Les notes de Mavericks – Kings : Luka Doncic fume pour de bon une partie de ceux qui ont fait l’impasse sur lui
Le 05 août 2020 à 02:14 par Clément Hénot
Tellement longtemps que notre organisme était privé de ce breuvage sacré qu’est la NBA. Pour fêter le retour de notre darling préférée ? On tentera de vous offrir, le plus souvent possible, le petit bulletin de notes qui va bien, histoire de vous faire revivre les matchs d’une manière un peu plus légère, aussi légère qu’un pet bruyant à la terrasse d’un boulodrome. Allez, envoyez la sauce, envoyez la purée, bref, envoyez les notes.
Ce match se pose presque comme un Doncico. D’un côté Dallas, la franchise qui possède Luka Doncic, et de l’autre côté Sacramento, la franchise qui aurait dû posséder Luka Doncic, mais bon ligaments croisés tu connais. Si les Kings prennent un départ canon avec des shoots du parking qui tombent en pagaille, Dallas ne va jamais réellement se décrocher du match. Les deux équipes se rendent coup pour coup, Doncic répondant à Fox autant que possible dans la réussite et Kristaps Porzingis tachant d’emboîter le pas à Bogdan Bogdanovic dans la mission construction de HLM en Floride. Les deux équipes ne pouvant se départager, il aura fallu 5 minutes supplémentaires pour séparer Texas et Californie. Malheureusement les Kings sont redevenus les Kangz et ont sérieusement hypothéqué leurs chances de participer aux Playoffs. Les Mavs, quant à eux, ont dignement fêté leur retour en postseason. Et nous, on va fêter ça en notant tous les joueurs.
Dallas Mavericks
Kristaps Porzingis (2,5) : très peu de réussite au tir pour la licorne, qui à défaut d’avoir crevé l’écran, se sera crevé ses propres yeux ce soir. A chaque tir pris par le Letton, un entraîneur de basket s’est suicidé.
Dorian Finney-Smith (6) : les mains sont un peu carrées au shoot mais elles sont aimantées lorsqu’il s’agit de choper du rebond (16, record en carrière). Et si DFS était un Playmobil en acier ?
Tim Hardaway Jr. (5) : le genre de mec qui arrive au collège juste après son frère surdoué et qui a une pression monstre sur les épaules. Finalement, ça va, la relève assume et n’a pas la pression, mais ça ne veut pas dire qu’il est pour autant le cerveau de la famille.
J.J. Barea (3,5) : comme toi en maths, il a aligné les 1 sur sa fiche de stats. Un apport assez insipide et maladroit mais finalement important, pour l’équilibre du groupe askip. Papy fait de la résistance.
Luka Doncic (8) : un début de match mêlé entre approximations, chafouinerie, frayeurs pour son corps et même un bon gros scotch double face en première mi-temps. Il a finalement repris le contrôle du tempo et du match pour finir tranquillement avec un triple-double de cochon sauvage, pour le plus grand bonheur de ses Mavs. Typiquement le genre de mec qui chialait dans le vestiaire à la mi-temps pour mieux revenir te mettre la misère en deuxième mi-temps quand il était jeune.
Trey Burke (5) : à la rédaction, on a commandé Allen Iverson sur Wish, on a reçu Trey Burke.
Maxi Kleber (5) : un shoot très important en fin de prolongation qui vient ponctuer un match somme toute honnête, sans être folichon. Maxi Best Of.
Justin Jackson (4) : le bossu du Texas n’a pas eu beaucoup de temps pour s’illustrer. Un petit tir à 3-points et retourne sur le banc. Un jour de plus au bureau.
Delon Wright (4) : finalement, peut-être que pour ce sosie de Presnel Kimpembe, la meilleure place possible est au fin fond du banc des Mavs avec une enceinte Beats qui marche à fond non ?
Boban Marjanovic (5) : en vrai il fait marrer, on dirait un personnage créé à l’arrache par ton cousin de 8 ans pour s’amuser, tirant chaque attribut personnalisable à son maximum.
Antonius Cleveland (-) : vivement la signature de Jean-Michel Boston à Portland en tout cas hein.
Sacramento Kings
Richaun Holmes (5) : donne encore plus d’énergie à aller choper ses rebonds que pour aller chercher en scred son KFC qui arrive par Deliveroo. A dû aller en quarantaine après sa sixième faute. Plutôt Greg que Sherlock Holmes ce soir.
Harrison Barnes (4) : son match est à l’image de ses contours, on aurait dit qu’un gamin qui l’avait gribouillé à l’arrache sur une feuille de papier en serrant son feutre avec le poing. Probablement un coloriage de Riley Curry.
Bogdan Bogdanovic (2) : si 2020 était une sélection de shoots, ce serait celle de Bogdan Bogdanovic. 1/15 aux tirs dont 1/6 de sa chambre d’hôtel. Dans la bulle d’Orlando, Bogi n’est pas passé loin de la… bulle.
Cory Joseph (5) : un faciès à apparaître dans des clips de Chris Brown, et autant d’activité sur le parquet que ce dernier quand il claque ses plus beaux pas de danse. Choré Joseph.
De’Aaron Fox (7) : un début de match sur les chapeaux de roues, comme quand le R2 de ta manette reste bloqué, puis une fin avec moins de réussite pour Swipa qui a tout de même tout fait pour porter tous ses coéquipiers dans son sac à dos. Et si finalement, Fox était une version gauchère et rasée de Collin Sexton qui sait jouer au basket ?
Nemanja Bjelica (6) : une coupe de minet de la fin des années 2000 qui participe à ses premières soirées étudiantes, mais un range toujours plus impressionnant. Le genre de mec qui a dû mettre une ligne à 3-points devant ses toilettes
Buddy Hield (5) : toujours cette impression qu’il a du coton dans les gencives, et toujours l’impression que faire une foutue passe va lui arracher un poil de nez. Buddy Love a au moins fait semblant de vouloir mettre dedans contrairement à son coéquipier serbe.
Kent Bazemore (5) : beaucoup d’échecs mais également beaucoup de persévérance. Jamais à court de confiance en lui, il a tout de même apporté maladroitement son scoring. Le genre de mec qui envoie un MP chaque jour à la même fille. Avec un peu de chance il pourra la voir un jour… au tribunal, pour harcèlement.
Harry Giles III (6) : jamais le dernier pour rentabiliser le peu de minutes dont il dispose, le troisième du nom a encore été sacrément complet. A la fois tellement improbable et tellement logique de voir les Kings ne pas le resigner.
Alex Len (-) : y’avait de la lumière, donc il est rentré vite fait.
Voilà voilà pour ces notes du game qui a opposé Mavs et Kings. Luka Doncic s’est énervé et ça a fini par marcher. En face, les Kings étaient trop brouillons pour espérer avoir la mainmise sur le match. On espère en tout cas que vous avez aimé ces 53 minutes autant que tout le monde.