été. Il y a eu cette magnifique campagne lors de sa première saison dans l’Indiana, ponctuée par une récompense de MIP, une première sélection au All-Star Game (nommé également dans la All-NBA Third Team et la All-Defensive First Team) et une qualification en Playoffs, où les Pacers ont fait transpirer la bande à LeBron. Et puis il y a eu ce soir de janvier 2019, face aux Raptors, et cette terrible rupture du tendon quadricipital, qui tiendra Vicky éloigné des parquets pendant plus d’un an. Après son retour, Oladipo a galéré pour retrouver le rythme, d’autant plus que l’équipe avait changé de visage entre-temps avec les arrivées de Malcolm Brodgon, T.J. Warren ou encore Jeremy Lamb (même si lui aussi a fini à l’infirmerie). Forcément, tout cela a refroidi Indiana au moment de lâcher un gros contrat sur le bonhomme (Victor aurait notamment refusé une offre “insultante” de 80 millions de dollars sur quatre ans avant la saison). Et si Oladipo a peu à peu retrouvé des jambes chez Mickey, le manque d’automatismes global s’est ressenti et les Pacers ont pris un méchant coup de balai par le Heat, tout ça avant de virer le coach Nate McMillan. Visiblement, tout cela pèse sur l’arrière aujourd’hui, qui estime devoir bouger pour passer un palier.
Alors, quelles options pour Dipo ? Il est clair qu’à 28 ans et avec une fin de contrat en 2021, “Black Panther” arrive à un tournant de sa carrière. Il est donc logiquement en pleine réflexion sur son avenir, qu’il espère évidemment sans blessures histoire de nous offrir des 360 et autres dunks spectaculaires soir après soir. Oladipo s’imagine sûrement dans une franchise ambitieuse capable de jouer les premiers rôles. Dans son article, Jared Weiss évoque la possibilité d’un trade avec les Celtics, avec un package Victor Oladipo – Myles Turner contre Gordon Hayward, enfant d’Indianapolis, et des choix de draft. Pourquoi pas, ça peut contenter les deux équipes. Au-delà de Boston, il est clair qu’au vu de la qualité de Totor lorsqu’il est à son meilleur niveau, plusieurs franchises pourraient tenter de dealer avec Indiana, mais la situation contractuelle de Vic et son historique de blessures peuvent rendre les choses plus difficiles dans les négos. Les Pacers ne sont pas vraiment en position de force sachant qu’Oladipo peut partir sans la moindre contrepartie en 2021, un scénario que souhaite évidemment éviter Indiana. Donc sauf changement d’avis de la part de Victor, les Pacers n’ont pas trop le choix. Dommage, car l’idée de voir Oladipo avec des joueurs comme Warren, Brogdon et Sabonis sur une saison complète fait kiffer un sacré paquet de fans de la balle orange. Et cette version-là d’Indy, avec un nouveau coach, pourrait potentiellement casser ce plafond de verre du premier tour des Playoffs.
Si l’intersaison est déjà chargée du côté d’Indiana en ce qui concerne l’arrivée d’un nouveau coach, les fans des Pacers ne sont pas prêts de dormir avec le feuilleton Oladipo. Victor ne devrait plus rester très longtemps dans l’Indiana, reste à voir où s’écrira le prochain chapitre de sa carrière. Boston ? New York ? Châteauroux ?
Source texte : The Athletic